Situation
Au carrefour du Morvan et de l'Auxois, à 5 min d’Arnay le Duc, le moulin, établi dans un parc de quelque 2 ha, se situe à 35 min de Beaune, à 45 min de Dijon et sa gare TGV qui permet de rejoindre Paris en 1 h 30. Paris est aussi accessible en 3 h via l'autoroute A6, Lyon en 2 h 30 et Genève en 2 h 45. Les services et commodités nécessaires à une vie quotidienne confortable sont à seulement 5 min en voiture : écoles, collège, maison de santé, pharmacie, supermarchés, boulangeries, boucheries et le marché hebdomadaire du jeudi matin qui anime la place du Craquelin. Arnay-le-Duc, avec les vestiges de son château médiéval, son église Saint-Laurent du 16e s. et ses hôtels particuliers, témoignent d'un riche passé où la ville constituait un carrefour commercial entre le nord et le sud de la Bourgogne.
Description
Le moulin
Son architecture sobre se distingue par un bâtiment à corps rectangulaire édifié en pierres, en partie sur voûtes et couvert de tuiles plates. Une passerelle sur le bief donne accès aux vannes et aux deux portes d'entrée. Atypique par ses deux meules, il était autrefois mû par une turbine à eau toujours présente sous le bâtiment. L'ensemble du mécanisme et ses meules sont préservés à l'intérieur sans empêcher son aménagement en résidence contemporaine. À l'angle septentrional s'élève une haute cheminée construite en briques, véritable enseigne de son passé industriel, et un volume qui abritait jadis le four, puis le générateur, initialement à vapeur puis électrique. L'édifice est élevé de deux étages au-dessus du rez-de-chaussée et coiffé d'un grenier régnant sur le tout. Les fenêtres, au rythme de quatre par étage et identiques sur les façades est et ouest, apportent aux espaces intérieurs une abondante lumière naturelle.
Le rez-de-chaussée
Au débouché de la porte d'entrée, se déploie une pièce traversante ouverte vers la terrasse, le jardin et le bief. Jadis salle des engrenages, elle accueille aujourd'hui un bar et la salle à manger, organisés autour du mécanisme de transmission du moulin, véritable sculpture en fonte et mémoire industrielle des lieux. Avec son plafond à la française et son sol en deux matières distinctes - dalles de pierre de Bourgogne et parquet à l'anglaise en chêne - cette pièce chaleureuse distribue à droite, l'étage via un sobre escalier en chêne, ainsi que le volume qui logeait l'ancien four à pain où sont aménagés une salle de douche et des toilettes et, franchissant une voûte en pierre, la cuisine au sol en pierres de Comblanchien qui profite des amples vues sur le bassin à l'est et la chute d'eau au nord. À gauche, deux pièces réaménagées récemment : un salon gratifié d'une grande cheminée Louis XV en pierre sculptée, équipée d'un poêle à bûches, des amples baies et une porte-fenêtre en chêne ouvrant sur la cour, ainsi que des remises dont la cave et la chaufferie, puis une chambre à coucher lumineuse avec la vue qui porte sur le bief.
Le premier étage
L'arrivée à l'étage s'effectue par un grand palier qui rappelle l'ancienne salle des meules, et conserve celles-ci, avec le bras, les poulies et l'ensemble du mécanisme pour la mouture de céréales. Au plafond encore visible, l'ouverture pour les trémies. Éclairé par deux fenêtres qui donnent vue sur le bassin et la cour, le palier distribue quatre chambres à coucher, deux grandes à l'extrême sud, avec des ouvertures sur la colline et sur le bief ou la cour, deux de taille plus réduite, avec vue sur le bief. Toutes avec plafond à la française, parquet en chêne à l'anglaise et murs extérieurs en pierre apparente. Une dernière porte communique avec le volume annexe qui loge une buanderie, une salle de douche et des toilettes.
Le second étage
L'escalier se poursuit fermé vers l'ancienne salle du monte-sac. Cette pièce rectangulaire à usage de grenier et sans cloisons, se présente franche et prête à être aménagée avec la totalité du sol couvert de parquet en chêne à l'anglaise et plafond à la française, déjà restaurés. Les murs conservent leur enduit à la chaux d'origine et les anciennes menuiseries en chêne du premier étage, sept au total, ont été réinstallées à ce niveau et encadrent une vue imprenable sur l'Arroux et la campagne environnante.
Les combles
Au sol entièrement revêtu du même parquet en chêne que les étages inférieurs, et conservant leur charpente traditionnelle également en chêne, ils sont percés de sept ouvertures équipées de double vitrage ainsi que d'une fenêtre de toit, qui apportent à l'espace une abondante lumière naturelle, offrant à cette structure authentique préservée un potentiel d'aménagement considérable.
Les dépendances
Un ensemble de six volumes organisés autour de la cour complète le domaine. La grange et les écuries se présentent en premier, la façade ouverte expose leur charpente monumentale. Suivent les anciennes soues à cochons. Dans la continuité, l’ancienne maison du meunier et son garage, puis l’étable le long du bief. En face, la porcherie, le poulailler et des remises précédent la cave et le local technique, situés a côté du moulin. La maison du meunier, d'une surface au sol de plus de 80 m², construite en pierre avec toiture rénovée couverte de tuiles plates, est prête à être aménagée et dispose d'une installation et d'un compteur électriques indépendants. Accessible via la cour et deux ouvertures arrières vers le jardin et le bief, elle se compose de deux pièces de plus de 40 m² chacune, au sol couvert de tomettes, et est gratifiée d'une cheminée avec four et de sa charpente d’origine. Se rajoute un garage, jadis une grange, de 80 m².
Le parc
Il est bordé à l'est par un bosquet sur la colline adjacente, mélange de frênes, chênes et hêtres qui changent de couleur selon les périodes de l'année, du vert tendre du printemps aux tons rouges et or de l'automne. Il présente deux zones distinctes, chacune avec son ambiance propre. Côté cour, l'espace s'anime au fil des saisons grâce aux arbustes fleurissants. Hortensias et rosiers parsèment le jardin de couleurs du printemps à l'automne, les lilas parfument l'air, muguets et jonquilles marquent le renouveau, suivis des vivaces qui recouvrent naturellement le sol. Trois arbres se distinguent : un saule pleureur aux branches tombantes sur le bassin, un érable du Canada et un marronnier qui offrent ombre et couleurs en automne. Une canne colvert revient chaque année nicher et couver ses œufs dans ce coin tranquille au bord de l'eau.
Côté bief, l'ambiance est plus intime. Une terrasse récente relie la maison au jardin couvert d’une pelouse épaisse, offrant une perspective préservée sans vue sur les bâtiments annexes. Un pont traverse le bief et permet de découvrir l'autre rive. L'eau s'écoule doucement et invite à la baignade. Près d'un saule centenaire, un castor a choisi son lieu de vie et s'occupe sans cesse à le façonner. En limite du jardin, une rangée de peupliers forme un écran qui préserve l'intimité des lieux.
Ce que nous en pensons
Au cœur de la campagne bourguignonne et à quelques min des commodités d'Arnay-le-Duc, un domaine meunier qui conjugue histoire et nature, avec l’eau comme élément central. Le moulin restauré, avec deux étages habitables, offre de grands espaces intérieurs de vie tandis qu'à l'extérieur, les eaux tranquilles invitent au plaisir de la baignade. Les dépendances, telle la maison du meunier prête à être aménagée en logement indépendant, ouvrent le champ des possibles. Ce patrimoine échappé du temps permet ainsi de loger une grande famille ou de développer une activité d'accueil touristique, profitant de la situation centrale du domaine pour explorer la Bourgogne, ses côtes viticoles, le parc du Morvan, et bien sûr Dijon, avec son centre historique classé au patrimoine mondial de l'Unesco. Le droit d'eau, rare et précieux, ajoute une valeur patrimoniale non négligeable.
Référence 478050
Surface cadastrale | 1 ha 51 a 64 ca |
Surface du bâtiment principal | 232 m2 |
Nombre de chambres | 5 |
Surface des dépendances | 436 m2 |
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.