Dans un hameau du Périgord vert, proche de la ville de Ribérac,
une chartreuse du 17ème siècle et sa maison d'amis dans un parc clos d'1 ha
Ribérac, DORDOGNE aquitaine 24600 FR

Situation

Dans le sud-ouest, situé entre deux des "plus beaux villages de France" que sont Aubeterre-sur-Dronne et Brantôme, le pays du Val de Dronne présente un paysage vallonné et verdoyant où alternent champs multicolores, moulins, églises romanes, ruisseaux, tourbières et bois. Le patrimoine bâti fut construit avec la pierre calcaire blanche locale qui le rend si particulièrement lumineux. C'est le territoire que l'écrivain anglais Edward Harrison Barker a sillonné, au 19e s., à pied et en canoë, un voyage qui sera relaté dans son ouvrage "Two Summers in Guyenne". Les commerces du quotidien sont à disposition dans un village voisin et la ville de Ribérac se situe à une vingtaine de minutes. Bordeaux est à moins de 2h et Paris à moins de 3h par TGV depuis Angoulême.

Description

En position dominante sur la vallée, la propriété, d'une surface d'un hectare environ, s'étend sur le plateau d'une colline, au cœur d'un hameau. Au milieu d'un parc entièrement clos de murs en pierre et relativement plat, le manoir, en forme de U, apparait comme une imposante demeure de la fin du 17e s., dont la cour intérieure fermée abrite une citerne et un remarquable tilleul séculaire en son centre. Sur le logis transversal orienté nord-sud, un pavillon central, coiffé d'un pigeonnier carré et d'un toit mansardé en ardoise, abritant le porche d'entrée, partage l'ensemble architectural en deux L très différents. Au sud du porche, l'habitation principale est composée de trois parties : l'extrémité du logis mansardé est raccordé en retour d'équerre au bâtiment principal élevé sur caves, aux murs plus hauts, et couvert en partie d'un toit brisé. Enfin, sur le pignon, se juxtaposent un pavillon plus ancien, également semi-enterré, et à la toiture abaissée, à trois pans, couverte de tuiles canal.
De l'autre côté de la cour, les anciennes dépendances s'étirent d'ouest en est, aujourd'hui transformées en gîte. Un puits fait la jonction avec la grange couverte d'un toit brisé, établissant ainsi un équilibre avec le porche et le logis.
Tout autour, le parc à l'anglaise, fleuri et boisé, est divisé par des murets en pierre sèche en divers espaces tels que piscine, verger, terrasse, jardins.

Le logis

Bâti en U, ses façades à l'appareil de pierres sont couvertes d'enduit clair laissant apparaître les chainages d'angle, et percées de baies rectangulaires avec fenêtres à petits carreaux. Certains encadrements sont sculptés ou en pierre de taille. La toiture mansardée est couverte de tuiles canal ou d'ardoises, et rythmée de lucarnes jacobines ou bombées.
Sur la façade enduite à la chaux, la porte de l'entrée principale en pierre taillée présente un décor vertical dépassant sur le niveau supérieur, augmentant ainsi la sensation de hauteur, avec un encadrement sculpté de pilastres portant une double corniche surmontée de deux épis fleuris.
Très proche des caractéristiques des chartreuses à pavillon central, le plan est pourtant inhabituel. En effet, l'habitation n'occupe pas la totalité de la base du U, ni le pavillon central, qui, étant le point focal de l'édifice, devrait abriter la pièce la plus noble. La raison vient peut-être de la présence d'un logis bien antérieur. Des vestiges montrent d'ailleurs la présence d'un manoir à cour fermée dès la fin du Moyen Âge.


Le rez-de-chaussée
Laissant deviner une hauteur de plafond rarement égalée en Dordogne, six portes-fenêtres percent le niveau et les huisseries, toutes en bois, sont surmontées d'une imposte à petits carreaux. Sous un plafond à la française, le hall d'entrée traverse la largeur du bâtiment. Sa grande surface lui octroie le statut d'un deuxième salon ou d'une galerie lumineuse. Il dessert, dans la partie la plus ancienne, deux chambres dont l'une garde les vestiges d'une cheminée et de placards médiévaux. Les murs chaulés, les solives peintes en blanc et le parquet clouté, de teinte claire, indiquent une restauration moderne et respectueuse de l'architecture. De l'autre côté du hall, la cuisine, le salon, la chambre principale et sa salle de bains, aux hauteurs hors normes, sont rythmés de cheminées de style Louis XIV décorées jusqu'aux plafonds, si bien que les portes, de taille standard, paraissent petites en comparaison. À l'intersection entre les deux logis mansardés, un vestibule abrite un remarquable escalier suspendu en pierre et bois menant aux combles ainsi qu'un plus vieil escalier en pierre descendant dans les caves ; il sert également de sas pour rejoindre la salle à manger. Celle-ci est traversante et lumineuse, restaurée et décorée avec soin. Derrière la cheminée, une petite pièce sert de vestiaire et de bûcher et permet de rejoindre la cour.
Les combles
Éclairée par un puits de jour et un fenestrou, une chambre est aménagée entre les pièces de charpente, sous le toit à la Mansart.
Les caves
Semi-enterrées sous l'ensemble du bâtiment constituant l'aile sud du manoir, elles sont accessibles par un escalier intérieur et trois portes donnant dans le jardin sud. Elles abritent une cave à vin, plusieurs pièces voutées côté cour, des remises, une buanderie et la chaufferie.

Les dépendances

La partie nord du L regroupaient autrefois l'écurie prolongée par des cuisines, le fournil, le puits et la grange mitoyenne au porche.


La maison d'amis
Aujourd'hui sur deux niveaux, un gîte a pris la place des écuries et les anciennes cuisines sont devenues une chambre. Le rez-de-chaussée est également composé d'une pièce de vie sous une importante hauteur sous les rampants, d'une cuisine, ainsi que d'une salle de douche. Un escalier mène à une deuxième chambre et une échelle mène à un boudoir en mezzanine. La maison est accessible depuis la cour ou, de manière plus indépendante, par une porte cintrée sur la façade nord, côté piscine.
La grange
Elle reprend les codes architecturaux extérieurs du logis avec son toit brisé ponctué de lucarnes à fronton tantôt circulaires, tantôt triangulaires. En revanche, l'intérieur n'est agrémenté d'aucune cheminée, ni plafond ni baie sur la façade extérieure, uniquement un vaste espace en terre battue resté dans son jus.
Le porche d'entrée
Surmonté d'un pigeonnier de base carrée et sous un toit en ardoise, il abrite une porte charretière et piétonne et constitue l'unique accès à la cour intérieure.

Le parc

En légère pente ascendante du sud au nord, il est divisé en plusieurs espaces par des massifs fleuris, des portails et des murs en pierre sèche tout autour du manoir : un verger, un jardin clos adossé au gîte avec sa terrasse, une pelouse et la piscine, un espace de jeu pour les enfants, un jardin fleuri et protégé au sud.

Ce que nous en pensons

De la fin du 15e s. jusqu'à aujourd'hui, une chartreuse d'apparence classique qui casse les codes par son caractère composite. Le mélange des époques, des styles architecturaux, des dimensions et des matériaux empêchent les yeux de se lasser. Son plan en U asymétrique, son logis en partie semi-enterré, ses toitures en tuiles canal, en ardoise, parfois brisées, ses hauteurs sous plafond hors normes apportent un cachet que l'harmonie n'a pas quitté au fil des restaurations.
Depuis sa fondation, seules trois familles - dont celle de Montozon jusqu'en 1920, et l'actuelle depuis 1989 - se sont succédé à la tête de la propriété, faisant des prochains occupants les quatrièmes à occuper les lieux.

750 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 881312

Surface cadastrale 9895 m2
Surface du bâtiment principal 343 m2
Nombre de chambres 4
Surface des dépendances 400 m2
dont aménagées 137 m2

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Conseiller
Périgord Blanc

Jonathan Barbot +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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