Entre Angers et Nantes, à 25 min au nord d'Ancenis,
un manoir Renaissance inscrit MH et son jardin à la française
Candé, LOIRE-ATLANTIQUE pays-de-loire 49440 FR

Situation

La propriété est implantée en région Pays de la Loire, à la frontière est du département de Loire-Atlantique, limitrophe de l'Indre-et-Loire. Diverses forêts sont accessibles à proximité, comme celles de Saint-Mars-la-Jaille, de Juigné et d'Ombrée. Le manoir se dresse sur la place de l'église d'un village d'un peu plus d'un millier d'habitants. Il est à 25 km de la ville d'Ancenis, qui borde la Loire et compte une gare TER et TGV ainsi que tous les commerces et services du quotidien. Par la route, Angers est à 45 min, Nantes à 48 min et Rennes à 1 h 15.

Description

Installé en bordure de la place de l'église du village au sud, le manoir est entouré à l'est et au nord par un jardin clos de murs. Son unique dépendance est située sur le côté est de la propriété. Édifié au 15e s., l'ensemble a largement été agrandi et embelli au siècle suivant, plus précisément en 1565, comme l'indique un cartouche en façade. À cette occasion, le logis a été notamment flanqué d'une importante tour d'escalier de plan carré couverte d'une toiture en pavillon. Le sommet de la tour présente une trompe, élément architectural typique de la Renaissance, qui supporte un petit escalier vers les combles. Le gros œuvre est en moellon de schiste appareillé d'un mélange de chaux et de sable. Les toitures sont en ardoise et les souches de cheminée qui les dominent en brique rouge. Enfin, les hautes façades sont percées de larges baies encadrées en pierre de tuffeau.

Le manoir


Le rez-de-chaussée
Sur le pignon ouest du manoir, la porte d'entrée commande un couloir. Il distribue tout d'abord une cuisine-salle à manger, avec une imposante cheminée au linteau et aux consoles en pierre de schiste dite « de Nozay », qui abrite un poêle en fonte. Le sol est carrelé en ardoise. Plus loin, le couloir dessert des toilettes, un local technique et une buanderie. Enfin, il débouche sur un salon, pièce centrale de la demeure, où deux colonnes ioniques font face à une cheminée en pierre calcaire du 18e s. Le plafond est à poutraison apparente et peinte, le sol carrelé en ardoise. Un pan de mur arbore d'imposantes peintures aux décors antiquisants. Une porte vitrée donne accès au jardin, une autre à un vestibule qui ouvre sur l'extérieur et à la tour d'escalier. Depuis cet espace, une marche mène à un grand salon, pièce la plus vaste de la maison, avec cheminée en pierre et plafond à la française. Le sol y est carrelé en terre cuite et les murs sont ornés de peintures de style néoclassique avec sphinges, trépieds, faux-marbres et médaillons, entre autres éléments de décor. Enfin, une porte ouvre sur un petit bureau-bibliothèque au sol en terre cuite.

Le premier étage
Il est desservi par un majestueux escalier Renaissance, aux marches de schiste. Un long couloir dessert les différentes chambres du niveau, dont deux sont orientées vers le jardin et deux autres vers la rue, très calme. La première, avec cheminée, est prolongée d'un dégagement vers une salle de douche et des toilettes. La deuxième chambre jouxte elle aussi une salle d'eau avec toilettes séparées. La troisième est complétée d'une salle de bains avec toilettes indépendantes. La quatrième, enfin, communique avec un salon où une cheminée est adossée à un mur. Les sols sont couverts de parquets à coupe perdue dans toutes les pièces.

Les combles
Au dernier étage, la tour d'escalier dessert deux grands greniers avec sol carrelé de tomettes carrées et charpente apparente. Un petit escalier sur trompe donne accès au sommet de l'édifice, où se trouve une petite chambre de garde de quelque 10 m².

La cave
Étendu sous une partie du manoir, l'ensemble remonte au 15e s., comme l'indique notamment un arc de porte en schiste.

La dépendance

Édifiée au milieu du 19e s., elle est construite en moellon de schiste enduit à la chaux et coiffée d'une toiture en ardoise. La travée centrale est marquée par un pignon au travers duquel une porte gerbière mène à un grenier. Les encadrements de baie sont en brique rouge. Le rez-de-chaussée comprend trois pièces : au centre, se trouve une remise ; d'un côté, un atelier d'artiste avec cheminée et sol carrelé en terre cuite ; et de l'autre, un garage. Au nord, enfin, sont accolés un appentis en bois ainsi qu'un petit pavillon en pierre autrefois réservé aux latrines. Ils sont tous deux couverts d'ardoise. La toiture de chacun de ces bâtiments est à rénover.

Le jardin

Il borde le manoir sur ses façades oriental et septentrional et a entièrement été repensé depuis peu. Les parterres réguliers, à la française, sont encadrés de murs en pierre, qui structurent les espaces. Arbres et arbustes taillés en topiaire ont été plantés, dont des cyprès, ifs et rosiers. Le jardin régulier surplombe en terrasse un espace plus sauvage, qui forme une prairie dont le point de fuite est marqué par deux alignements d'ifs coniques, vers le nord. Le tout est clos de murs en pierre de schiste du pays.

Ce que nous en pensons

Une demeure emblématique de l'époque Renaissance en Val de Loire, qui fut jadis le fief d'une illustre famille aristocratique de l'Ouest. Inscrite MH depuis 1968, elle a longtemps servi de presbytère avant d'être rachetée, restaurée avec goût et agrémentée d'un jardin à la française. Dominée par sa haute tour carrée, l'élégante bâtisse aux façades habillés de grimpantes dissimule un intérieur confortable, au décor bourgeois et raffiné, éclairé de nombreuses baies. L'ensemble est situé dans un bourg paisible et pourra aussi bien se faire maison d'artiste que villégiature ou que lieu d'hébergement touristique de belle facture.

689 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 900312

Surface cadastrale 5200 m2
Surface du bâtiment principal 250 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 100 m2

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Autour de Châteaubriant

Jean Luard +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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