Une route communale mène à un groupe de maisons en pierre, logées sous un château gascon du 13e s., qui domine la vallée. Quelques mètres et un ultime virage séparent l'entrée du hameau de l'accès à la propriété, via un discret chemin empierré qui aboutit en contre-bas à un espace enherbé où peuvent stationner plusieurs véhicules. À flanc de colline, face aux valons gersois presque toscans, les bâtiments, intégrés à leur environnement, se font quasiment invisibles. À l’abri de la végétation, seul un morceau de toiture dépassant d’une haie, laisse deviner la présence d’une habitation. Dans son prolongement, inscrit dans une perspective dessinée par un bouquet de tilleuls qui procure de l'ombre aux beaux jours, deux édifices bardés de clins de bois ont été édifiés récemment. Intégrés au parc, ils sont enclavés dans la colline. Entre eux, un escalier en béton s’élance vers la partie haute du terrain où sont établis le logis principal et la dépendance qui lui fait face. Dans un esprit provençal, des murets en pierre soulignent des restanques qui structurent le jardin et les nombreuses essences en grande partie méridionales. Depuis une terrasse adossée à la façade sud du logis, un escalier conduit à un vaste espace piscine, encadré d'une végétation luxuriante et exotique. Les bâtiments dominent différents espaliers complantés et des terres sur lesquelles s'étendent un verger et une prairie de quelque 1,5 ha bordée de sujets matures.

Le logis principal

Bâti suivant un plan rectangulaire, il est élevé de trois niveaux, chacun communiquant avec un espace extérieur. Autrefois composé de deux bâtiments séparés, l’un édifié au 13e s., à vocation de bergerie, l’autre au 19e s., il a fait l’objet d’une réhabilitation complète en 2003, avec pour objectif principal de créer une résidence fonctionnelle, inscrite dans son histoire, où les matériaux nobles se marient aux lignes sobres et un brin contemporaines. Pari relevé. La bâtisse présente des façades en pierre, rythmées de baies encadrées de linteaux en pierre de taille, droits ou cintrés pour trois d’entre eux. Un double rang de génoises vient souligner la toiture à double pente neuve, couverte de tuiles canal.

Le rez-de-chemin
Une fois franchie la porte d’entrée de couleur vert olive, assortie aux contrevents, qui vient rehausser la teinte des façades, le charme provençal et authentique qui règne à l’extérieur laisse place à une ambiance sobre et élégante et aux lignes et matériaux nobles. Le sol, revêtu de dalles marbrières noires, répond au plafond en voûtes catalanes. Côté sud, une suite prend place sous un haut plafond rampant et abrite, en enfilade, une vaste bibliothèque et ses espaces de travail, une chambre à coucher avec rangements, associée à une salle d’eau et des toilettes privatives. Commandé par le hall, le salon, paré d’une cheminée contemporaine, vient rappeler la situation de l’édifice via un rocher naturel en saillie en guise de décor. Dans le prolongement, une pièce, qui comprend actuellement la chaufferie et la buanderie, pourrait être convertie en cuisine pour permettre une vie autonome et de plain-pied à ce niveau.

Le rez-de-jardin
Il fait la part belle à la lumière et à un rythme de vie tourné vers l’extérieur. Une large terrasse, qui s'étend sur la largeur de l'édifice, est coiffée d'une tonnelle. Une double pièce sous voûtes catalanes comprend une salle à manger agrémentée d'une cheminée et une cuisine contemporaine équipée, aux lignes grises teintées d'un soupçon métallique. Côté évier, la végétation qui s'offre au regard via un grand châssis, renforce le sentiment d'immersion en pleine nature. Un escalier droit monumental, aux marches couvertes de dalles noires, assure la liaison entre les différents niveaux.

L'étage
Une volée de marches aboutit à un palier ouvert, souligné d'un garde-corps métallique. Il dessert trois chambres à coucher, sous plafonds de bois avec poutraison apparente, chacune associée à une salle de bain privative. Le première est dotée d’une douche à l’italienne, la deuxième d’une profonde baignoire, tandis que la troisième est équipée de doubles vasques, d’une douche à l’italienne, d’un espace de rangement et d’une terrasse aménagée au-dessus d'une pièce à usage de bûcher, d'où un petit escalier relie le jardin. Le sol à ce niveau est en parquet à lames larges.

Le studio

Situé à l'écart du logis principal, il peut être à usage de bureau ou d'habitation. Une baie horizontale, d'où la vue porte au loin sur le paysage environnant, se déploie sur toute la longueur du mur sud. Une terrasse couverte prolonge la pièce.

Les garages et ateliers

Édifiés récemment et toujours sous garantie décennale, les deux bâtiments sont élevés de deux niveaux et coiffés d'une toiture à double pente. Ils sont adossés à la colline et bardés de clins de bois. Le premier abrite un garage au rez-de-chaussée et une pièce indépendante à l'étage, accessible depuis le niveau du jardin supérieur, à usage de salle de rangement aujourd'hui. Le second fait office de garage supplémentaire et d'atelier.

Le parc et la piscine

Le parc se déploie à flanc de colline sur quelque 1,5 ha. Il s'articule en plusieurs larges restanques peuplées d’essences méditerranéennes sur la partie haute, et plantées d'arbres fruitiers, d'une vigne, d'une prairie et de bosquets de chênes matures sur la partie inférieure. Il bénéficie ainsi de plusieurs ambiances, à vivre au rythme des saisons. La piscine de 14 m x 4 m, au béton peint de noir et aux margelles terracotta, semble suspendue à la colline. Elle est encadrée par une spacieuse terrasse en ipé, bordée de bambous.