Dans les terres de la presqu’île guérandaise,
un manoir du 16e s., ses dépendances et son parc de 10 ha
Guérande, LOIRE-ATLANTIQUE pays-de-loire 44350 FR

Situation

Située entre le parc naturel régional de Brière et l’océan, la cité médiévale de Guérande domine les marais salants. À la fin du Moyen-Âge, la ville connaît un âge d’or et plusieurs seigneuries se sont établies aux alentours. La propriété est issue de l’une d’elles, à 15 min de la gare TGV de la Baule-Escoublac, qui permet de relier Paris en 3 h et à environ 1 h de l’aéroport de Nantes-Atlantique. Les premières plages sont à 10 km.

Description

Le long d'une route secondaire bordée d’arbres, une grille marque l’entrée dans le domaine. Depuis un espace de stationnement, une allée mène jusqu’à la cour principale, autour de laquelle se déploient les constructions. Le pourpris a été établi à l'origine pour un seigneur de la presqu’île guérandaise et a été modifié et adapté au cours des siècles en plusieurs étapes : prolongement du corps de logis au 17e s., surélévation de l’aile en retour au 18e s., avant d’être rénové et modernisé au début du millénaire. À l’est, le logis principal du 16e s. est élevé de deux niveaux et un comble. Le bâtiment et son aile en retour composent un plan en équerre et sont reliés par une tour d’escalier placée dans l’angle. Chacun est couvert d’un toit à deux pans, terminé par un pignon découvert. Le prolongement du logis au sud est coiffé d’un toit en croupe. Au nord, deux ailes de communs datées du 17e s. sont construites de manière parallèle. Elles sont accessibles depuis une deuxième entrée à l’arrière. Un passage entre le manoir et les communs conduit vers un jardin intimiste. L'ensemble est clôturé par des murs, des haies épaisses, ou encore de grands arbres qui permettent de dissimuler la propriété des regards. Le bois s'étend de l’autre côté de la route de campagne.

Le manoir


À l’intérieur, une réhabilitation soignée a permis de mettre en valeur les éléments remarquables. Au sol, des matériaux nobles ont été utilisés, des tomettes au rez-de-chaussée, et des parquets anciens rénovés dans les étages. Au plafond, de nombreuses pièces ont des poutres apparentes, qui sont mises en relief par le fond blanc. Toutes les menuiseries intérieures et extérieures sont d’un rouge profond et saturé, entre carmin et brun, à la fois sobre et affirmé. La teinte contraste nettement avec la pierre granitique grise et claire des façades et vient souligner les baies.
Le rez-de-chaussée
Une fois la porte franchie, l’entrée se dévoile avec une grande hauteur sous plafond. Sur un côté, s'étend une cuisine, dont le fourneau a été installé dans une ancienne cheminée. Une porte dissimule une arrière-cuisine et une autre permet d’accéder directement à un coin repas abrité à l’extérieur. De l'autre côté de l'entrée, un salon est éclairé par une grande baie à petits carreaux sur la façade ouest. Toute la pièce est orientée vers une cheminée monumentale, qui s’impose par ses dimensions et la sobriété de son décor. Le faux-manteau est composé d’un linteau droit, taillé dans un seul bloc de granit à la surface bouchardée, qui repose sur des consoles légèrement moulurées. Au-dessus, un arc de décharge appareillé en pierre de taille vient renforcer la maçonnerie et souligne la largeur de l’âtre. La hotte, plus claire, est ornée en son centre d’un panneau rectangulaire mouluré, encadré d’un bandeau saillant. Cet emplacement devait être réservé aux armoiries de la famille. À côté sur le même mur, une petite porte discrète conduit à un bureau, situé dans le prolongement du corps principal réalisé au 17e s. Plus intimiste, la pièce est ouverte par deux baies au sud, surmontées par un linteau en bois et fermées par des volets intérieurs, eux aussi en bois. Depuis le salon, un large passage conduit dans l’aile en équerre, vers une salle à manger. La pièce carrée est plus basse de plafond et donne sur le jardin par plusieurs baies. Entre le hall d’entrée et la salle à manger, se trouve la tour qui abrite un escalier en bois daté du 19e s., en remplacement de l’ancienne vis médiévale en pierre d'origine.

Le premier étage
En demi-palier, une première chambre se retrouve au-dessus de la salle à manger. Dallée au sol de tomettes, elle abrite une cheminée en granit et donne sur le jardin via une baie. L’ascension se poursuit vers un palier à larges lames de bois, qui distribue deux ensembles. Sur un côté, le premier comprend une chambre sur cour, avec une cheminée au surplomb de celle du salon. Le manteau est formé de piédroits en granit simplement ciselés, qui supportent un linteau droit et dépourvu d’ornement. La hotte, réalisée en pierre calcaire, est ornée en son centre d’une coquille Saint-Jacques. Les murs sont habillés de boiseries, probablement ajoutées au 19e s. Quelques marches à descendre conduisent vers une salle d’eau avec une douche à l’italienne, une baignoire avec vue sur le jardin, et des toilettes. De l’autre côté du palier, le deuxième ensemble débute par des toilettes séparées, qui précèdent une salle d’eau avec douche et baignoire et un meuble double vasque, recouvert de tommettes. S'ensuit une chambre avec double exposition sur la cour et le jardin.

Le second étage
Comme au niveau inférieur, une chambre est d'abord aménagée en demi palier, avant d’arriver aux combles. Ils comprennent deux pièces en enfilade, dont un grenier à aménager.

Les dépendances


Les ailes de communs sont chacune composées d'un niveau de rez-de-chaussée, surmonté d'un étage de combles. Le premier bâtiment au nord comprend un logement de gardiens et deux granges en enfilade. Le second comprend deux logements. Ponctuées de lucarnes jacobines, les toitures sont à deux versants, à pignon découvert. Dans le prolongement oriental de l'aile méridionale, légèrement détachée de celle-ci, se trouve une chapelle, elle aussi coiffée d'un toit à deux versants à pignon découvert, surmonté au faîtage du pignon est d’une discrète croix en granit.
La maison de gardien
L’espace est composé au rez-de-chaussée d’une salle de séjour, d’une chambre, d’une salle d’eau. Un grenier est situé à l'étage.

La grange
Chacune des deux parties du bâtiment est éclairée par une lucarne, qui met en lumière une charpente de belle facture. La plus grande pièce comporte deux larges portes qui permettent de rentrer un véhicule. L'autre partie est munie d'une porte simple. Actuellement utilisée en espace de stockage, l'ensemble est de qualité et permet d’envisager d’autres usages.

Le bâtiment de dépendances
De part et d’autre d'un passage pour véhicules, il ferme la cour sur son côté nord et comprend deux logements sur deux niveaux, qui se rejoignent à l’étage. À l’intérieur, se retrouvent quelques éléments du logis principal, comme des sols en tomettes au rez-de-chaussée et des poutres apparentes. Le premier logement à l’ouest comprend une salle de séjour avec une cheminée en granit, une cuisine et une salle d'eau avec toilettes. Trois chambres et une salle d’eau sont aménagées à l'étage. Le deuxième logement est composé au rez-de-chaussée d'une pièce de vie avec une cheminée ancienne, d'une cuisine ouverte et de toilettes. Deux chambres, un bureau et une salle de bains occupent l'étage. Un couloir relie les deux logements.

La chapelle
Dans la continuité des dépendances, elle est aujourd’hui utilisée comme espace de stockage et comprend une pièce aménagée en cave à vin climatisée.

La remise
À l’extrémité, un espace abrite l’installation d’aérothermie pour le chauffage et la production d’eau chaude du manoir.

Le parc


Il est composé d’un jardin à l’arrière du manoir et d'un ensemble paysager structuré et soigneusement entretenu. Un étang poissonneux, alimenté par une source, est placé au centre. Ses berges douces et naturelles, sont ourlées de massifs de graminées et de plantes aquatiques. Non loin, une série de topiaires sont disposées avec régularité à l’ombre des pins, des chênes et des hêtres centenaires. Enfin, un espace de détente discrètement intégré au paysage comprend une piscine chauffée bordée d’une terrasse bois, une cuisine d’été aménagée avec un bar, un coin repas, un vestiaire et des sanitaires.
Le reste de la propriété se compose d’un bois d’environ 8 ha. Une ancienne allée cavalière le traverse et longe un étang. Le couvert forestier est principalement constitué de chênes et de châtaigniers. La faune y demeure préservée, aucun droit de chasse n’y est exercé.

Ce que nous en pensons

À deux pas de la mer et des célèbres marais salants qui ont fait la richesse de la région, un domaine emblématique du pays guérandais, avec son manoir du 16e s. et ses bois. Chaque pièce, chaque poutre du logis et chaque arbre du parc peut témoigner d’une histoire séculaire, qu'un passionné saura magnifier. L'ensemble est encore paré, à l'intérieur comme à l'extérieur, de nombreux éléments remarquables où la pierre de taille et le granit voisinent de vénérables boiseries. Par son envergure et la qualité de ses dépendances, la propriété peut se prêter à de multiples possibles ou rester le théâtre privilégié de retrouvailles familiales, dans un environnement intimiste et raffiné.

3 640 000 € Honoraires de négociation inclus
3 500 000 € Honoraires exclus
4% TTC à la charge de l'acquéreur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 824026

Surface cadastrale 9 ha 75 a 93 ca
Surface du bâtiment principal 324 m²
Nombre de chambres 7
Surface des dépendances 385 m²
dont aménagées 220 m²

Voir le Diagnostic de Performance Energétique


Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseiller
Ouest du Pays de Nantes

Benjamin Plassart +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.