Dans le Cotentin, proche de Valognes et de sa gare,
un manoir du 16ème siècle, parfaitement rénové
Valognes, MANCHE basse-normandie 50700 FR

Situation

Dans une vallée bocagère de la péninsule du Cotentin, la propriété est juchée sur les hauteurs, à une petite vingtaine de minutes des plages de Saint-Vaast-la-Hougue ou du port de Barfleur. Aussi appelée « le Versailles normand », Valognes est à proximité avec tous les commerces et services. Paris est à 3h environ.

Description

Quelques substructures castrales du 12ème siècle sont encore visibles, dont des arcs gothiques et oubliettes. Elles attestent d’une occupation des lieux dès le Moyen-Âge. Remanié à la Renaissance, le château est ensuite peu à peu devenu une villégiature. Des baies à meneau sont ainsi installées au 16ème siècle, ainsi qu'une tourelle et un porche d’entrée au début du 20ème siècle. Accessible par deux entrées de chaque côté, le corps de logis est aujourd’hui agencé sur un plan en « L ». À l’avant du manoir, la tourelle fait la jonction aux deux ailes du bâtiment. Une maison s'élève dans son prolongement. À l’arrière, une large cour gravillonnée ouvre sur deux rangées parallèles de dépendances. Un puits circulaire est creusé au centre. Au-delà, une autre bâtisse indépendante était probablement occupée par l’ancienne boulangerie seigneuriale. L’ensemble de la propriété forme un espace composite et varié, organisé en « U ». Toutes les couvertures en parfait état sont en ardoise traditionnelle. Au-delà des bâtiments agricoles, le parc constitue l'enclos du domaine. Il s’étire doucement en faible déclivité sur plus de quatre hectares de haies bocagères, de prairies et de pâturages enherbés.

Le manoir

Depuis une allée bordée d’imposants piliers puis de hauts arbres, le manoir est un ensemble composite, qui retrace différentes périodes historiques et architecturales. Il fut notamment la propriété d’un célèbre sculpteur, dont la statue d’un Roi de France orne la cour pavée d’un musée parisien. L'édifice présente des façades aux murs de pierre jointoyés. Toutes les huisseries en bois, portes à caissons, principales ou secondaires, sont revêtues d’une teinte ocre jaune. Les deux côtés du logis sont percés de deux rangées d’imposantes baies à meneau, ainsi que d'une lucarne jacobine. Une fois passés le porche et la première enceinte, la façade côté tour est prolongée de part et d’autre d’une seconde enceinte. Vers les dépendances, elle ouvre de l’autre côté sur un porche. Celui-ci est coiffé d’une voûte semi-circulaire et donne accès à une cour pavée, premier niveau du logis. La seconde enceinte prolonge la parcelle depuis une terrasse à l’arrière. Un jardin paysager y est dessiné. Un escalier en pierre donne directement accès au deuxième niveau du logis. À sa suite, un bâtiment agricole permet d’accéder à la cour gravillonnée. C’est côté cour que l’entrée la plus ancienne permet d’accéder au premier niveau du corps de logis.


Le rez-de-chaussée
C’est à ce niveau qu'est située l’entrée la plus ancienne. Elle donne accès à un couloir d’escalier en pierres patinées par les siècles et sous voûte cintrée. Celui-ci est souligné par des pilastres en pierre apparente et de style dorique. Immédiatement sur un côté, un ancien cellier aux poutraisons apparentes est aménagée en salle de jeu. De l'autre, un spa a été aménagé et donne accès à l’étage supérieur. Le vestibule débouche sur le premier étage, accessible aussi par l’extérieur depuis l’escalier de la terrasse du jardin. Les murs sont revêtus d’un enduit à la chaux dans les tons ocre et les huisseries peintes en petit gris. Une autre entrée dans la cour pavée donne accès via un vestibule à la salle devenue salle à manger ainsi qu'à la cuisine et une arrière-cuisine.
Le premier étage
L’escalier conduit à une première pièce directement située au-dessus du cellier. Un plancher rustique en chêne recouvre l’ensemble. Deux baies à la française et à petits carreaux apportent une double-exposition. Vestige du château médiéval, une large cheminée, certainement remaniée au 17ème siècle s'élève jusqu’au plafond, aux poutraisons peintes. Les pilastres qui encadrent son trumeau de pierre sur enduit ocre, rejoignent le plafond sur entablement. Le grand salon est situé de l'autre côté. Il est le résultat d’aménagements importants sur l’ensemble du corps de logis au 18ème siècle. La vaste salle est entièrement lambrissée. Près de l’entrée, une imposante bibliothèque grillagée avec placards bas court sur tout un mur. La salle est éclairée par six imposantes baies à la française qui se répondent par paire. Au sol, un parquet Versailles couleur miel est posé en quinconce. Toutes les boiseries à panneaux droits sont soulignées par des bleus et blancs pastel dans le goût de la fin du 17ème siècle. Des grisailles libres ou encadrées courent sur les corniches. Le plafond à la française est garni d’arabesques et de scènes paysagères faussement enchâssées sous médaillon révélé couleur or. C’est ici le règne du trompe l’œil. Sur le mur latéral opposé à celui de l’entrée initiale, une cheminée en marbre gris veiné d’époque Louis XIV. Elle est surmontée d’une glace au mercure. Accessible par une double porte, un petit salon d’étage fait actuellement office de chambre. Comme dans le grand salon, les cache-radiateurs et les persiennes intérieures garnissent les murs. Ici, les cimaises peintes en gris Gustavien sont relevées par un papier peint fleuri aux tons jaune et rouge cerise. Une cheminée en pierre peinte en bleu nuage, aux formes chantournées et au manteau galbé occupe l'un des murs. La pièce profite d'une double exposition et d'un double accès. À sa suite, une spacieuse salle de douche est recouverte d'un sol ancien. Elle est redécorée dans le goût du 18ème siècle, avec double vasques et placards intégrés. Un escalier à vis ancien fait la jonction entre les deux ailes du corps de logis. Quelques degrés supérieurs donnent accès à mi-étage sur un long couloir, qui dessert deux chambres. L’une d’elle est posée sur un parquet Versailles. Elle est garnie d’une alcôve de style Louis XV avec placards de boiseries de part et d’autre. À sa suite, une salle de bains avec vasque et sol en pierre. Les corniches gris vert y épousent avec délicatesse le papier peint à raies dorées sur fond rouge de style directoire. Au bout du couloir, une vaste salle est occupée par une piscine chauffée. Un escalier donne accès au pool house, à un sauna puis à un spa.
Le deuxième étage
L’escalier à vis accède directement à une chambre sur parquet avec poutraisons apparentes et cheminée rustique. À sa suite, une salle de douche garnie d’un papier intissé rouge et or. Des placards et penderies sont aménagés. Une lucarne jacobine ouvre les perspectives sur la vallée.

Les autres bâtiments de dépendance

Dans le prolongement du corps de logis elle ferment la cour. Elles se composent d’anciennes écuries pavées et d’un garage. Un grand bâtiment d’exploitation agricole fait plus loin office de remise. À l’arrière, un bâtiment coiffé d’une toiture en bac acier est à usage de hangar agricole. Deux autres bâtiments, certainement antérieurs au 19ème siècle sont séparés des constructions principales. Autrefois occupés par la boulangerie et la maison de gardien, ils nécessitent une complète rénovation.

Le parc

Au-delà des bâtiments et à recréer, la parcelle s'étend sur les pentes douces de l’éminence de la propriété. Au-delà de la cour gravillonnée, les pelouses laissent place à des espaces de pâquis sur lesquels sillonnent un petit cours d’eau. De nombreux chênes et châtaigniers procurent de l'ombre.

Ce que nous en pensons

Envoûtant et fort bien situé, un manoir qui incarne tout l'esprit du Cotentin, dans un mariage d'élégance et d’authenticité. À quelques encablures de la mer et telle la proue d’un navire surgissant du couvert végétal, l'édifice domine avec majesté le bocage alentour. Siège du ban seigneurial au Moyen-Âge puis villégiature aristocratique entre les 16ème et 18ème siècles, c’est aujourd’hui une grande maison de famille. Dissimulée dans ses quatre hectares de parc clos, la propriété attend qu'un nouvel occupant vienne parachever l'ambitieuse rénovation déjà amorcée dans le logis, au décor raffiné et chaleureux.

975 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 504958

Surface cadastrale 4 ha 61 a 18 ca
Surface du bâtiment principal 370 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 600 m2
dont aménagées 100 m2



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Direction Régionale

Jean Gatellier +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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