Un long chemin forestier conduit à un portail en bois qui ouvre sur un pont de pierre en dos d'âne dont les garde-corps sont ornés de millepertuis. La propriété semble adossée à l’extrémité gauche du pont et déploie ses murs épais au-dessus du Loing jusqu’à une petite île privée sur laquelle est construit le pignon est du moulin. À droite et au centre de la cour pavée d’entrée se trouvent les dépendances : un ancien chenil, un petit garage, un atelier, un poulailler et un fournil à pain. Outre deux petites îles, un vaste espace s’étend à l’arrière des bâtiments annexes. Il est bordé à l’ouest par une petite rivière.

Le moulin

Daté du 12e s., le moulin appartenait à la commanderie des Templiers de Beauvais-en-Gâtinais. L’activité de meunerie cessa après la Seconde Guerre mondiale.
Il est composé de deux bâtiments principaux, aux murs en pierre calcaire locale posée en assises régulières ancrées sur la rivière de façon incurvée et qui forment un angle rentrant pour permettre le passage de l’eau dans la roue du moulin. Les toitures sont à deux pans en tuiles plates pour l’aile droite et en fibrociment pour l’aile gauche, qui est plus haute et massive, car elle abrite le logis principal ainsi que les mécanismes de l’ancien moulin.
L’aile droite, élevée sur une cave, compte deux autres niveaux : le premier est occupé par un grand bureau d’environ 47 m², au sol en tomettes carrées et aux murs en pierre apparente percés de nombreuses baies qui donnent sur le Loing et sur la cour pavée. La même superficie de combles éclairés par des lucarnes jacobines constitue un espace à rénover.
Le rez-de-chaussée
Le premier niveau de l’aile de gauche s’articule le long d’un grand couloir qui débute dans l’entrée. Il laisse sur sa gauche le mécanisme et la roue de l’ancien moulin, puis débouche ensuite sur une grande salle de séjour d’environ 49 m² où se trouve l’accès à l’étage. Elle ouvre sur un salon agrémenté d’une cheminée en brique et en pierre. Passé la pièce de réception se profilent des toilettes et un lavabo, puis une cuisine, un cellier ainsi qu’une salle à manger. Les sols du niveau sont principalement en tomettes carrées ou hexagonales et les murs en pierre apparente. La lumière est traversante et l’eau se fait l’omniprésente au travers des nombreuses baies. Plusieurs terrasses et un balcon côtoient les différentes faces du moulin et présentent des aires de repos et de repas en extérieur, bucoliques et variées selon les moments de la journée. En face de la terrasse de la salle à manger, sur l’île voisine, se dresse un petit vivier en pierre pour maintenir les poissons en vie et les utiliser pour la consommation.

Le premier étage
Un escalier en chêne massif, de trois quarts tournant, permet l’accès au palier de l’étage. Six chambres, trois salles d’eau et trois toilettes ainsi qu’une lingerie et une garde-robe composent le niveau. Les sols y sont recouverts de moquette, de coco, de carrelage ou de parquet. Deux balcons y bénéficient de points de vue remarquables sur la rivière, tout comme les nombreuses grandes baies qui occupent les murs des pièces.

Les combles
Un petit escalier en bois, accessible sur le palier du premier étage, mène aux combles de l’aile gauche. D’une superficie d’environ 150 m², ils se composent d’un grand plateau et d’une pièce. L’espace peut être le lieu d’épanouissement de nombreux projets. Les fenêtres ont toutes été changées et procurent une abondante luminosité à l’ensemble, qui bénéficie d’une vue inspirante sur le Loing.

Les dépendances

Deux bâtiments en pierre se trouvent dans la cour d’entrée pavée. Le premier, de forme rectangulaire, abrite un ancien chenil, un petit garage, un atelier et un poulailler. De l’autre côté d’un portail qui ouvre sur les terres, un fournil se développe sur deux niveaux que relie un petit escalier en colimaçon. Le four à pain se situe contre le mur du fond. Les parois en pierre et les poutres apportent du caractère à l’espace.

Le parc naturel du moulin

Le domaine compte un peu plus de deux hectares. Il est composé de bois et de prairies, avec deux petites îles. Des ponts en bois fleuris traversent les étendues d’eau et relient les différentes zones.