Entre Avignon et St-Rémy-de-Provence, un appartement de 170 m²
avec ses décors peints inscrits MH et son jardin au rez-de-chaussée d'un hôtel particulier
avec ses décors peints inscrits MH et son jardin au rez-de-chaussée d'un hôtel particulier
Avignon,
BOUCHES-DU-RHONE
paca
84000
FR
Situation
À mi-distance entre Avignon et Saint-Rémy de Provence, au cœur d'une cité rurale de moins de 6 000 habitants appartenant à l'unité urbaine du Grand Avignon, agglomération inter-régionale qui regroupe 59 communes.
Le village fut célèbre dès l'Antiquité pour avoir été un axe privilégié de communication, offert par le passage à gué de la Durance, aux Celtes du Nord, aussi bien qu'aux Ligures des rives méditerranéennes. Encore enclos dans ses remparts du 14e s., riche en patrimoine historique, il fut aussi le lieu mythique des amours du poète Pétrarque et de Laure de Noves, dont il porte d'ailleurs le nom.
L'hôtel particulier se trouve à 15 min de la gare Avignon TGV, qui permet de rallier Paris en 2 h 40, et à 50 min de l'aéroport international Marseille-Provence.
Description
L'appartement occupe le rez-de-chaussée de l'hôtel Senchon de Bournissac, élément notoire du riche patrimoine architectural du village. Au début du 18e s., François Senchon, avocat au parlement de Provence, établi à Aix-en-Provence, acquiert dans le village des parcelles qui entourent une cour et entreprend de construire la plus grande partie de son hôtel hors des fureurs des villes.
Derrière une imposante façade ordonnancée qui s'élève de deux étages sur rez-de-chaussée, s'ouvre une vaste cage d'escalier bordée d'une rampe à balustres qui dessert des pièces avec plafonds "à la française", constituant un exemple particulièrement remarquable d'architecture civile du 18e s.
Au 19e s., la prospérité de la famille de Bournissac aidant, l'hôtel est agrandi par la construction d'une aile au nord, en retour sur jardin, dont le rez-de-chaussée forme une vaste salle, une sorte de "grande galerie". C'est dans une partie de cette extension que se situe précisément aujourd'hui l'appartement.
De cette période datent également des embellissements notables dans la décoration. Ainsi, dans les deux pièces en enfilade qui donnent sur la rue au rez-de-chaussée, les trumeaux de cheminée et les dessus de porte sont ornés de gypseries et les murs couverts de papiers peints toujours en place. Autant d'éléments de décor qui, par leur beauté et leur rareté, ont incité les responsables du patrimoine à l'inscription de l'appartement et d'une partie de l'ensemble de l'hôtel Senchon de Bournissac aux monuments historiques par arrêté du 29 août 2000.
Derrière une imposante façade ordonnancée qui s'élève de deux étages sur rez-de-chaussée, s'ouvre une vaste cage d'escalier bordée d'une rampe à balustres qui dessert des pièces avec plafonds "à la française", constituant un exemple particulièrement remarquable d'architecture civile du 18e s.
Au 19e s., la prospérité de la famille de Bournissac aidant, l'hôtel est agrandi par la construction d'une aile au nord, en retour sur jardin, dont le rez-de-chaussée forme une vaste salle, une sorte de "grande galerie". C'est dans une partie de cette extension que se situe précisément aujourd'hui l'appartement.
De cette période datent également des embellissements notables dans la décoration. Ainsi, dans les deux pièces en enfilade qui donnent sur la rue au rez-de-chaussée, les trumeaux de cheminée et les dessus de porte sont ornés de gypseries et les murs couverts de papiers peints toujours en place. Autant d'éléments de décor qui, par leur beauté et leur rareté, ont incité les responsables du patrimoine à l'inscription de l'appartement et d'une partie de l'ensemble de l'hôtel Senchon de Bournissac aux monuments historiques par arrêté du 29 août 2000.
L'appartement
Occupant la plus grande partie du rez-de-chaussée d'un hôtel particulier orienté est-ouest qui compte onze appartements, il s'ordonne sur un plan en L prolongé par une terrasse et un jardin privé d'une vingtaine de mètres carrés.
L'entrée dans l'appartement débouche sur une vaste pièce intermédiaire à usage de salle à manger décorée d'une première série de papiers peints panoramiques en grisaille inscrits MH, qui représentent "Les Plaisirs de la ville et de la campagne".
Elle ouvre sur une autre vaste pièce à usage de salon d'apparat ou de chambre de maître présentant une série de papiers peints aux couleurs toujours fraîches des "Vues de l'Hindoustan", provenant de la manufacture Zuber de Rixheim dans l'édition originale de 1807. Une salle de bain avec toilettes prolonge cette pièce au détour d'un dégagement, qui sert de sas de transition avec un second salon, vaste et aux murs lambrissés, donnant sur la terrasse. Une autre chambre plus petite, avec salle d'eau, ouvre directement sur le jardin et jouxte le salon. Enfin, une cuisine communique à la fois avec le dégagement entre les deux salons, avec la terrasse et avec la salle à manger par une porte dérobée cachée, non sans malice, dans un détail du décor en grisaille.
Partout au sol, figurent des parquets ou des dalles anciennes en pierre de Barbentane. Et alternent d'une pièce à l'autre des plafonds à la française avec des plafonds en stuc blanc.
Ce que nous en pensons
Habiter un appartement n'est pas la première idée qui vienne à l'esprit quand il s'agit de vivre en Provence. Pourtant, les avantages d'un tel type de propriété ne sont plus à démontrer, surtout lorsque celle-ci comprend jardin et terrasse privatifs. Au programme : simplicité d'entretien, réduction des charges et des contraintes, enfin rentabilité locative assurée, pour une superficie qui équivaut à celle d'une maison.
S'ajoute ici la singularité de vivre dans un lieu qui présente sur ses murs depuis près de deux siècles des vues idylliques et fantasmées du bout du monde. Certes il faut être amoureux de la beauté pour apprécier à leur juste valeur ces somptueux décors de papiers peints légitimement inscrits MH. Mais de tels amateurs savent aisément combien rares sont les joyaux à l'éclat rémanent que masquent certaines façades imposantes et austères sous le soleil du Midi.
Référence 811396
| Surface cadastrale | 582 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 172.38 m2 |
| Nombre de chambres | 2 |
| Surface des dépendances | 20 m2 |
| dont aménagées | 172 m2 |
| Nombre de lots | 11 |
Aucune procédure en cours menée sur le fondement des articles 29-1 A et 29-1 de la loi n°65-557 du 10 juillet 1965 et de l’article L.615-6 du CCH
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
