Dans le Puy-de-Dôme, dans l’ancien fort villageois de Mareugheol,
un ancien couvent du 18e s., et son jardin
Issoire, PUY-DE-DOME auvergne 63500 FR

Situation

Établi à l'ouest de l'Auvergne et du Puy-de-Dôme, Mareugheol est l’un des villages fortifiés les mieux conservés de la région. Édifié par les habitants au 14e s. et 15e s., pour se protéger des pillards durant la guerre de Cent ans, le fort villageois conserve aujourd’hui le tracé de ses origines médiévales, avec ses ruelles étroites, son bâti dense et les vestiges de ses remparts quadrangulaires. Depuis les hauteurs du village, la vue porte au loin sur un paysage vallonné où alternent cultures et forêts, composant une mosaïque aux teintes changeantes.
La propriété se situe en contrebas du fort, dans une rue paisible. Jusqu'à la Révolution, elle abritait un chapitre de moines, puis fut occupée au 19e s. par les Sœurs de la Miséricorde de Billom.
Le secteur offre un riche patrimoine culturel avec le musée de la Bataille de Gergovie, les sites gaulois, les églises romanes et l'Aventure Michelin. La Chaîne des Puys - faille de Limagne, classée au patrimoine mondial de l'Unesco, et le parc naturel régional des Volcans d'Auvergne, complètent cet environnement exceptionnel.
Les commerces et services sont regroupés à 10 min de route. Le bourg de caractère est idéalement situé pour rejoindre facilement Issoire en moins de 20 min, Saint-Flour en 40 min via l'A75, dont un accès est situé à une dizaine de km. Clermont-Ferrand est à 1 h de route et Le Puy-en-Velay à 1 h 30.

Description

La demeure est dissimulée derrière un portail à porte cochère et porte piétonne, surmonté d’une niche abritant une statue de la Vierge. L’ancien couvent s’organise autour d’une cour intérieure. Le logis principal arbore une architecture méridionale : toitures couvertes de tuiles rouges, soulignées de génoises, enduit ocre et persiennes rouges. Il se prolonge au nord par un second bâtiment, élevé de deux niveaux, et au sud-ouest par une ancienne chapelle. Diverses dépendances, comprenant des caves, un ancien cuvage, un ancien parloir et un débarras, complètent l'ensemble. Un jardin arrière, planté de lilas et de cerisiers, s'étend jusqu'au cimetière.Le logis principal offre quelque 170 m² habitables, et présente d’épais murs ainsi que des plafonds voûtés, qui préservent, à la belle saison, la fraîcheur de l’habitation. La façade, orientée sud, présente trois portes d’accès, dont une accessible via un escalier qui permet un accès direct au premier étage.

Le logis principal


Issu de la transformation d’un ancien couvent, bâti suivant un plan rectangulaire, il est élevé de trois niveaux et coiffé d’un toit à quatre pans en tuiles canal, typiques de la région. La typologie de construction sur trois niveaux est caractéristique de l’habitat villageois dans un paysage pentu. De même, les décrochés de façade reflètent les différentes extensions qu’a connu le couvent au fil des siècles. Son architecture a été remaniée de sorte qu’il n’existe, aujourd’hui, aucune discontinuité entre le bâtiment originel et les constructions postérieures. Les différents niveaux sont reliés par des volées de marches montantes ou descendantes, qui forment la colonne vertébrale de la maison.

Le rez-de-chaussée


Le seuil de la porte franchi, se dévoilent des lieux qui ont conservé le caractère d’une habitation ancienne. Une cheminée en pierre et briquettes récente témoigne d’une autre utilisation de l’entrée. Elle dessert la salle à manger voûtée avec un crépi projeté, véritable cœur de la maison, qui dispense une surface de quelque 42 m², propice aux échanges, aux retrouvailles en famille ou entre amis . La salle à manger s’ouvre sur la cour via une porte en bois à l’ouest, et par une porte vitrée à l’est, sur le jardin. Quelques marches permettent d'accéder à la cuisine voûtée, au sol carrelé. Comme la salle à manger, elle communique à l'est avec la cour, via de petites fenêtres. Une chaufferie complète le niveau et permet de rejoindre la chapelle.

Le premier étage


Un escalier étroit en bois débouche sur le palier qui dessert, à droite, l’ancien dortoir des religieuses, gratifié d'un plafond à poutraison apparente. Le sol est recouvert d'une moquette posée sur des plaques agglomérées. La pièce s’ouvre par deux baies en façade, est et ouest. Elle distribue un bureau qui donne sur le jardin et sur une impasse. Sur la gauche, se tient une salle de bain recouverte de faïence et de peinture. Un couloir permet de rejoindre une chambre à coucher traversante, au sol en parquet point de Hongrie et au plafond à poutraison apparente, qui communique avec une deuxième pièce de nuit, aux murs recouverts de papier peint tissé, avec plafond à la française et parquet massif. Elle s’ouvre au nord sur le jardin et à l’est sur la rue bordant la maison. Un petit couloir mène à la dernière chambre, avec papier peint et moquette, dont un pan de mur est équipé de placards en bois.

Le second étage


Un escalier de meunier conduit à deux greniers séparés. L’un d’eux s’ouvre sur deux petites pièces : une réserve et un débarras.

La chapelle


D'une surface de quelque 42 m², elle est accessible de l’intérieur via la chaufferie, et de l’extérieur par une porte à deux vantaux en bois, avec pilastre et linteau avec six baies. Elle se compose d’une nef à une seule travée, couverte d’une voûte d’arêtes et d’un chœur en forme d’absidiole. Seul le chœur est décoré d’une fresque au plafond, qui représente des têtes d’ange dans un cercle de nuages, entourant une croix d’où partent des rayons, des phylactères avec les inscriptions "signum salutis" (signe de salut) et "spes unica" (seul espoir). Des peintures imitant le marbre décorent l’intrados de l’arc. L’ensemble présente de nombreux désordres, une partie de la voûte du chœur est effondrée, l’arcature entourant les trois baies cintrées est cassée, le parquet en point de Hongrie est également brisé au niveau du chœur où était conservé l'autel avant la désacralisation des lieux. D'importantes fissures dans le mur de la chapelle sont également à noter. La chapelle s’ouvre au sud par un oculus. La toiture a été refaite.

Les dépendances


Un bâtiment occidental situé en face de la chapelle, se compose d’une cave voûtée avec sol en ciment, et d’un puits. À côté, se tiennent un ancien parloir d’une surface d’environ 60 m², sans toiture, puis un hangar ouvert en mitoyenneté en pignon sud, avec la propriété voisine. Un appentis couvert de 45 m² ouvre sur le jardin.

Le jardin


D'une superficie de quelque 2 400 m², il est planté de différentes espèces d’arbre et entoure la propriété au nord. Il voisine avec le cimetière.

Ce que nous en pensons

Un décor de film au cœur du Puy-de-Dôme, avec de nombreux témoignages historiques et patrimoniaux, puis, tout autour, la nature. Mais l'élégant ensemble bâti du 18ᵉ s. n'est pas seulement un décor : il saura retrouver une seconde vie au prix de quelques travaux de rafraîchissement et d'équipement. Ainsi rénovées, la bâtisse et sa chapelle feront assurément le bonheur d'une famille, d'amis ou d'hôtes de tourisme en mal d'authenticité. Une adresse de choix en somme, l'endroit idéal pour qui souhaiterait s'éloigner des nuisances urbaines et vivre dans un lieu chargé d'histoire, au sein d'un environnement d'une inaltérable tranquillité.

Vente en exclusivité

280 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 126643

Surface cadastrale 3268 m²
Surface du bâtiment principal 176 m²
Surface des dépendances 168 m²

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Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

Conseiller
Sud-Ouest Puy-de-Dôme

Véronique Feuerstein +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.