Ancien relais de poste édifié en 1890, la longère développe près de 222 m² et compte huit pièces. Orientée plein sud, elle s’inscrit dans un jardin clos de plus d’1 ha, en partie boisé, où les arbres puisent leurs racines dans les nappes alimentées par l’Essonne. L’entrée s’effectue du côté du jardin paysager. Bordé de haies, d’un tilleul, de rosiers et de lilas, il encadre une large terrasse en gravier fin et son puits. Élevée en partie sur la roche, la demeure arbore une toiture de tuiles de terre cuite et des façades de moellon aux pierres apparentes, ponctuées de baies à petits carreaux doublées de volets en bois blanc. Deux niveaux, dont l’un sous pente, composent l’ensemble, rythmé de lucarnes et de fenêtres de toit. Plusieurs porte-fenêtres, y compris à l’étage, ménagent un accès direct aux terrasses et au jardin.

La maison

Elle réunit tous les attributs propres aux maisons de campagne : sols en tomettes de terre cuite, murs de pierre et poutres apparentes, ainsi qu’une cheminée imposante. Dans certaines pièces, comme la cuisine ou la salle de bains, la roche affleure et rappelle l’assise originelle de la bâtisse. Elle témoigne de l’identité du territoire, inscrit dans la réserve de biosphère de Fontainebleau et du Gâtinais.
Le rez-de-chaussée
L’accès à la maison s’effectue soit par la cuisine, précédée de quelques marches en pierre, soit par une porte-fenêtre qui donne sur un vestibule avec toilettes, local chaudière et réserve. Articulé autour d’un vaste salon cathédrale dominé par une imposante cheminée de pierre, le niveau se prête aisément à une vie de plain-pied. Les murs de pierre et les poutres de chêne foncé y composent une atmosphère rustique.
Il distribue, de part et d’autre, trois petites chambres dont deux en enfilade – qui pourraient être réunies en une seule – et une troisième qui sert d’aujourd’hui de bureau. S’y ajoutent une buanderie, une cuisine, une salle de bains, des toilettes et divers espaces de rangement. La cuisine prolonge cette ambiance chaleureuse avec son sol de tomettes en terre cuite, sa cheminée avec four à bois et sa crédence d’anciens carreaux de ciment bleu et blanc.

L'étage
Un escalier de bois conduit à une coursive qui domine le salon et conduit à une petite terrasse à l’arrière de la maison, ainsi qu’à une mezzanine, aménagée en bureau. De part et d’autre, deux espaces nuit se répartissent, dont l’un accessible par quelques marches dissimulées derrière la cheminée. Un palier y distribue une salle de bains et une antichambre qui pourrait servir de garde-robe, avant d’accéder à une chambre principale. D’une vingtaine de mètres carrés sous pente, celle-ci révèle ses murs de refend en moellon.
De l’autre côté de la mezzanine, une chambre avec parquet et éclairée par des lucarnes et fenêtres de toit est prolongée d’un escalier extérieur en pierre avec accès direct à la terrasse et au jardin.

L'abri de jardin

D'une soixantaine de mètres carrés, la dépendance attenante à la maison compte un abri de jardin qui peut accueillir une voiture. Au-dessus, un étage sous pente, non aménagé, pourrait servir d'espace de rangement supplémentaire.

Le jardin et ses bois

Le terrain de plus de 11 000 m² se partage, devant la maison, en un jardin paysager et à l'arrière, en une partie boisée avec ses chaos de pierre. Chênes et châtaigniers y prennent racine.