Dans un hameau aux portes de Figeac, sur 5 ha, une ancienne ferme à réhabiliter
composée de plusieurs bâtiments et d’une maison de maître avec jardin clos
Causse-et-Diège, AVEYRON midi-pyrenees 12700 FR

Situation

La propriété se trouve à la lisière d’un hameau, dans un environnement rural paisible où alternent maisons anciennes, jardins clos, prairies et haies bocagères. Une route communale peu passante assure un accès facile tout en préservant la tranquillité du lieu. La proximité immédiate de Figeac, cité médiévale classée "Ville d’art et d’histoire", permet de bénéficier de ses services et commerces. Sa gare assure des liaisons quotidiennes vers Toulouse et Clermont-Ferrand. L’aéroport de Rodez se situe à quelque 45 min de route. Albi et Montauban sont à environ 1 h 30. Le secteur est réputé pour sa gastronomie authentique – aligot, fouace, fromages fermiers – et pour son patrimoine bâti de caractère, qui se retrouve au fil des villages et bastides environnants. Le rythme de vie reste mesuré, entre histoire médiévale, traditions campagnardes et douceur des paysages.

Description

L’ancienne ferme s’articule autour d’une maison de maître et d’un ensemble cohérent de dépendances agricoles, disposées de manière à former deux cours et un jardin clos de murs d’environ 2 000 m², en continuité avec un terrain d’environ 5 ha. La propriété n’a connu aucune transformation récente et offre ainsi la possibilité de redonner vie à une unité architecturale et paysagère préservée.La maison de maître compte près de 330 m² habitables sur deux niveaux. Au rez-de-chaussée, les pièces de réception – salon, salle à manger et cuisine – ont conservé leurs généreux volumes et leurs hauteurs sous plafond ; deux pièces supplémentaires et une chambre complètent ce niveau. À l’étage, un couloir distribue huit chambres, héritées de l’époque où la demeure accueillait une grande famille et du personnel. Enfin, sous la maison, des caves semi-enterrées occupent toute l’empreinte du bâtiment, tandis que les combles, d’une surface identique, attendent un nouvel usage.À la fois proches et légèrement en retrait de la maison, les dépendances – étables, ancienne porcherie, grange haute avec grenier et pigeonniers ainsi que deux garages et un hangar ouvert – témoignent de l’activité agricole passée. Leur disposition en parallèle et en équerre compose un véritable hameau privé tandis que leurs toitures de tuiles et murs de pierre blonde créent une continuité visuelle marquée.L’ensemble, qui ne dispose d’aucun système de chauffage ni de salles de bain, est à réhabiliter entièrement, laissant au futur propriétaire la liberté d’imaginer un projet à la mesure du lieu : maison familiale, résidence secondaire à proximité immédiate de Figeac, ou projet d’accueil dans une région au patrimoine bâti et paysager reconnu.

Le terrain, le jardin et les cours


Depuis la route qui traverse le hameau, l’ensemble apparaît comme un petit domaine rural autonome, protégé derrière ses murs de pierre. Les bâtiments s’organisent autour de deux cours successives, enherbées et arborées. À l’arrière, se déploient 5 ha de prairies, épousant la pente naturelle du terrain. Enfin, légèrement en contrebas, un jardin clos se dessine nettement, encadré de murs en pierre sèche. Quelques arbres fruitiers y subsistent ainsi qu’une retenue d’eau.

La maison de maître


Imposante par sa stature, ses façades régulières et sa toiture de lauzes à forte pente, son architecture traduit une double vocation, de résidence et de réception. Entièrement bâtie en pierre calcaire locale, elle prend selon les heures des nuances dorées ou rosées, typiques de la région de Figeac. Trois lucarnes à croupe rythment symétriquement chaque long pan. Deux hautes souches de cheminée se dressent aux extrémités ainsi qu'une troisième à l'arrière. La façade est ordonnée selon une composition symétrique : baies rectangulaires, fenêtres en bois majoritairement à petits carreaux, linteaux en pierre taillée. Côté cour, au centre, un escalier de pierre mène à la porte d’entrée, surmontée d’une imposte.
Le rez-de-chaussée
Passé une porte en bois massif encadrée de pierres de taille, l’entrée distribue l’ensemble du premier niveau. Le vestibule, central et entièrement parqueté, a conservé son plafond à poutres et solives apparentes ; ses murs portent des traces de décors peints, simulant des panneaux d’architecture. Un escalier en bois à demi-tournant mène au premier étage. La cuisine du logis se trouve à droite, vaste pièce traversante éclairée par deux baies aux encadrements en pierre. Une large cheminée en pierre, complétée d’un poêle, marque l’ancien foyer domestique ; le plafond est à poutres apparentes, le sol en plancher. Dans le prolongement de la pièce, une arrière-cuisine a conservé son évier monolithe en pierre et ses tablettes maçonnées sur deux côtés, un aménagement traditionnel des maisons de maître rurales de la région. Deux espaces attenants parachèvent cet ensemble de service.
Accessible depuis le vestibule et la cuisine, la salle à manger de l'habitation se situe dans l’axe de l’entrée. Dotée d’un sol en plancher et d’un plafond à poutres apparentes, elle est éclairée par deux baies. En enfilade, un salon a été aménagé dans l’angle sud de la maison. Il est orné d’un parquet à motif géométrique, de boiseries basses moulurées et d'une cheminée en marbre surmontée d’un trumeau sculpté ; trois ouvertures rythment la pièce : deux fenêtres et une porte-fenêtre, qui conduit à une terrasse en pierre dominant le jardin clos.
Enfin, à gauche du vestibule, une chambre occupe l’autre angle de la maison. Elle présente une cheminée surmontée d’un trumeau, des menuiseries d’origine, et jouxte une petite pièce, ancien vestiaire, éclairée par une fenêtre étroite à petits carreaux.


Le premier étage
Un vaste palier distribue huit chambres. Leurs sols sont revêtus de planchers en bois dont les lames portent l’usure du temps. Les fenêtres sont identiques à celles du rez-de-chaussée. Les cheminées, en pierre ou en marbre, sont pour certaines agrémentées d’un trumeau mouluré ou d’un panneau boisé. Tapisseries anciennes ou décorations peintes directement sur l’enduit donnent à chaque pièce sa tonalité. Certaines chambres sont traversantes ou situées en angle, profitant de deux ouvertures sur l’extérieur ; d’autres se font plus intimes, avec une seule baie centrée et une porte insérée dans une cloison en bois. Dans plusieurs pièces, des rangements intégrés, étagères murales et niches témoignent d’un usage domestique ancien et d'un souci fonctionnel. Les éléments d’origine sont nombreux : serrures forgées, menuiseries anciennes, poignées en métal, parquets, moulures. Chaque chambre possède des volumes simples et des proportions régulières, révélant l’organisation d’une maison de maître conçue pour allier résidence et gestion d’exploitation.

Les combles
Depuis le premier étage, l’escalier se poursuit jusqu’au dernier niveau qui, composé de plusieurs pièces, occupe l’intégralité de l’emprise de la maison. La charpente est visible dans toute sa hauteur : de longues fermes en bois massif montent à plus de 5 m, formant une structure régulière et rythmée ; les pièces de bois, équarries à la hache, dessinent un réseau de chevrons resserrés. Les importants volumes de ce niveau offrent un potentiel d’aménagement supplémentaire notable.

La cave
Sous la maison, une cave occupe la totalité de l’emprise du bâtiment. Elle est partiellement semi-enterrée et s’organise en plusieurs pièces qui communiquent entre elles. L’accès s'opère depuis l’entrée par un escalier intérieur, mais aussi directement depuis l’extérieur via un passage situé sous la terrasse en pierre. Plusieurs baies en permettent l’aération. Le sol, en terre battue, est resté brut et irrégulier. Un ancien four, les vestiges d’un pressoir et des traces d’aménagements passés témoignent de l’usage agricole et domestique de la maison – éléments de production et de stockage indispensables au fonctionnement d’une ferme de cette importance.

La première grange et son pigeonnier


En vis-à-vis de la maison de maître, de l’autre côté de la cour, se trouve une vaste grange en pierres posées en assises irrégulières. Plusieurs ouvertures témoignent des usages d’origine : une porte charretière en bois, encore en place, et quelques petites baies qui permettaient l’aération. À l’extérieur, un ancien puits couvert jouxte l’entrée tandis que, sous le large débord de toiture, un appentis s'adosse au bâtiment ; son extrémité, enfin, est formée d’un pigeonnier coiffé d’un toit à quatre pans.
L’intérieur conserve la structure d’origine : une charpente en poutres massives, laissée apparente, soutenue par des poteaux en bois équarri. Les murs portent par endroits des traces d’enduits anciens. Une échelle de bois mène à un espace de stockage en partie haute, accessible également par l’extérieur. Les râteliers, niches et étagères encore présents indiquent que la grange abritait autrefois les animaux, le matériel, le bois et le fourrage.

La deuxième grange et son pigeonnier


Située à l’arrière de la première grange, elle forme un volume rectangulaire en pierre couvert d’un toit à quatre pans et à forte pente, en tuiles plates anciennes. Au rez-de-chaussée, un volume voûté en berceau occupe la longueur du bâtiment. Au niveau supérieur, accessible par un plan incliné extérieur, deux pièces de rangement commandent, via une échelle, un large espace de stockage du foin.
En outre, un hangar ouvert, en retour d’équerre, est accolé à la grange. Il est coiffé d’une toiture légère portée par de grandes poutres irrégulières, reposant sur des poteaux verticaux.
Enfin, à l’orée du pré qui longe le mur du jardin clos, un deuxième pigeonnier, de plan carré et surmonté d’une toiture à quatre pans, témoigne de la stature passée des lieux.

Ce que nous en pensons

Un lieu frappant d’intégrité, qui à ce jour n’a pas été adapté à des modes successives ou à des conforts passagers. Il en tire une qualité rare : offrir un point de départ intact. La propriété est restée fidèle à son histoire : la maison de maître et chacune de ses dépendances ont conservé leurs place, fonction et hiérarchie. Le cheminement dans les deux cours, puis le jardin clos et enfin les terres donne à lire distinctement la logique d’une ferme structurée. Rien n’a été déplacé ni ne cherche à se faire oublier : les volumes, sols, ouvertures, décors, traces d’usage sur les murs, rangements taillés dans la pierre ou dans le bois racontent une vie quotidienne où la demeure bourgeoise côtoyait l’activité agricole. Certes, une réhabilitation est à entreprendre. Mais elle s’inscrira dans une matière juste et équilibrée : pas de choix malheureux ou de transformations intempestives à effacer, seule une suite d'envergure à écrire.

Vente en exclusivité

400 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 879671

Surface cadastrale 5 ha 19 a 6 ca
Surface du bâtiment principal 490 m²
Nombre de chambres 8
Surface des dépendances 500 m²

Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseillère

Caroline Caron de Panthou +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.