Dans le pays d’Auge, à deux pas de la Côte fleurie,
un manoir du 15e s., à 5 min de Deauville
Deauville, CALVADOS basse-normandie 14800 FR

Situation

Dans le Calvados, le pays d’Auge incarne la Normandie rurale, avec ses traditions agricoles et sa gastronomie. C’est une région naturelle célèbre pour ses paysages bocagers, ses vergers de pommiers, ses maisons à colombages et ses manoirs pittoresques. Les manoirs augerons, généralement construits entre le 15e et le 16e s., se distinguent par leurs pans de bois, leurs torchis et leurs soubassements en pierre. Lisieux est à 20 min et la Côte fleurie est au nord. Facilement accessible par la RN177, le manoir se trouve à 7 min de la gare de Trouville-Deauville, à 15 min de l’aéroport de Deauville-Saint-Gatien et à 2 h de Paris via l’A13.

Description

Depuis la rue, un portail en maçonnerie ancienne, inscrit MH, délimite l’emprise du manoir. Flanqué d'un mur d'enceinte, il ouvre sur un jardin arboré, autour duquel s’organise l’ensemble des bâtiments. Le plan s’articule autour de deux logis du 15e s. à pans de bois, classés MH en totalité depuis 2004. Le petit manoir est élevé de deux niveaux. Il s’implante en oblique par rapport au grand, élevé de trois niveaux et marqué en son centre d'une tour d’escalier octogonale en pierre datée du 13e s. Pignons et lucarnes animent les façades qui mêlent colombages, torchis et soubassements en pierre ou en brique, selon une composition en damier typique du pays d’Auge. Les toitures, à double pente et en tuiles plates, sont rythmées par des lucarnes en encorbellement sculptées. À l’extrémité du grand manoir, un ancien bâtiment agricole abrite un pressoir à cidre du 17e s. Le petit manoir est identifiable par une sculpture en bois qui figure une tête d’évêque sur un poteau d’huisserie. En vis-à-vis, une orangerie du 18e s. est aménagée pour l’accueil et les expositions.La vaste parcelle de la propriété s’étend sur un terrain clos et arboré dont la composition paysagère renforce la lecture du bâti. Deux dépendances sont situées en retrait, au-delà du petit manoir. Les jardins à l’anglaise, aux tracés souples, sont ponctués de massifs fleuris, d’allées et de zones plus boisées. Des fruitiers et bosquets bordent les murs, tandis que le mur de clôture, inscrit MH, assure la continuité visuelle avec les constructions.

Le grand manoir


Il est élevé de trois niveaux et construit en colombages sur soubassement de pierre, à l’exception de la tour octogonale, qui est maçonnée. Le troisième niveau est dans les combles. La toiture à double pente en tuiles plates est percée dans sa partie la plus haute d’une vaste lucarne sculptée. Les façades sont rythmées par des baies à petits carreaux. Deux pignons accolés en forte saillie animent la façade sur un côté. Le pressoir, à l’une des extrémités, est indépendant du logis.
Le rez-de-jardin
Une petite entrée sur la façade avant donne accès sur un côté à une cuisine et une vaste salle de séjour. Le sol est pavé de grandes dalles de pierre. Un haut plafond aux solives apparentes est soutenu par de puissantes poutres, soulagées à leurs extrémités par des aisseliers. La pièce est rendue lumineuse par trois grandes baies sur la cour. La tour d’escalier en maçonnerie se prolonge dans le bâtiment par un mur de refend. Dans la salle de séjour, une cheminée à la forme singulière est classée MH. Au-delà de la tour, une cave est accessible également depuis la cour.

Le premier étage
L’escalier dans la tour donne accès à une vaste chambre avec toilettes, garde-robe et salle de bains. Une cheminée semblable à celle de la salle de séjour, mais plus petite, occupe tout le mur de refend. La pièce donne accès en enfilade à une deuxième chambre doublée de toilettes, d'une salle de bains et d’un petit bureau dans l’un des pignons en saillie sur la façade. L’escalier donne accès ensuite à une vaste chambre. Celle-ci s’ouvre sur un dégagement duquel dépend une autre chambre quelques marches plus bas. De nombreux détails architecturaux et décoratifs sont visibles.

Le deuxième étage
L’escalier donne accès à un bureau équipé de toilettes et d’une salle d’eau, qui mène à trois chambres. La dernière est doublée d’une salle de bains. Enfin, quelques marches plus haut, l’escalier ouvre sur un vaste et long grenier qui occupe toute une partie du manoir.

Le petit manoir


Il est élevé de deux niveaux, en colombages sur soubassement de pierre et surmonté d’une haute toiture en tuiles plates. L’étage est situé dans les combles, ouvert sur la cour par une monumentale lucarne qui vient couronner une double porte d’entrée séparée par un poteau au visage d’évêque sculpté, qui constitue l’axe de symétrie de la façade. Quatre baies à petits carreaux se répartissent de part et d’autre. Le pignon sud à croupe est bardé de bois.
Le rez-de-jardin
Une vaste salle à manger et un salon, séparés par une cloison à pans de bois, sont accessibles depuis la cour par les deux portes de la façade. Les deux pièces traversantes sont rendues lumineuses par des baies de part et d’autre du bâtiment. De même, une cuisine tout en longueur est également traversante. Des plafonds aux poutres et solives apparentes surplombent la cuisine et le salon. L'ensemble des sols sont carrelés en terre cuite. Le salon et une première chambre ont des murs habillés à pans de bois. Au-delà du salon, un petit palier mène à une deuxième chambre, sur l’avant du manoir, puis à un escalier vers l'étage, avec des toilettes aménagées en dessous.

Le premier étage
En haut de l’escalier, un palier donne accès à un long couloir qui dessert toutes les pièces. Trois chambres se succèdent en façade, suivies d’une salle de bains équipée de toilettes. La première chambre est éclairée par une petite baie sur le pignon sud. Les deux autres sont éclairées par la grande lucarne en façade. Partout à l’étage, des éléments de la charpente apparaissent dans les plafonds et les cloisons.

Le pressoir


Espace sombre au sol gravillonné, il est situé à l’extrémité du grand manoir. Il est plus bas que la partie centrale du logis. Au rez-de-jardin, un pressoir complet est encore visible. Il comprend le tour à piler en granit avec une meule qui pivote sur son axe central. La presse à longue étreinte en bois du 17e s. est massive et bien conservée. Au-dessus, deux greniers occupent tous les combles.

L'orangerie


Datée du 18e s., elle occupe un long bâtiment en brique, coiffé d'une toiture en ardoise et habillé d’une végétation dense soigneusement taillée. La façade sur la cour est percée de hautes baies en plein cintre à petits carreaux, aux chaînages de brique ou de pierre blanche. À l’opposé, la façade s’articule autour d’une haute et large baie, encadrée de petites baies en demi-cercle. L'édifice comporte trois vastes pièces aménagées pour accueillir des expositions. La longue pièce centrale, au plafond à solives apparentes, est dallée de carreaux de terre cuite. L'une des autres pièces est parquetée, avec un faux plafond équipé de rails pour l’éclairage.

La première bergerie


Datée du 17e s., elle est élevée d'un niveau en colombages sur soubassement de pierre et surmontée d’une haute toiture en tuiles plates à quatre pans. Elle comprend deux pièces séparées.

La deuxième bergerie


À l’arrière et datée du 17e s., elle a été restaurée en 2020. Dissimulée derrière un vénérable saule pleureur, elle est élevée d'un niveau, en colombages sur soubassement de pierre et surmontée d’une haute toiture en ardoise à quatre pans percée d’une lucarne. Elle présente une double porte centrale et deux petites baies de part et d’autre.

Le jardin


Il s’étend sur environ 2000 m². Aménagé dans un esprit paysager ou à l’anglaise, il alterne entre bosquets, massifs fleuris et allées engazonnées ou gravillonnées. Une mare aménagée dans la partie basse du terrain sert de point d’eau et de refuge pour la faune locale. Le jardin des simples rassemble des plantes médicinales et aromatiques. Des roses blanches Iceberg bordent certaines zones, dans une touche végétale soignée. Ouvert à la visite, le jardin prolonge la lecture patrimoniale du manoir et offre un cadre structuré et vivant autour des bâtiments historiques de la propriété.

Ce que nous en pensons

Classé MH, le « manoir des Évêques » est l'un des édifices les plus emblématiques de l’architecture traditionnelle du pays d’Auge. Dans un état de conservation remarquable et riche d'une décoration raffinée, grand et petit logis sont habillés de colombages pittoresques, jalonnés d'éléments sculptés d'importance historique. Les volumes disponibles, répartis entre logis principal, dépendances et communs restaurés, permettent d’envisager plusieurs logements indépendants ou complémentaires. Le lieu peut accueillir une vie familiale, un projet d’accueil ou une activité culturelle, dans le respect de son histoire. Situé à Canapville, entre Lisieux et Deauville, le domaine conjugue les avantages d’une demeure de campagne, proche des centres urbains de Normandie.

2 750 000 € Honoraires de négociation inclus
2 619 048 € Honoraires exclus
5% TTC à la charge de l'acquéreur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 567034

Surface du bâtiment principal 200 m2
Nombre de chambres 11

Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseiller

Yann Campion +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.