À 20 min de Nîmes, un mas traditionnel gardois du 19e s.
et ses vastes dépendances rurales
Saint-Geniès-de-Malgoirès, GARD languedoc-roussillon 30190 FR

Situation

Implanté dans l'est de l'Occitanie, à environ 20 min au nord-ouest de Nîmes, entre les contreforts des Cévennes et la plaine gardoise, le village où se trouve la propriété bénéficie d’un emplacement privilégié. Son centre ancien, bien conservé, recèle un patrimoine discret mais remarquable, composé de ruelles médiévales, d’une église romane et d’une tour de l’Horloge, témoins de son histoire, marquée notamment par la Réforme.
Établi au cœur d’un environnement naturel typique du sud du Gard — avec garrigues, collines et terres agricoles —, le village s’inscrit dans le périmètre de la réserve de biosphère des gorges du Gardon. Bien desservi par une gare TER et à proximité immédiate de l’autoroute A9, il allie qualité de vie, accessibilité et cadre méditerranéen préservé à bien des égards.

Description

Sur la partie nord-orientale d’un terrain rectangulaire de plus 3 000 m², clos de murs en pierre et de grillages, se dresse une vaste bâtisse ancienne au caractère rural affirmé. L’ensemble bâti s’organise selon un plan en U, fermé sur trois côtés, typique des mas traditionnels du Sud. Ce dispositif architectural, pensé pour protéger des vents dominants et offrir un espace intime autant que fonctionnel, rappelle les fermes qui structuraient autrefois les campagnes gardoises.L’entrée dans la propriété s’effectue depuis l’ouest par une large porte cochère encadrée d’anciennes écuries en pierre, aujourd’hui inoccupées mais solides et donc bien conservées, prêtes à trouver une nouvelle vocation grâce à quelques rénovations. Elle marque le seuil d’un univers clos et tranquille, tenu à l’écart de toute agitation.Derrière la discrète entrée se découvre une cour centrale, vaste et lumineuse, délimitée par les trois ailes de la maison. Les murs, en pierre locale et moellons recouverts d’un enduit patiné, trahissent l’ancienneté de l’ensemble – probablement antérieur au 19e s. Les baies sont droites, pour l'essentiel ; certaines, larges et hautes, sont à arc surbaissé ou en anse de panier, en rez-de-jardin. Toutes sont encadrées de pierre de taille. Les toitures sont en tuiles canal posées sur des charpentes en bois à double pente et bordées de génoises à deux rangs ; elles présentent des décrochements qui témoignent des extensions et des évolutions successives de l'ensemble bâti au fil des générations.La cour, revalorisée par l’ajout récent d’une piscine, évoque l’ancienne fonction productive des lieux tout en soulignant sa transformation en un espace de vie dont l'élégance a été travaillée. Dans les ailes, autrefois greniers ou dépendances agricoles, quelques percements laissent entrer la lumière et autorisent à en redéfinir les usages. Orienté plein sud, le corps principal, qui capte la chaleur et la lumière méditerranéennes, offre quant à lui, à travers ses nombreuses baies, de larges vues sur l’espace intérieur de la propriété.

La maison


Le rez-de-jardin
L'habitation principale est commandée par une baie vitrée en plein cintre au sud, qui donne directement sur l’espace de vie principal. Celui-ci est constitué d'un grand volume décloisonné, mais structuré en deux zones successives, séparées partiellement, visuellement et physiquement, par un imposant arc en pierre, élément porteur central. Cet espace, lumineux, s’ouvre entièrement sur l’extérieur grâce à de larges baies qui donnent sur une importante cour intérieure dallée. Les murs sont en pierre apparente, soigneusement rejointoyés ; le sol est revêtu d'un carrelage de terre cuite qui teinte la pièce de son dégradé d’ocres. Au plafond, enfin, des poutres apparentes et des voûtains en brique forment des arcs segmentaires.
Dans le prolongement de la pièce principale, une vaste cuisine carrelée de terre cuite s'ouvre sur un espace de repas. Avec sa grande baie orientée au sud, elle jouit d'une appréciable luminosité, que renforcent des enduits à effet texturé de couleur safran clair aux murs. En outre, toujours depuis l'espace central, un dégagement distribue au nord une buanderie fonctionnelle, une chambre avec salle d’eau privative ainsi qu’une vaste pièce, aujourd’hui aménagée en salle de jeu. Cette dernière communique avec l’ancien chai, dont la monumentalité est soulignée par une grande baie vitrée en bois, enchâssée dans un percement d’origine en pierre.
Enfin, à l’angle sud-est de l’espace repas, un escalier à large emmarchement mène à l’étage de la maison.

L'étage
Au second niveau, un palier distribue les diverses pièces via un couloir central. L'étage reprend les codes du rez-de-jardin, notamment par ses murs en pierre pour certains enduits de couleurs et ses sols carrelés de terre cuite à dégradé d’ocres, qui assurent une continuité visuelle et matérielle entre les espaces.
Côté sud, deux pièces de dimensions modestes mais bien proportionnées donnent sur la cour intérieure. Leur volume permet un aménagement en chambre(s) d’enfant, bureau(x) ou atelier(s). Au fond du couloir, une grande salle de bain privative profite à la chambre principale.
Côté nord, se tiennent deux chambres spacieuses contiguës, chacune avec sa propre salle d’eau. Les matériaux et éléments employés – pierre, brique et enduit – signent ici aussi l’identité architecturale du lieu. Malgré leur orientation au nord, ces pièces bénéficient d’une belle clarté, chacune grâce à deux larges fenêtres à châssis en bois.
En bout de couloir, une troisième chambre d'une confortable superficie s’ouvre côté sud sur la cour. Elle jouit d’une ventilation traversante grâce à une seconde baie, au nord, située dans une vaste garde-robe attenante.

L'appartement d'amis


Il se trouve au deuxième niveau, son palier faisant angle entre l'aile ouest et la façade sud qui le commande, ainsi que l'habitation principale. Il compte une pièce à vivre orientée vers la cour au sud, deux chambres en enfilade ouvertes sur le nord et une salle de bain.
Ce logement d'appoint requiert une rénovation pour devenir pleinement habitable.

L'aile ouest - Anciennes écuries et espace en surplomb


L’entrée dans la cour se fait par une porte cochère de cette aile. De part et d’autre, deux volumes distincts servaient autrefois d’écuries. Ces espaces en attente de réhabilitation teintent la propriété d'une atmosphère propre aux anciens domaines agricoles. Au-dessus des écuries, une grande pièce rectangulaire non aménagée occupe la quasi-totalité de l'étage, accessible par l’extérieur via un escalier en pierre qui longe la façade sud de la propriété. L'espace est couvert d'une toiture neuve, avec de robustes poutres en bois, et ses murs à l’enduit ancien laissent ici et là des pierres apparentes.
Il communique par son mur nord avec les anciens quartiers du gardien à rénover, composés de quatre pièces sur deux niveaux : une cuisine et salle à manger, une buanderie, une chambre avec salle d'eau ainsi qu'une grande pièce aujourd'hui à usage de salle de jeu et utilisable comme chambre. Le passage du rez-de-jardin à l'étage s’effectue par un escalier intérieur maçonné.

L'aile est - Préau et ancien chai


Le corps oriental s’ouvre sur la cour intérieure par un large préau couvert, espace ombragé carrelé de terre cuite qui communique avec deux immenses bâtiments, autrefois affectés à l’activité agricole. Une zone qui abrite d’anciennes cuves se situe au sud de cette aile ; elle est actuellement inexploitée et à l’abandon.
Une seconde partie, aux dimensions imposantes, servait autrefois à l’entreposage d’engins agricoles et à l’élevage du vin. Ses murs épais en pierre et en béton, typiques des chais anciens, ont été conçus pour maintenir une température stable comme le sol en dalles de pierre, usées par le temps. Haute d’une dizaine de mètres, elle s’organise en deux espaces séparés d’un mur avec une ouverture en voûte en son centre. Le premier, plus proche du préau, abrite trois immenses foudres en bois au cerclage métallique, qui témoignent de l’importance passée de l'exploitation. Un second niveau au-dessus des chais servait autrefois de dortoir aux vendangeurs. Le second espace respire d'une ampleur silencieuse. Ici, chaque recoin semble attendre de retrouver vie.

La cour intérieure


Elle est délimitée par trois façades, qui forment un ensemble clos et équilibré. Les ailes est et ouest encadrent l'espace, occupé par une piscine de forme rectangulaire, tandis qu’au sud un mur de pierre végétalisé ferme la perspective.
Sur le flanc ouest, s’élève une façade en pierre, ponctuée d’un large passage voûté. Une vigne vierge s’y accroche, apportant souplesse et relief à la surface minérale. Le pied du mur est animé par un alignement de pots en terre cuite garnis de plantes aux feuillages contrastés. Un cyprès élancé marque l’angle de la bâtisse de sa verticalité discrète.
Dans le prolongement de l’aile ouest, un bâtiment a perdu son toit au fil du temps ; il a laissé place à un espace qui, tout en faisant partie de la cour et de sa terrasse, est partiellement isolé des regards ainsi que du vent par ses anciens murs, ce qui permet d'en faire une exploitation différente de celle du reste de la cour.
L’aile est, quant à elle s’intègre avec sa toiture basse en tuiles dans une composition végétale plus dense. Un olivier mature, un laurier-rose et quelques arbustes taillés avivent l’architecture et bordent la piscine en adoucissant les lignes du dallage qui la longe. L’atmosphère y est typiquement méditerranéenne, sans surcharge.
Le mur sud, enfin, en pierre apparente, est largement recouvert de lierre, qui forme un rideau végétal tout en homogénéité et en finesse. Quelques pots soigneusement disposés, plantés notamment d’agapanthes, apportent une touche colorée lorsqu’elles sont en fleurs.
L’unité de la cour repose sur le dallage clair qui relie les différents éléments bâtis et végétaux. Le choix des plantes, limité mais bien pensé, contribue à la vitalité et à la structuration de l'espace.

Le terrain


Étendu sur une superficie de plus de 3 000 m² parfaitement rectangulaire et partout enherbée, il bénéficie d’un cadre largement préservé du bruit et du vis-à-vis. Il est délimité à l’ouest et au nord par un mur en pierre solidement bâti et remarquablement bien conservé, qui participe de l'atmosphère paisible de l'ensemble.
À l’ouest, le terrain s’étend sous forme d’une vaste prairie naturelle, qui se prolonge sur une large bande au sud sur toute la largeur de la propriété. Cet espace verdoyant est planté d'une belle diversité de végétaux, typiques de la région : un néflier, un sureau, un cèdre majestueux, plusieurs figuiers aux fruits abondants ainsi que des rosiers, des lauriers, des cyprès toscans et un pied de vigne, apportant aux lieux un accent méditerranéen indéniable.

Ce que nous en pensons

Un imposant mas gardois protégé par ses murs anciens, pris entre volumes agricoles chargés de mémoire et espaces de vie déjà repensés. Plusieurs éléments ont fait l’objet d’une rénovation aboutie ; d’autres, restés en l’état, nécessiteront des travaux pour trouver une nouvelle fonction ou davantage d'agrément. L'ensemble constitue, pour les sensibilités tournées vers l'avenir autant que vers le passé, une incitation à se poser, à sentir l'histoire des lieux et à y projeter la suite du récit, que leurs futurs occupants leur feront épouser en intelligence. Ainsi se réinventent les espaces sans trahir l’esprit d'une propriété que tout destine à la durée. La cour, intime et vivante, agit comme un cœur battant autour duquel s’organisera aisément une vie de famille, en collectivité, ou une activité d’accueil.

975 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


Voir le Barème d'Honoraires

Référence 879031

Surface cadastrale 3113 m2
Surface du bâtiment principal 350 m2
Nombre de chambres 3
Surface des dépendances 1000 m2

Voir le Diagnostic de Performance Energétique


Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

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Au nord de Montpellier

Laurent Rubie +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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