Situation
Aux confins de la Brie et du Gâtinais, la propriété se trouve aux portes d'un petit village historique bâti autour de son église du 12e s., où commerces et services sont accessibles en 10 min à pied. Fontainebleau peut être rejointe en 30 min de route et Paris en un peu plus d’une heure, en voiture ou en train, au départ de la gare de Montereau-Fault-Yonne, située à 14 km.
Description
La gentilhommière
Elle est orientée à l’est dans le jardin et à l’ouest dans la cour. Côté jardin, un corps central est encadré par deux pavillons carrés en saillie. Il est prolongé sur un pignon par une petite aile qui abrite un garage pour deux véhicules sur lequel s’adosse une extension perpendiculaire plus basse qui s’achève par un pigeonnier à quatre pans qui fait face à son pendant. L’ensemble forme ainsi une cour parfaitement symétrique qui compte une terrasse et un petit jardin de buis et de rosiers. Deux escaliers, l’un en pierre et l’autre en brique, se font face et mènent au niveau principal. Une terrasse a été aménagée sur le toit de l’aile adjacente, qui sert de garage. Côté cour, en contrebas, un escalier à double révolution mène au niveau principal. Au centre de la façade, une ouverture en plein cintre donne accès au rez-de-jardin. Le niveau est également accessible par un pignon au moyen d’une porte en chêne massif encadrée de vitraux et sur l’autre pignon par une porte donnant sur l’ancien fruitier. Les murs sont en enduit à pierre vue avec un motif géométrique en gravier sur la façade ouest. La toiture, à pans multiples en croupe ou en demi-croupe, est en tuiles de pays, excepté pour le pan central du logis, côté jardin, qui est en ardoise. Les encadrements de baies, légèrement cintrées, sont en brique rose. Toutes sont garnies de portes et de fenêtres à double vitrage munies de contrevents en bois blanc.
Le rez-de-chaussée
Il se compose d’une entrée-salle de séjour qui ouvre, à droite, sur un grand salon, puis sur un bureau et, à gauche, sur un petit salon-salle à manger, sur la cuisine et sur une petite pièce nommée « la Volière », où se trouve un ascenseur. Les sols sont en pierre blanche à cabochons noirs dans l’entrée et la salle de séjour, et en parquet à bâton rompu en chêne massif dans les autres pièces, à l’exception de la cuisine et de l’entrée attenante, en terre cuite hexagonale. Deux grandes cheminées du 18e s. – en marbre blanc dans le grand salon et en pierre blanche dans la cuisine – ornent et réchauffent les pièces. Moulures, boiseries, portes peintes moulurées ou ajourées, papiers peints aux motifs végétaux ainsi que les teintes harmonieuses des murs, créent une atmosphère chaleureuse tout en ménageant des identités personnalisées pour chaque pièce. La cuisine, d’une superficie de 30 m² environ, bénéficie de trois expositions différentes. Deux portes-fenêtres donnent sur une terrasse et une piscine. Un grand îlot central, une table devant la cheminée ainsi que tout le confort de la modernité font de la cuisine la pièce maîtresse du niveau.
L'étage
Un escalier à double quart tournant en pierre blanche avec garde-corps en fer forgé et un ascenseur mènent à l’étage situé sous les combles. Le niveau compte une chambre principale avec garde-robe, un espace bureau et une grande salle de bains avec double vasque, douche et toilettes, dont le sol est en pierre blanche à cabochons noirs. Il comporte également un petit espace pour une chambre, une chambre d’amis, avec salle d’eau et toilettes. Les sols des chambres sont en parquet droit en chêne massif. Les murs sont en pierre apparente ou recouverts de papiers peints à motifs floraux. Les chambres profitent d’une double exposition, dont une terrasse privative pour la chambre principale.
Le rez-de-jardin
Accessible par la cour principale ainsi que par l’escalier en pierre intérieur, le rez-de-jardin ouvre sur une grande salle de séjour avec bar et espace salon sous un plafond en poutres apparentes. À ce niveau se trouvent un dortoir de six lits et une chambre d’amis avec accès direct au jardin, leurs salles d’eau et leurs toilettes séparées. Un petit espace supplémentaire est prévu pour un lit simple et une garde-robe. Dans la partie gauche du salon se profilent une buanderie, un local technique, deux belles caves voûtées en pierre et un accès au garage. Les couleurs vives des murs, l'abondante luminosité qui provient des nombreuses baies, l’alternance des sols entre parquet droit, carrelage design, carrelage imitation ciment et tomettes hexagonales et la présence des poutres confirment la convivialité de l’étage.
La maison de gardiens
En pierre apparente, baies et chaînages d'angles en brique, sous une toiture en tuile de pays, la maison de gardiens développe une surface habitable d’environ 100 m².
Le rez-de-chaussée
Il comporte deux parties. Tout d’abord, un studio indépendant de près de 20 m² avec une entrée privative, une salle d’eau avec des toilettes et une petite cuisine. Ensuite, un salon avec une cheminée en marbre blanc, une cuisine et des toilettes séparées. Les sols sont en tomette hexagonale.
L'étage
Il est desservi par un petit escalier en bois et compte deux chambres au sol en parquet ainsi qu’une salle de bains avec des toilettes.
La Fruiterie
Elle se trouve dans le prolongement de la maison principale et de la cour centrale. Passée une fontaine en pierre, la dépendance s’élève sur deux niveaux. Les murs en pierre ont conservé leur enduit d’origine sous une toiture à deux pans en tuile de pays. Le rez-de-jardin dispose de deux pièces : une première pièce pour ranger les vélos et une autre pour stocker le matériel agricole. Une allée de tilleuls mène au rez-de-jardin depuis le haut de la maison principale. Une enfilade de trois pièces non aménagées, dont une avec mezzanine occupe le niveau.
Les deux pigeonniers
Situés de part et d’autre de la cour intérieure, les pigeonniers s’élèvent sur deux niveaux abrités par une toiture à quatre pans en tuiles plates anciennes. Les façades sont en brique pleine, excepté pour les murs latéraux qui comportent un enduit à la chaux. Elles sont percées par une petite porte d’entrée en bois, une fenêtre basse à arc surbaissé en brique et verre à losanges ainsi qu’un oculus carré en partie haute pour l’accès des volatiles. Un pigeonnier a été converti en toilettes pour la piscine et l’autre en espace rangement.
La piscine, le tennis et le verger
Située dans une enceinte composée d’une allée de poiriers et de murs anciens en pierre, la piscine, aux margelles en pierre blanche, est bordée de pelouse sur trois côtés et d’une terrasse en teck qui abrite un petit kiosque en paille et bois. Une roseraie et des bacs en bois tressés pour le potager ponctuent les surfaces engazonnées le long des murs. La piscine fonctionne au sel et chauffée par une pompe à chaleur.
Un peu plus haut, passé trois cabanes en bois, se trouve un court de tennis dissimulé derrière des arbres de haut jet et entouré de gazon. Dans son prolongement, un verger, où pommiers et noyers notamment prospèrent, ouvre sur les bois dans lesquels un chemin de terre serpente entre les arbres centenaires.
Ce que nous en pensons
Un air de « dolce vita » enveloppe les lieux. Des escaliers extérieurs, des terrasses dissimulées épousant les mouvements du parc, les volutes des garde-corps en fer forgé, la couleur chaude de la brique, des joints décoratifs de la façade et des toitures forment comme un avant-goût des atmosphères colorées et raffinées des pièces intérieures. Tout est pensé pour l’épanouissement d’une vie de famille dans le respect du caractère historique des lieux. La fruiterie présente un espace libre pour s’adonner à une passion, réaliser un projet ou augmenter le nombre de couchages. Aucuns travaux ne sont à prévoir pour le reste des bâtiments et la gentilhommière peut être cédée avec son mobilier si les futurs acquéreurs le souhaitent.
2 250 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 136540
Surface cadastrale | 3 ha 81 a 34 ca |
Surface du bâtiment principal | 356 m2 |
Nombre de chambres | 6 |
Surface des dépendances | 200 m2 |
dont aménagées | 100 m2 |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.