Situation
Implantée dans l'est de la Seine-et-Marne, la propriété est à 90 km de Paris et à équidistance des villes de Provins, Coulommiers et Sézanne, situées dans un rayon de 20 km. C'est à La Ferté-Gaucher, à environ 8 km, que se trouvent les commerces de proximité, supermarché et prestations médicales. L'accès se fait par l’autoroute A4 de Paris jusqu'à Coulommiers. Le bus Seine-et-Marne Express n°17 rejoint la gare de Coulommiers avec un accès direct à la Gare de l'Est en 1 h. Le manoir est implanté au cœur d'un petit village resté authentique et desservi par une rue calme. Pas de commerces, mais un boulanger qui fait chaque jour sa tournée en camionnette pour livrer le pain.
Description
L'édifice est ceint d'une allée pavée qui s'élargit en terrasse prolongée d’un jardin devant l'un des pignons. Le corps de logis principal, élevé de trois niveaux hors caves, a été construit en 1786 ; les ailes postérieures, plus basses, hautes de deux niveaux, ont été ajoutées en 1900. Les façades du corps central sont appareillées en pierre et crépies ; la toiture, à la Mansart, est en tuiles plates interrompues à la ligne de bris par une bande d'ardoise qui sépare les deux pans. Côté parc, la façade ouvre par trois portes-fenêtres et une douzaine de fenêtres, complétées de sept lucarnes aménagées dans la partie basse de la toiture. Côté cour, se dénombrent également trois portes-fenêtres ainsi qu'une douzaine de fenêtres, deux lucarnes rampantes et deux autres, à croupe, en forme d'œil-de-bœuf dans leur partie vitrée. Une tourelle octogonale en brique et pierre, couverte de tuiles violettes et noires, donne l’illusion de l’ardoise avec un effet de rappel de la bande de bris. La petite tour est en avant-corps, accolée à la partie droite de cette façade du corps central.
Le bâtiment d'habitation
Le logis que forme le corps central présente deux accès symétriques côté cour. L'entrée principale se trouve immédiatement à gauche de la tourelle, dont apparaissent cinq pans de largeurs inégales. Le second accès dessert une suite indépendante qui communique toutefois avec le reste de l'édifice. Les façades sont percées de nombreuses baies.
Le rez-de-chaussée
L'entrée principale du manoir s'ouvre sur un vestibule desservant trois pièces avec accès à la tour qui abrite un escalier. Face à l’entrée se trouve un petit salon agrémenté d'une cheminée condamnée et de tomettes anciennes au sol. Une porte-fenêtre orientée vers le parc et une fenêtre éclairent la pièce. À droite de l'entrée se trouve la salle à manger avec cheminée monumentale en chêne, accolée à une cuisine communicante. Aménagée à l'ancienne donc à moderniser, celle-ci comprend une arrière-pièce, office ou cellier. La cuisine s'ouvre sur une petite cour flanquée d'un atelier. À gauche de l'entrée, le grand salon, traversant avec ses quatre fenêtres, bénéficie d'une luminosité optimale. Le sol est également recouvert de tomettes anciennes. Une cheminée monumentale en marbre permet de belles flambées dès l'automne. À gauche du grand salon, une seconde entrée mène d'une part aux caves et d'autre part à une vaste chambre éclairée d'une ample fenêtre à petits carreaux et dotée d'une garde-robe. Un bureau attenant et traversant avec deux fenêtres à petits carreaux et deux portes-fenêtres s'ouvre sur une terrasse dallée prolongée d'un jardin. La pièce est intimiste, avec son plafond à solives apparentes et sa cheminée en pierre agrémentée de colonnes. Une salle de bains avec vasque, bidet, baignoire et douche la jouxte ainsi que des toilettes séparées.
Le premier étage
Le palier d'accès au deuxième niveau fait face à la tour et à son escalier. Il se prolonge à gauche par un couloir qui dessert une première chambre lumineuse, éclairée de deux fenêtres et embellie d'une cheminée en marbre. Un coin douche a été aménagé dans cet espace. Une seconde pièce à coucher, nommée "chambre aux boiseries", présente un décor de lambris sur toute sa hauteur et une cheminée en marbre. Une alcôve accentue l'intimité des lieux. Une salle de douche est attenante. La chambre suivante bénéficie d'une garde-robe indépendante, d'une salle de bains et de toilettes. La quatrième chambre compte également pièce de bains et garde-robe. Pour finir, la cinquième chambre, située à droite du palier, est reliée à une salle de douche carrelée. À droite du palier, enfin, une pièce est aménagée à usage de bureau.
Le second étage
Le dernier niveau se situe sous les combles, autrefois affectés au personnel. Son extrémité droite a été aménagée. L'escalier de la tour débouche sur un petit palier ouvrant sur une chambre de 22 m² dont le sol est recouvert de tomettes anciennes, le plafond laisse apparaître poutres et solives, et les murs sont ajourés de deux fenêtres. Une salle de bains est attenante. Cette chambre bénéficie du chauffage au fioul, comme les niveaux inférieurs de la maison. Une deuxième porte à gauche du palier ouvre sur un grenier, qui n'est pas chauffé.
Un couloir dessert deux autres chambres parquetées, dotées chacune d'un point d'eau. Elles sont séparées du corridor qui dessert une pièce technique réservée au ballon d'eau chaude et deux petites chambres à rénover. Au fond du couloir, enfin, se trouvent des toilettes fonctionnelles, à rafraîchir.
L'aile droite
En retour d'angle du bâtiment d'habitation, s'étend une aile plus basse que le corps central, élevée de deux niveaux. La façade est appareillée comme le logis principal. Les toitures, à deux ou quatre pans selon les volumes de bâtiment, sont également en tuiles plates de pays. La partie centrale de l’aile présente une sorte de tour rectangulaire en saillie.
Le bâtiment de dépendances
Au rez-de-chaussée, une grande pièce aux poutres et solives apparentes et au sol de tomettes anciennes, correspondant à l'ancienne cuisine du château, communique avec la cuisine actuelle du bâtiment central. C'est une pièce à l'atmosphère singulière, qui prête à s'attarder ; un espace convivial, qui peut servir de salle à manger familiale ou d'atelier de peinture avec son ancien évier. Se trouve également au premier niveau une pièce d'entrée avec montée d'escalier, suivie d'une orangerie dans la partie centrale, puis d'une ancienne étable convertie en local à vélos ; enfin, un garage fermé avec deux emplacements et accès direct à la rue.
L'étage comprend une pièce à rafraîchir au-dessus de la serre, d'environ 18 m², et un grenier, d'environ 27 m².
L'aile gauche
Cette extension s'articule en retour d'angle à l’extrémité gauche du logis ; elle est élevée de deux niveaux comme l'aile située en face, le second abritant un grenier. Son appareillage est identique à celui du corps central, en pierre enduite, et sa toiture, en tuiles plates de pays, est à deux pans avec queue de geai côté rue.
Le bâtiment de dépendances
Le retour d'angle du bâtiment central débute par une dépendance qui compte un accès traversant vers le parc, un grenier desservi par une montée d'escalier et, derrière une porte, une petite pièce à usage de chaufferie. Le sol est pavé de tomettes rectangulaires et le plafond laisse apparaitre poutres et solives. Cet espace est prolongé de deux hangars en enfilade, le second étant équipé de toilettes. À l’extrémité de l'aile, côté rue, une entrée dessert un double espace autrefois utilisé en bureaux et à rénover. Les deux pièces anciennement à cet usage, au sol recouvert de tomettes ou autres carreaux, donnent sur la rue. Une volée de quelques marches débouche sur un lieu d'aisance, avec toilettes et lavabo. Une seconde entrée s’ouvre côté parc. Le sous-sol abrite enfin une cave.
Les espaces extérieurs
Côté cour, un espace engazonné est délimité par un pourtour pavé, qui borde les bâtiments. Une allée également pavée traverse la cour, reliant la porte piétonne à l'entrée principale du logis. Elle s'élargit en terrasse devant ce dernier, bordée à un angle par un petit massif de rosiers, près de la suite du rez-de-chaussée.
À l’arrière de la gentilhommière, le parc descend en pente douce. Deux volées de quelques marches, respectivement aux tiers et deux tiers du parc, rattrapent confortablement le dénivelé. La topographie offre une vue panoramique dégagée sur la campagne environnante. Un puits fermé avec son ancienne pompe demeure. Des houx géants, des tilleuls et un sumac de Virginie agrémentent la partie haute du parc, tandis que la partie médiane est plantée d'un verger, dont les pommiers et pruniers aux fruits abondants attestent la fertilité des sols. Le dernier tiers du parc s'étire jusqu'à l'emprise basse de la parcelle, où une porte désormais condamnée donnait autrefois accès au lavoir communal.
Ce que nous en pensons
Un manoir de village idéalement situé dans l'est de la Seine-et-Marne, au sein d'un hameau, qui peut s'enorgueillir de nombreux atouts : le caractère architectural de son logis principal, à la noblesse discrète, le calme seigneurial et autres attraits de la campagne environnante. Il s'étend en annexes aux multiples usages et son parc, d'aspect soigné et de superficie modérée, est d'une taille idoine pour l'agrément du regard, le repos de l'esprit, la promenade et la facilité d'entretien.
Si des rafraîchissements sont à prévoir dans les ailes, ces espaces offrent des potentialités notables, notamment celle d'y établir des bureaux, comme c'est déjà le cas dans une partie à rénover. D'autres aménagements sont également possibles, dont celui d'un logement pour amis ou hôtes de tourisme.
810 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 929616
| Surface cadastrale | 5483 m² |
| Surface du bâtiment principal | 519 m² |
| Nombre de chambres | 7 |
| Surface des dépendances | 600 m² |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.