Jalonné de propriétés de caractère, le parc de Maisons-Laffitte est devenu un lieu de villégiature privilégié et constitue un véritable îlot de verdure. La demeure, de style Napoléon III, est emblématique du patrimoine mansonnien, classique et harmonieux. Elle se situe dans un endroit calme, en face d’une réserve boisée classée et donne sur une allée arborée. Elle est également proche d’une école internationale réputée. Passé le portail ancien en fer forgé, un vaste terre-plein revêtu de gravier mène à droite à la résidence et en face à sa dépendance principale. Le parc de près de 3 500 m² est entièrement clos de murs et de haies vives. La demeure s’élève sur trois niveaux. Le corps principal, légèrement saillant, est devancé d'un perron accessible par quelques marches qui s’étirent tout au long de façade. Celle-ci est rythmée de grandes fenêtres, et comporte une porte surmontée d’un fronton. La toiture à quatre pans est couverte d’ardoises et ponctuée de six lucarnes. Une aile à gauche et en retrait s'élève sur deux niveaux. Elle est couverte d’un toit-terrasse. Elle présente un profond balcon que soutiennent deux colonnes. Les murs extérieurs ainsi que le soubassement sont couverts d’un enduit clair et marqués de chaînes d’angle. L’ensemble, bien que sobre, se distingue par son allure générale et l’harmonie de ses proportions. Deux dépendances à réhabiliter s’ajoutent à la propriété. Dans l’une, l’étage a été aménagé en appartement. La seconde, plus petite et discrète, se tapit à l’ombre d’un bosquet, au fond du parc.

La demeure

Elle développe environ 300 m² habitables sur trois niveaux. Les volumes y sont amples, les perspectives ouvertes sur la terrasse et plus loin sur la verdure. De nombreuses et grandes fenêtres à double vitrage ponctuent les deux façades principales. Si des travaux de rafraîchissement sont à prévoir, la maison présente de remarquables possibilités de restauration.

Le rez-de-chaussée
La double porte en verre donne accès à un vaste vestibule lumineux dont le sol est recouvert d’un carrelage blanc à motifs noirs. Il dessert les pièces de réception orientées vers trois expositions ainsi qu’une cuisine aménagée. Un escalier à gauche permet d’accéder aux étages, tandis qu’un autre conduit aux caves. Dans le prolongement se trouve une petite garde-robe, suivie de toilettes pour les invités. À droite, une seconde porte mène à la cuisine et à la salle à manger. En face de l’entrée principale, une porte à deux battants donne accès au salon. De plus de 35 m² et d’une hauteur sous plafond de 3,1 m, il est couvert d’un parquet à coupe de pierre et comporte une cheminée en marbre blanc qu’encadrent des murs garnis de boiseries. Deux grandes portes-fenêtres ouvrent sur la terrasse dallée qui longe la pièce, exposée au sud et en surplomb du parc. Un discret espace lecture, comme suspendu dans la verdure environnante, est éclairé par deux fenêtres fixes hautes, encadrées par deux colonnes. La salle à manger, baignée de lumière, dispose d’une troisième fenêtre fixe plus petite et d’une porte-fenêtre.
Le premier étage
L’escalier compte plusieurs fenêtres entre le rez-de-chaussée et le deuxième étage. Il débouche en face sur un premier palier qui ouvre sur une salle de télévision, susceptible de se transformer en un bureau ou en une petite chambre supplémentaire. À gauche se trouve une chambre de près de 21 m² avec une terrasse et trois grandes fenêtres que jouxte une salle de bains à rénover de 15 m² environ. Une deuxième chambre avec une cheminée – actuellement condamnée – et une salle de douche s’ajoutent au niveau. Les pièces de nuit bénéficient toutes deux d’une vue sur le parc.
Le second étage
Il se compose d'un dégagement bordé d'un placard intégré, de trois chambres, dont l'une avec terrasse et d'une salle de bains.
Le sous-sol
Doublement accessible depuis le vestibule ou le jardin, il présente une buanderie, une chaufferie et des espaces de rangement. Une cave voûtée permet de stocker des provisions et ravira les amateurs de vin.