Situation
Sur un territoire inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco, la commune témoigne d’un riche passé de batellerie ligérienne alors essentielle au commerce de Nantes à Roanne. L'axe constituait alors une liaison naturelle et preste entre deux villes majeures d’Anjou, Angers et Saumur. Une chapelle dédiée à saint Clément Ier, pape et patron des mariniers, y sera érigée en 1505 et l’église qui la remplace au 19e s. abrite aujourd’hui un musée en hommage à cet héritage culturel. La propriété est implantée en retrait de la levée, entre Loire et Authion où paysages verdoyants, terres en polyculture et ruisseaux s’entremêlent paisiblement. Les villes de Longué-Jumelles et de Saumur sont respectivement à 8 et 17 min par la route. L’accès à l’A85 est à 15 min et permet de rejoindre Paris en 3 h environ.
Description
Le manoir
Le rez-de-chaussée
Depuis la cour, orientée à l'est, une baie finement chanfreinée ouvre sur un vaste salon de 43 m² environ. Les sols y sont carrelés en terre cuite, tandis que les murs sont en pierre de taille et moellon apparents. Les poutres et solives sont également visibles. La cheminée, élevée en tuffeau, est flanquée de deux piédroits et d’une corniche de couronnement caractéristique des logis de cette époque. Portes à ferrures ou à plis de serviettes, menuiseries en bois, volets intérieurs et coussièges attestent d’une restauration minutieuse réalisée dans le respect des techniques et des matériaux traditionnels. D’un côté, une porte donne accès à une chambre avec salle d’eau et toilettes. Le jardin tourné vers l’ouest y est visible par un œil-de-bœuf en façade et une porte donne un accès indépendant depuis l’extérieur du manoir. De l’autre, une baie dessert une salle à manger. En enfilade, deux baies encadrent une cheminée et conduisent à la cuisine. La diversité des teintes et des motifs des tomettes dans ces trois pièces est remarquable et n’altère en rien la cohérence de l’ensemble. Traversants, ces différents espaces disposent tous d’un accès à l’extérieur, vers la terrasse et le jardin ou sur la cour.
Le premier étage
En retrait du salon, un escalier élevé en tuffeau aux marches pavées d’ardoise est éclairé par une baie vitrée enchâssée sous des colombages aux nuances bleutées. Il évoque un espace autrefois ouvert et ouvre un point de vue dégagé sur le parc. Il mène d’une part à une suite indépendante de 47 m² environ en triple exposition avec tomette au sol, cheminée en tuffeau, pierres et poutres apparentes. D’autre part, un couloir dessert deux autres chambres, dont l'une avec salle d’eau.
Les combles
D’une superficie d’environ 73 m² au sol, avec charpente apparente, ils ont récemment été isolés et raccordés à l’eau, à l’électricité et au chauffage. Les travaux de finition seront à réaliser selon la destination envisagée pour cet espace.
Les dépendances
Initialement, elles bordaient la cour et fermaient le manoir à l’est. Elles sont aujourd’hui composées d’un ensemble de quatre bâtiments distincts. La grange dîmière et les anciennes écuries forment l’aile nord de la propriété et sont toutes deux construites en tuffeau et coiffées de toitures en ardoise. Légèrement distant de la cour du manoir, un vaste bâtiment est à réhabiliter et représente un potentiel de développement important. Un autre plus modeste a été restauré avec la même exigence que l’habitation principale et constituait autrefois la boulangerie. Il abrite une cheminée, un four à pain ainsi qu’un potager, ancêtre du fourneau. Dans le prolongement de ce dernier, une cuisine d’été est aménagée dans les murs en ruines creusés par les boulins d’un ancien pigeonnier.
Le jardin
Lilas, chèvrefeuilles et jasmins s’élèvent devant le manoir à l’emplacement de l’aile sud aujourd'hui disparue et ferment la cour enherbée. En face, une vigne lézarde sur les écuries bordées de lavande. À l’arrière, proche d’un noyer ancien, une terrasse est accessible depuis la salle-à-manger et forme un refuge estival ombragé. Cerisiers, pruniers et poiriers sont plantés dans le verger orienté sud, par-delà lequel l’horizon s’ouvre sur la campagne. Un puits artésien assure l’arrosage du parc paysager.
Ce que nous en pensons
Dans les paysages millénaires du Val de Loire, terre d’histoire et de tradition, une authentique seigneurie du 16e s. objet d'une campagne de restauration exemplaire au cours des vingt dernières années. De tuffeau et d'ardoise, l'ensemble compose un élégant tableau de l'architecture nobiliaire, magnifié d'un grand parc fleuri et arboré. Aucun travaux n’est à prévoir dans le manoir, lumineux et aujourd'hui assorti de tout le confort moderne. Les dépendances ouvrent quant à elles des perspectives d’aménagements complémentaires pour une éventuelle activité d'accueil ou de réception.
895 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 201653
Surface cadastrale | 1 ha 49 a 8 ca |
Surface du bâtiment principal | 260 m2 |
Nombre de chambres | 4 |
Surface des dépendances | 360 m2 |
dont aménagées | 20 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.