Derrière une élégante entrée - composée d’un portail et d'un portillon en fer forgé – une petite allée pavée conduit à la résidence et au premier jardin, clos de murs et ponctué de nombreuses essences végétales, notamment un noyer d’Amérique. Avec ses grands panneaux de crépi rose et ses volets en bois verts, la « Villa rose » est emblématique du classicisme de l’architecture parisienne. La symétrie de la façade, élevée de deux niveaux et scandée de trois travées, avec en son centre l’embrasement mouluré de la porte d’entrée accompagné de son oculus, emprunte quant à elle à la douceur de l’architecture italienne. À chacun des niveaux et travées se trouvent des baies doublées de fenêtres à grands carreaux aux menuiseries anciennes ou renouvelées. L’autre façade donne sur le second jardin. Un accès est abrité sous un petit auvent. Enfin, en lisière de l’habitation, ceinte de clôtures mitoyennes, se dresse un appentis, aujourd’hui converti en une petite dépendance.

La maison

Le rez-de-chaussée
L’accès se fait par un petit couloir qui distribue plusieurs pièces. D'un côté, se trouve un premier salon au plafond mouluré et aux murs habillés de lambris d’appui décorés en marbre peint. De l'autre, un grand salon s'étend sous un plafond mouluré. Une cheminée au manteau de style classique en marbre sculpté et au contrecœur en brique est agrémentée, pour partie, de lambris d’appui et doublée d’un placard savamment décoré. À l’extrémité du couloir, une cuisine équipée ouverte donne sur une baie renouvelée. En face, un escalier mène aux étages, une ouverture donne accès à la cave et une porte dissimule la chaufferie. Enfin, l’extrémité du couloir traversant accède au second jardin.
Le premier étage
Il est accessible via un escalier en bois à un noyau et quart tournant, bordé d'un mur décoré en marbre peint. Un palier parqueté à points-de-Hongrie distribue une première chambre, parquetée à coupe perdue, avec une cheminée en marbre noir. La pièce est baignée de lumière grâce aux menuiseries renouvelées. Se succèdent, autour du palier, un large dégagement vers une première pièce d’eau, avec douche et poutres apparentes peintes, puis vers une salle de bains renouvelée, avec double vasques et baignoire. Enfin, une ample seconde chambre est parquetée en bois à coupe perdue. Eclairée d’une large baie lumineuse, elle donne accès à une petite buanderie au sol en tomette, éclairée par un occulus et communicante avec la première chambre.
Le second étage
L’accès se fait au moyen d'un nouvel escalier aux marches en bois et muni d'une rampe, au plafond haut garni de poutres apparentes. Le palier distribue une chambre avec poutres apparentes. Un placard intégré révèle le mur originel et ses poutres en bois. De l’autre côté, une vaste chambre au plafond cathédrale en soupente est doublée de toilettes. Le nom de l’ébéniste est inscrit sur la porte en bois massif d’époque. La pièce jouxte une petite buanderie. Le sol est en tomette sur tout l’étage.
La cave
Accessible depuis l’intérieur, elle comprend un espace voûté et rénové, recouvert d’enduit. Le sol est dallé en pierre.

Les jardins

De part et d’autre de la maison, ils sont clos de murs et de clôtures mitoyennes. Ils sont tous deux luxuriants et plantés de multiples essences d’arbres, pour mettre la propriété à l’abri des regards. Une terrasse en bois est installée dans le premier espace vert, au pied de l’entrée de la demeure.

Le jardin