À 50 min de Toulouse, aux portes de Montauban,
un élégant manoir des 18e et 20e s. au décor raffiné et son parc de 1,76 ha
Montauban, TARN-ET-GARONNE midi-pyrenees 82000 FR

Situation

En région Occitanie et dans le département du Tarn-et-Garonne, la propriété surplombe un petit village aux portes de Montauban, bordé par le Tarn, qui inclut une zone Natura 2000 et une zone naturelle d’intérêt écologique, faunistique et floristique. Une forêt domaniale est en outre accessible à quelques kilomètres. La situation du bien, entouré de son parc clôturé et richement boisé d’arbres centenaires, garantit une tranquillité sans isolement. Les premiers commerces, écoles et services se trouvent tous à 6 min. La gare TGV de Montauban se rejoint en 12 min et sa Place nationale au miroir d’eau en 14 min. Enfin, l’aéroport de Toulouse-Blagnac se rallie en 45 min environ.

Description

Une impasse de terre carrossable conduit à l’entrée principale du domaine, encadrée par deux imposants pins parasols aux troncs tourmentés. Deux piliers en pierre taillée, coiffés de chapiteaux pyramidaux et surmontés de sphères, soutiennent de larges grilles, doublées de vantaux métalliques pleins, tout de gris. Une fois celles-ci franchies, le regard se porte d'un côté sur deux prairies clôturées, ponctuées de cèdres et de chênes, tandis qu’une haie dissimule les emplacements prévus pour le stationnement. Face à l’allée, une fontaine en brique bruisse d’un murmure régulier devant l’édifice principal de la propriété. Construit sur trois niveaux, pour une surface habitable de 520 m² environ, le manoir présente des murs de brique rose et de pierre blanche taillée ou enduite. Une toiture en tuiles à emboîtement en bon état est composée d'une singulière imbrication de multiples pans. Ancien manoir de douairière au 18e s., le logis fut profondément remanié au 20e s. par un diplomate néerlandais, bienfaiteur du village après la crue de 1930. Ce dernier s’inspira du mouvement contemporain Arts & Crafts, alors en vogue en Europe du nord. Il conjugua l'architecture d'une esthétique noble avec la richesse des savoir-faire artisanaux traditionnels, comme en témoignent les boiseries sculptées, les parquets et escaliers de chêne, les gypseries aux plafonds à caissons ou moulurés, les marbres italiens des cheminées, la pierre blanche du Quercy ou les vitraux qui ornent chaque pièce. Dans le prolongement du perron principal, une clairière aménagée abrite une piscine ceinte de dalles de pierre claire, d’arbustes, de massifs fleuris et de parterres de plantes aromatiques avec, en retrait, un bâtiment technique. Une terrasse ombragée borde le bassin. Sur un côté, s’étend en contrebas un verger aux variétés anciennes. Enfin, un bois gagne les confins de la propriété, entièrement close.

Le manoir


Orientée à l'est, la façade principale présente un discret avant-corps central. Largement ouverte sur le parc boisé grâce au perron principal et à une terrasse avec escalier tournant, tout de pierre blanche, elle est assortie, au premier étage, d'un balcon aux ferronneries à volutes convexes et au deuxième étage, d'une terrasse couverte à triples arcades en brique rose, soutenues par des colonnes renflées en pierre blanche.
Les façades, rythmées de baies droites ou en demi-cintre, éclairent généreusement les pièces nobles du rez-de-chaussée. Entourées de pierre de taille blanche, à clé de voûte saillante aux courbes douces, ces dernières sont ornées de vitraux jaune et vert aux motifs de poissons, symboles d'une maison huguenote, méticuleusement restaurés en 2015. Les pièces de réception sont doublées de balcons droits à corniches et balustres renflés de pierre blanche. À l'étage, les chambres orientales sont prolongées de balcons droits en pierre blanche, liserés de garde-corps aux grilles et volutes forgées. Depuis certains points de vue, le regard s'étend jusqu'aux Causses de l'Aveyron.
Le rez-de-chaussée
Une volée droite de marches en pierre du Quercy mène à un perron couvert. La porte principale, flanquée de volets en chêne sombre aux clous forgés et motifs à carreaux, est ornée de vitraux colorés et ouvre sur un hall. Au sol, se déploie un carrelage de marbre de Sienne blanc veiné de gris, ponctué de cabochons rouges, tandis qu’un plafond jacobin à décor géométrique mouluré, orné de pommes de pin, présente en son centre un médaillon de gypse qui figure prunes et feuillages entrelacés. Sur un côté, un escalier de chêne sculpté rappelle certains châteaux anglais et conduit au premier étage. Dans l'axe, un corridor dallé de carreaux de ciment gris clair et blanc dessert les communs. Deux portes à vitraux conduisent vers un salon de 56 m² environ où domine le chêne : parquet à bâtons rompus, panneaux muraux aux carrés sobres, manteau de cheminée en bois orné de poires, pommes, volutes et feuilles d'acanthe en relief, encadrements des baies sculptés de tournesols et de feuillage, frise d'églantines et de volutes feuillues en haut des murs. Un plafond à caissons de style jacobin, enrichi de médaillons et de corolles inversées, complète cet ensemble. Les multiples vitraux associés aux murs et plafonds blancs éclairent la pièce d'une lumière naturelle.
Dans son prolongement, une baie en demi-cintre conduit à une véranda de 15 m² environ, ouvre sur un balcon indépendant et, par un escalier tournant, mène au jardin. Sur un côté, le salon comme la véranda communiquent avec une salle à manger de quelque 32 m². Un plafond à la française intègre deux poutres sculptées de pommes de pin ainsi que des frises de paniers de fruits du verger en relief et des panneaux décoratifs en bois, repeints de blanc. Grâce aux deux larges baies, la pièce profite d'une belle lumière tout au long de la journée. Une porte de service conduit à un premier cellier, qui donne accès au sous-sol et mène à une cuisine traversante de 22 m² environ ; tous deux sont dallés de terre cuite. Une double porte vitrée de plain-pied conduit de la cuisine à un perron secondaire qui accède au jardin côté sud. La pièce dessert un hall de service. Une arrière-cuisine et un second petit cellier la prolongent. Un corridor relie cet espace à des toilettes et au hall d’entrée. Enfin, le hall de service abrite un ancien escalier secondaire en chêne, à la balustrade peinte en blanc. Éclairé par une verrière de style jacobin, il dessert l’ensemble des étages.

Le premier étage
Autour d'un lustre, l'escalier principal conduit à un palier illuminé par des vitraux. À leur opposé, une arcade ouvre une perspective sur un deuxième palier et un second escalier. Depuis la première montée, un corridor en forme de C distribue quatre chambres d'hôtes en enfilade et une buanderie. D’une superficie comprise entre 20 et 36 m² environ, les chambres, comme les couloirs, sont parquetées en chêne à l’anglaise. Leur décoration soignée aux tons raffinés se distingue par des cheminées de marbre italien aux teintes variées – crème, gris, bleu, vert, rouge – et au manteau de bois, de marbre ou de plâtre sculpté de poissons. Les plafonds à moulures, ornés de sobres frises, ont été entièrement repeints en blanc. La position dominante du manoir garantit à chacune de ces pièces une vue imprenable sur la campagne environnante.

Le deuxième étage
Accessible par le second escalier de chêne, il s’organise autour d’un corridor en L qui distribue trois chambres en suite ainsi que deux bureaux. Le premier communique avec une chambre et une salle de bains, tandis que le second bureau ouvre sur la terrasse couverte. Un escalier conduit aux combles. Toutes les chambres, d’une surface comprise entre 16 et 29 m² environ, ont des cheminées en marbre italien et sont parquetées en pin à l'anglaise. Pièce maîtresse de l’étage avec ses quelque 24 m², le bureau est habillé de boiseries sculptées et marquetées, qui encadrent trois doubles baies en demi-cintre, ainsi qu'une bibliothèque murale. La double baie centrale, de plain-pied, conduit à la terrasse aux arcades, d’environ 12 m², dallée d’une mosaïque aux motifs circulaires jaune clair et brique sur fond beige. Son plafond de bois au décor jacobin ajoute à son caractère. De là, la vue embrasse la piscine et l’arrière du parc et s’étend à l’est jusqu’aux confins du Tarn-et-Garonne, vers Puylaroque et les Causses de l’Aveyron. Le niveau pourrait être aménagé en un appartement entièrement indépendant.

Les combles
Accessibles par un escalier bordé d’un mur de placards et isolés par le sol, ils se divisent en cinq espaces, parmi lesquels figure une bibliothèque des carrelages anciens de la maison. La hauteur sous toiture autoriserait un aménagement futur, sous réserve d’un remaniement de la charpente.

Le sous-sol
Il inclut un corridor qui dessert une chaufferie et deux caves, dont la seconde mène à une salle de loisirs, à aménager.

Le parc et la piscine


Entièrement clôturé, le parc s'étend sur 1,76 ha environ. Côté ouest, deux prairies plantées de cèdres, de chênes et d'arbustes sont délimitées par des grillages. À l'est, devant la façade principale, le reste s'étire jusqu'aux limites du domaine. Plus bas, un verger rassemble pommiers, poiriers, abricotiers, pruniers, cerisiers et cognassiers de variétés anciennes, arrosés grâce à un puits toujours en eau, abrité par un appentis. Au centre, se déploie une prairie, bordée d'un groupe de palmiers. Sur un côté, prend place une piscine de 6 x 12 m, dont le nouveau liner 3D imite la pierre. Ses plages dallées de pierre claire sont entourées de cyprès, violettes, lavandes, romarins et yuccas, notamment. Protégée par un volet électrique, elle est doublée d'une douche extérieure et d'un discret cabanon technique. À l'ombre d'un vénérable tilleul, une terrasse est légèrement surélevée avec salon extérieur et bar. À l'arrière, enfin, le domaine se prolonge par une partie boisée où se côtoient cèdres multicentenaires, troènes, arbre à liège, chênes, tilleul, érables, entre autres.

Ce que nous en pensons

Une bâtisse élégante et singulière, dans un mariage raffiné de l'architecture occitane et de style décoratif nordique. La restauration conduite par les actuels occupants a permis d'y associer les atouts du confort moderne, sans altérer l’authenticité et l’atmosphère des lieux. La nature, présente de toute part, ménage d'imprenables perspectives paysagères par les larges baies des chambres d'hôtes. Si quelques travaux de rafraîchissement et de rénovation sont à prévoir, le manoir est prêt à accueillir ses futurs habitants. Sa proximité avec Montauban et Toulouse, la simplicité des accès ainsi que le calme de son environnement naturel en font un lieu propice à une résidence principale ou de villégiature autant qu'à un usage professionnel.

1 295 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 282549

Surface cadastrale 1 ha 76 a
Surface du bâtiment principal 520 m2
Nombre de chambres 8

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Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseiller
Montauban et Sud du Pays Montalbanais

Carole Perraud +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.