Dans la Vallée du Loir, sur plus de 7 ha,
un manoir du 16e s. restauré et inscrit MH
Tours, SARTHE centre-val-de-loire 37000 FR

Situation

Aux confins du Maine et de la Touraine, la vallée du Loir est renommée pour son patrimoine et son histoire. La propriété est située à mi-chemin entre Le Mans et Tours où le TGV dessert Paris-Montparnasse en moins d’1 h. L'aéroport de Tours - Val de Loire est à 40 min et l'autoroute A28 à moins de 10 km. La région profite d'un climat doux, le sol et les cépages y favorisent la production de vin. À quelques kilomètres, la forêt domaniale de Bercé s'étend sur plus de 5 000 ha. À 5 min, une petite ville compte tous les services, commerces et établissements scolaires, ainsi qu'une gare TER.

Description

Une petite route de campagne mène au milieu de prairies et de cultures sur un plateau en position dominante. L'allée d'arrivée, plantée de chênes d'Amérique, conduit à l'enceinte seigneuriale. Un espace de stationnement a été aménagé à proximité. La demeure se dévoile côté sud via un pont qui enjambe une douve en eau. L'ensemble des bâtiments est agencé autour d'une cour d'honneur. À l'est, derrière un haut mur en pierre et posé au bord de la douve s'étend un jardin arboré, entre autres de fruitiers. Au nord-ouest, entre le colombier et le logis, un passage enjambe à nouveau la douve où la vue porte sur des prairies parsemées de hauts arbres. Un petit bois planté se trouve également au nord-ouest des limites de la propriété. Des prairies également réparties enserrent l'îlot principal sur une surface d'environ 6 ha.
L'origine du domaine remonte au 14e s., quand les terres furent rattachées à la seigneurie proche de La Mothe d’Olbeau. Plusieurs familles vont se succéder au fil des siècles dans ce fief qui forme un ensemble autonome. Le logis a vraisemblablement été édifié au 15e s., puis agrandi et remanié entre la fin du 16e s. et le tout début du 17e s., notamment pour sa tour d'escalier et son pavillon central. C'est de cette période que datent toutes les cheminées, sans doute réalisées par un même tailleur de pierre. Au 18e s. le pavillon bas-arrière, à l’est, avec ses grandes baies, vient s'adjoindre au bâti et la façade avant, au sud-est, est transformée pour apporter de l'homogénéité à l'ensemble.
Au 16e s. diverses fortifications sont mises en œuvre telles que l’enceinte, avec ses angles ressortis, ses douves et ponts, une tour bastionnée et plus d’une vingtaine de meurtrières. Composée de métairies, d'un moulin et de bordages, la seigneurie comptait, au début du 20e s. près de 150 ha.

Le manoir

Le corps principal est flanqué de deux pavillons d’angle. Celui placé à l’est était dévolu à la salle du trésor au 18e s. À la même époque, l'aile orientale à l’arrière vient agrandir l'édifice. Le bâtiment est construit en pierre de moellon enduite et couvert d'ardoises. Les encadrements des baies, chaînes d’angle et corniches sont en pierre de tuffeau. De la campagne de travaux menée entre la fin du 16e s. et le début du 17e s., sont encore visibles les lucarnes à fronton triangulaire, les pilastres ioniques, l'escalier en vis en bois et les cheminées. Ces huit dernières années, des travaux de restauration ont permis de rénover les sols en terre cuite, les poutraisons à la française, les murs enduits et les cheminées d’origine en pierre de tuffeau dans quasiment toutes les pièces.


Le rez-de-chaussée
Il ouvre sur un large vestibule qui distribue de part et d’autre deux pièces exposées au sud : l’une est à usage de chambre à coucher avec, dans le pavillon, une salle d’eau et des toilettes, l’autre est un salon de musique avec un pavillon attenant. À leur suite, au centre du logis, se tient un salon spacieux avec, à l’est, une tour d’escalier qui distribue les étages. Côté nord, après le grand salon, une salle à manger lumineuse ménage des vues sur la douve et le paysage au loin. Un ancien escalier à balustres distribue l'étage côté ouest. À l’est, une grande cuisine forme une véritable pièce de vie avec un poêle à bois, un espace repas et une ouverture vers le jardin.

L'étage
Il est accessible via deux escaliers : l’un à l’ouest, ancien, en bois et d'origine, avec balustres, et l’autre à l’est, également en bois mais plus sobre, dans une tour d’escalier. Le niveau compte cinq chambres à coucher : une avec salle de douche et toilettes, deux avec salles de bains et toilettes. Les sols sont parquetés ou couverts de petits carreaux en terre cuite patinée, les poutres des plafonds sont apparentes, comme les pierres des encadrements de baies ou des cheminées. Les fenêtres, de formats divers, pour certaines à petits carreaux, sont fermées avec ou sans volets intérieurs.
Les combles
Ils sont accessibles dans la continuité de l'escalier de la tour située à l'est.

La basse-cour et les communs

Le pont nord est placé dans l’axe des communs, entre la fuie et le pavillon de la cave. Le passage se prolonge vers le sud, bordé à l’ouest par le long bâtiment des communs que ponctue le puits et qui s'achève par la grange. Chaufferie, étable, ancienne boulangerie, garages et diverses pièces se succèdent, surmontés de greniers. Un ancien colombier ou fuie daté du 16e s., de plan carré, de 6 m environ de côté, est bâti en maçonnerie de moellons enduits et coiffé d’un toit en pavillon sommé à l’origine d’un lanternon. La fuie a été aménagée au début du 20e s. avec, au-dessus du rez-de-chaussée, une ancienne chambre de domestiques. La pièce carrée aux murs en tuffeau est habitable. Des boulins sont encore visibles. 

Le jardin et les extérieurs

L’espace à l’intérieur des douves est réparti entre un jardin clos séparé par un haut mur en pierre et les cours basse et d’honneur aujourd'hui réunies. Dans le mur, un passage ouvre sur le jardin planté de vivaces et de roses anciennes dont l’une, la belle sultane, chantée par Ronsard, est encore cultivée. Des fruitiers, vignes, poiriers et cerisiers ombragent différents espaces et mettent à l’abri des regards une piscine hors-sol installée au fond. Au-delà du terre-plein bâti et des douves, une fois les deux ponts enjambés, des prairies parsemées de grands arbres placent le manoir au centre de ses terres. Au nord-ouest, se trouve un bois d’environ 1 ha, planté il y a une quarantaine d’années d'espèces de bois d’œuvre telles que des noyers, merisiers, chênes, hêtres et charmes. Une peupleraie est située au nord-est et un verger planté d’abricotiers, de pêchers et de pommiers a pris place au sud-est.

Ce que nous en pensons

Un domaine historique de la vallée du Loir, qui compose un tableau champêtre aux teintes automnales mordorées. L'élégant manoir rénové dissimule un intérieur confortable, baigné de lumière. L'ensemble est de belle envergure, décoré de nombreux éléments architecturaux d'origine. Les lieux sont propices à la vie de famille ou à l'hôtellerie touristique, pour découvrir les environs ou simplement se prélasser à la campagne. Grâce à l’eau, aux bois et aux prairies qu'elle comprend, la propriété forme un ensemble complet et autonome, parfait pour les amateurs d'agriculture ou d’élevage à petite échelle.

1 450 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 760830

Surface cadastrale 7 ha 39 a 65 ca
Surface du bâtiment principal 400 m2
Nombre de chambres 6
Surface des dépendances 420 m2
dont aménagées 35 m2

Conseiller
Sarthe

Catherine Boivin +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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