Proche de Guérande et de La Baule, au calme absolu,
un vaste manoir, ses dépendances et ses bois sur plus de 3,5 hectares
Guérande, LOIRE-ATLANTIQUE pays-de-loire 44350 FR

Situation

Parmi les plus belles villes médiévales de l’Ouest de la France, Guérande est située à 10 km de La Baule, d'où le TGV dessert Paris en trois heures. Elle est aussi à mi-chemin de Nantes et Vannes, à environ une heure de voiture. La cité est membre du réseau des 150 Villes et Pays d’art et d’histoire et peut compter sur de nombreux attraits touristiques : marais salants, proximité de plages réputées et du Parc naturel régional de Brière.

Description

Depuis la route, une rabine s’enfonce sur plus de cinq cents mètres. Le manoir surgit alors au milieu d’un espace boisé protégé. Deux piliers en maçonnerie surmontés d’une paire de lions sculptés soutiennent une grille en ferronnerie, accès principal à la propriété. Une porte piétonne est aménagée sur un côté. Les bâtiments, formant deux ailes parallèles, s'inscrivent dans une cour ceinte d'un haut mur de clôture en moellons de schiste. Le logis est flanqué de deux pavillons et développe 530 m² environ, partiellement aménagés. De l’autre côté de la cour, lui fait face une aile correspondant aux anciens communs sur presque 350 m² aménageables.
La cour avec allée circulaire, parterre de pelouse, plantation d’arbres de haute tige et massifs fleuris est bordée d’une serre ancienne.
Accolé à la façade côté est, le jardin de plus de 5000 m², planté de chênes communs, marronniers et charmes, est clos de hauts murs en pierre tandis que les hectares restants, composés de futaies traversées par l’historique allée cavalière, sont entièrement grillagés.
L’ensemble d’environ 3,7 ha, préservé de toute nuisance, est complété par un ancien four à pain, deux petits chenils, une grange en ruine, deux hangars de 140 m² et les vestiges d’une ancienne chapelle.

Le manoir

L'édifice est remarquable et constitue un élément important du patrimoine de la commune. Bâti au 17ème siècle et remanié au 18ème siècle, le logis est agencé sur un plan rectangulaire régulier. Sa façade à travées s'élève sur trois niveaux : rez-de-chaussée, étage carré et comble à surcroît. Il est flanqué au nord et au sud de deux ailes, nommées "petit" et "grand" pavillons, s'élevant sur deux niveaux.
Orientée sud-ouest, la façade sur cour du corps de logis est percée de trois travées de baies avec contrevents, couvertes de linteaux droits en granit. Le comble à surcroît est ajouré de deux lucarnes couvertes en plein-cintre de part et d'autre desquelles vient s'interrompre une corniche à denticules. Une lucarne pendante à fronton triangulaire ponctue le pavillon au sud. Deux lucarnes en tuffeau et deux fenêtres en ogive rythment la façade côté levant. Construit en moellons de granit avec chaîne en pierre de taille, le bâtiment est couvert d'un toit à longs pans en ardoise.
Le manoir a été en grande partie restauré : couverture, charpente, isolation des planchers, électricité, plomberie, système de chauffage, assainissement… Le corps central est lui en phase d’achèvement : deux pièces ainsi que le hall restent à enduire et les combles sont à isoler et à aménager.


Le rez-de-chaussée
Depuis la cour, l’entrée dans le corps central du manoir se fait par une porte à double battant vitrée en partie haute et ornée sur l'extérieur par un décor d'entrelacs en fer forgé. Organisé autour du vestibule et son escalier tournant en chêne daté de 1900 avec balustrades en fer travaillé, ce niveau est composé sur un côté d’une grande cuisine aménagée et carrelée et d’une salle à manger. Les deux pièces traversantes communiquent entre elles et sont baignées de lumière. Logée dans l’aile nord, la cuisine se distingue par sa cheminée en pierre et par ses poutraisons blanchies à la française. Deux portes vitrées à petits carreaux permettent de rejoindre la cour et le jardin. Accessible depuis un passage dallé de pierre d’origine médiévale, une arrière-cuisine à la température constante permet de conserver les denrées fraiches.
L’autre côté du rez-de-chaussée accueille deux pièces en enfilade. Dans le salon, les portes et lambris du 18ème siècle ont été replacés et le sol en travertin permet de laisser passer la chaleur d’un chauffage par le sol. Les murs, le plafond mouluré peint en blanc et la cheminée en marbre clair accentuent la douce luminosité diffusée par les baies traversantes avec une double orientation. En retrait, une discrète alcôve entourée de boiseries ménage une vue intimiste sur le jardin au travers de sa fenêtre en ogive. Dans la continuité du salon, la bibliothèque de style anglais est tapissée de rayonnages muraux en bois d’acajou. Le noyau de la pièce est une cheminée en bois finement sculptée datée du 19ème siècle. La lumière des larges baies est tamisée par de lourdes tentures. Les poutres apparentes sont rehaussées d’une couleur vert d’eau et le sol est couvert de carreaux en pierre naturelle.
Le premier étage
Le premier pallier dessert deux chambres symétriques et spacieuses à la lumière traversante et aux cheminées en marbre surmontées de glaces dans des trumeaux boisés. Les plafonds sont finement moulurés et le sol est parqueté de chêne de Bourgogne.
L’une est complétée par sa salle de bains tandis que l’autre partage avec une troisième petite chambre une salle d’eau comportant une baignoire et des toilettes indépendantes.
Le deuxième étage
Les dernières marches de l’escalier permettent d'accéder aux combles, composés de deux espaces de 27 m² et 50 m² environ, aménageables en chambres et vaste dortoir avec charpente en coque de bateau renversé. Cet usage potentiel est rendu possible par la présence d’une salle de bains et de toilettes indépendantes dont les tuyaux d’évacuation, d’eau et de chauffage sont en attente de raccordement.

Le petit et le grand pavillon

Accessible depuis la cuisine du corps central au nord, le petit pavillon s'élève sur deux niveaux. Le premier est occupé par la chaufferie tandis que l’étage développe deux espaces dont une pièce de 36 m² environ.
Prolongeant le corps central au sud, et bien que communiquant avec le logis, le grand pavillon compte un espace indépendant de 180 m² environ s’ouvrant sur un hall qui dessert deux espaces de 19 et 27 m² pouvant faire office de salle à manger et de cuisine. Une salle de douche avec toilettes complète le premier niveau.
À l’étage, l’escalier débouche sur un palier qui dessert d’un côté deux chambres à rénover de 13 m² chacune. À l’opposé, un grenier de 20 m² est surmonté d'une charpente du 16ème siècle avec un assemblage tenon et mortaise et pourrait accueillir une vaste salle de jeu.

La longère

Les vastes et anciens communs aux murs en pierre crépis et aux toitures à deux pans en ardoise ont gardé toute leur authenticité. Le garage en préau, les écuries et l’ancien logement des employés, qui comprends plusieurs espaces autonomes dont une grande salle de près de 42 m², se déploient tout en longueur sous une charpente culminant à plus de 7 mètres.
Les murs et la toiture sont en bon état d'étanchéité. Reconstitués, les planchers de l'étage permettraient au bâtiment de disposer de deux niveaux d’environ 150 m² chacun.

Le jardin

Sur une surface de 5300 m² environ, entièrement close de hauts murs en pierre, se mêlent arbres remarquables et vaste espace engazonné. Chênes communs monumentaux, marronniers, charmes côtoient des variétés anciennes d’arbres fruitiers : pruniers « mirabelle de Nancy » et d’Ostricourt. Un puits en pierre contribue à l’arrosage du potager tandis que les amaryllis veillent sur l’entrée de l’ancienne chapelle. La tradition décorative des jardins et parcs du 18ème siècle est ici préservée, avec la présence de statuaires d’oies qui donnent une perspective différente sur la façade arrière du manoir, orientée nord-est.

Les bois

Les espaces boisés ainsi que l’ensemble de la propriété font partie d’un Plan de Valorisation de l’Architecture et du Patrimoine et sont donc protégés. Les 3,7 ha ont été grillagés pour dissuader les chasseurs et pour préserver les déambulations des chevreuils qui osent s’y aventurer au soleil couchant. Les bois sont peuplés majoritairement de chênes et de feuillus. L’ancienne allée cavalière se distingue au travers de leur abondante frondaison.

Ce que nous en pensons

Sobre et élégant, un manoir aux airs de gentilhommière de campagne, témoin d'un certain art de vivre. Dans ces lieux empreints d'Histoire, l'atmosphère est chaleureuse et accueillante, comme savent l'être les grandes maisons de famille. Habitable dans la partie centrale, le logis permet d'ores et déjà de s'installer et de vivre confortablement, pour ainsi prendre le temps de réfléchir à l’aménagement des vastes espaces encore laissés libres. Au calme, le domaine est aussi très proche de La Baule et de son effervescence balnéaire.

1 542 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 239238

Surface cadastrale 3 ha 7 a
Surface du bâtiment principal 530 m2
Nombre de chambres 3
Surface des dépendances 343 m2

Voir le Diagnostic de Performance Energétique

Conseiller
Sud Loire-Atlantique

Nelly Richardeau +33 1 42 84 80 85

contacter

Partager

envoyer à un ami Pinterest linkedin Facebook

NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts et mesurer la fréquentation de nos services. En savoir plus