En Provence camarguaise, dans un hôtel particulier du 16e s. classé MH,
un appartement de 400 m², sa cour d’honneur, son jardin intérieur et patio
un appartement de 400 m², sa cour d’honneur, son jardin intérieur et patio
Tarascon,
BOUCHES-DU-RHONE
paca
13150
FR
Situation
Véritable porte d’entrée vers la Camargue, la commune de Tarascon, voisine d’Arles, est en pleine mutation. Connue pour son riche patrimoine architectural, dont son château royal médiéval et sa célèbre collégiale royale Sainte-Marthe, de construction romane, la petite cité provençale est également remarquable pour son riche patrimoine privé, objet de bien des attentions des passionnés de vieilles pierres.
La ville compte deux collèges, dont un privé, un lycée, un hôpital, une multitude de commerces et une gare, qui la relie par des liaisons interrégionales fréquentes à toutes les villes environnantes.
À 10 min de la gare d'Arles, qui permet de rejoindre Paris en TGV, à 15 min des gares TGV d'Avignon et de Nîmes, à 40 min de Marseille et de son aéroport international.
Description
Classée MH en 1943, en pleine Seconde Guerre mondiale, la fière maison fortifiée à usage d‘hôtel particulier, élevée de deux étages sur rez-de-chaussée, fut construite vers 1530 sous la Première Renaissance française dont elle adopte la majeure partie des caractéristiques.
La maison se trouve à la croisée de plusieurs chemins de l’histoire. Et ceci aussi bien au sens propre qu’au figuré, comme si le symbole s’était mis en devoir de rejoindre la réalité.
Située sur le flanc sud de la collégiale Sainte-Marthe et du château fort du roi René, la maison fut le fleuron du quartier aristocratique de la ville médiévale, qui offrait alors aux regards ses plus belles résidences princières, jusqu’à ce que les bombardements alliés de la Libération les rasent en totalité.
Seule survivante de ce passé royal au milieu d’un champ de ruines, elle dut dans les années 1950 s’arranger des barres d’immeubles en béton que la fièvre de la reconstruction disposa un peu partout au sein de la France libérée, dans l’urgence du relogement sur le modèle de Le Corbusier.
L’hôtel particulier se trouve donc aujourd’hui exactement à la jonction de deux mondes, le médiéval et le moderne, au cœur de l‘histoire de France, qu‘il illustre d’une façon particulièrement émouvante, tournant le dos au château royal et s’ouvrant sur un type d'habitat voulu pour le futur.
Protégé par ses hauts murs hérités de sa première affectation de maison forte qui l'isolait du siège de la royauté tout proche – mais aussi des crues alors dévastatrices du Rhône –, il fait exactement face aux "barres brutalistes" des années 1950, sa façade principale étant orientée au midi et au levant.
Pour atténuer ce face-à-face architectural incontournable et cinglant, les édiles s'occupent à végétaliser avec force cyprès et oliviers une place pavée de belles proportions, désormais interdite au stationnement, qui allait jusqu'alors à vau-l'eau. C’est là que s’ouvre le grand portail de la cour d’honneur de ce palais à l'allure si italienne.
La maison se trouve à la croisée de plusieurs chemins de l’histoire. Et ceci aussi bien au sens propre qu’au figuré, comme si le symbole s’était mis en devoir de rejoindre la réalité.
Située sur le flanc sud de la collégiale Sainte-Marthe et du château fort du roi René, la maison fut le fleuron du quartier aristocratique de la ville médiévale, qui offrait alors aux regards ses plus belles résidences princières, jusqu’à ce que les bombardements alliés de la Libération les rasent en totalité.
Seule survivante de ce passé royal au milieu d’un champ de ruines, elle dut dans les années 1950 s’arranger des barres d’immeubles en béton que la fièvre de la reconstruction disposa un peu partout au sein de la France libérée, dans l’urgence du relogement sur le modèle de Le Corbusier.
L’hôtel particulier se trouve donc aujourd’hui exactement à la jonction de deux mondes, le médiéval et le moderne, au cœur de l‘histoire de France, qu‘il illustre d’une façon particulièrement émouvante, tournant le dos au château royal et s’ouvrant sur un type d'habitat voulu pour le futur.
Protégé par ses hauts murs hérités de sa première affectation de maison forte qui l'isolait du siège de la royauté tout proche – mais aussi des crues alors dévastatrices du Rhône –, il fait exactement face aux "barres brutalistes" des années 1950, sa façade principale étant orientée au midi et au levant.
Pour atténuer ce face-à-face architectural incontournable et cinglant, les édiles s'occupent à végétaliser avec force cyprès et oliviers une place pavée de belles proportions, désormais interdite au stationnement, qui allait jusqu'alors à vau-l'eau. C’est là que s’ouvre le grand portail de la cour d’honneur de ce palais à l'allure si italienne.
L'hôtel particulier
Sauvé de la ruine en 2010, l'hôtel qui porte les noms de ses occupants historiques successifs a fait l’objet d’une campagne de restauration hors norme. Il doit sa richesse architecturale et sa délicate ornementation à François de Clémens, qui le remania au 17e s. à partir d'une maison fortifiée antérieure.
La façade Renaissance conserve cependant encore quelques éléments de style Louis XII, de même que l'intérieur avec ses voûtes d'arête et ses cheminées monumentales.
Dans la cour d'honneur, derrière la porte principale, des fenêtres à meneaux encadrées de pilastres sont ornées de différents motifs représentant les quatre saisons.
L'hôtel particulier s'enorgueillit d'avoir hébergé le cardinal de Richelieu venu assister en personne au démantèlement de la forteresse de Beaucaire.
L'appartement
Orienté sud-sud-est, il occupe tout le rez-de-chaussée de l’hôtel particulier. Deux cours et un jardin le scindent en autant d’espaces de vie de plain-pied. Toutes les pièces ont un accès extérieur. Les voûtes quadripartites couvrent aussi bien la large salle de séjour que le billard avec cheminée, la cuisine ouverte, la salle à manger et la bibliothèque.
Trois chambres desservies par de généreux dégagements occupent le reste du niveau : la principale, établie dans la totalité d'une ancienne cour dont elle a conservé une étonnante génoise, une autre incluse dans un petit appartement en duplex presque indépendant grâce à des dégagements bien pensés, enfin une chambre d'appoint. Un salon de télévision clôt le tout au nord-ouest.
Les sols sont tous couverts de larges dalles de pierre calcaire. Les vastes proportions des espaces de circulation ajoutent à la grandeur palatiale de l'habitation.
Le studio
D'une superficie de 40 m² environ, avec mezzanine, salle de bains et cuisine équipée aux sols carrelés, il est également situé au rez-de-chaussée de l'hôtel particulier. Indépendant de l'appartement, il est accessible par le large corridor couvert qui dessert l'escalier à balustres et les étages de l'édifice. Orienté à l'est, il dispose de plusieurs ouvertures sur la cour d'honneur. Il a été réhabilité avec le même souci de fidélité au style de la Première Renaissance française que tout le reste de l'hôtel.
Il peut être pensé à usage de location saisonnière pour le plus grand bonheur de ceux qui auront la chance de l'occuper un temps.
Les extérieurs
Les trois espaces extérieurs, bien que tous clos sur eux-mêmes, présentent des aspects très différents.
D'une part, la solennité et la délicatesse ornementale de la grande cour d'honneur, d'environ 90 m², parsemée de vases d'Anduze anciens portant d'élégants palmiers ; ici, chaque modénature est une œuvre d'art, notamment les masques des quatre saisons qui décorent les pilastres.
D'autre part, la grande rigueur du patio, d'environ 60 m², qui sépare la cuisine du bureau, incluant un hommage sculptural au Moïse de Michel-Ange sous la houlette gracile du clocher de la collégiale Sainte-Marthe.
Enfin, l'exubérance orientalisante du grand jardin, de plus de 280 m², sur lequel s'ouvre le salon par une colonnade aboutissant à un foisonnement d'essences : jasmin, romarin, sauge, chèvrefeuille et glycine conquérante.
Ce que nous en pensons
Une demeure faite pour les amoureux de patrimoine et d’histoire.
L’appartement restauré avec un goût du confort des plus aboutis présente l‘avantage de se situer entièrement au rez-de-chaussée dont il évite la monotonie par l‘alternance entre cour, jardin et patio.
Ici, à l'instar de tous les grands palais méditerranéens, l'extérieur avec ses palmiers et ses orangers en pots est omniprésent à l'intérieur.
Les amples proportions de chaque pièce et des espaces de réception accentuent l'impression palatiale et donnent là, en l'occurrence, de multiples possibilités d'affectation.
Le studio indépendant avec regard sur la cour d'honneur parachève le sentiment général d'immense confort et de liberté, accompagnés dès l’entrée par la sensation de faire le voyage d’Italie tout en restant en Provence.
Référence 490318
| Surface cadastrale | 1183 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 400 m2 |
| Nombre de chambres | 3 |
| Surface des dépendances | 40 m2 |
| dont aménagées | 440 m2 |
| Nombre de lots | 32 |
Une ou plusieurs procédure(s) en cours menée(s) sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
