Proche de Fontainebleau,
un ancien logis seigneurial du 15e s. à rénover
un ancien logis seigneurial du 15e s. à rénover
Fontainebleau,
SEINE-ET-MARNE
ile-de-france
77300
FR
Situation
En Île-de-France, à 22 km de la ville impériale de Fontainebleau et à 1 h environ de la capitale en voiture ou en train, la propriété se trouve dans un village médiéval au sein du parc naturel régional du Gâtinais. Les commerces, les services, les écoles et la gare sont à 10 min en voiture dans la ville de Nemours.
Description
Jusqu'à la fin du 18e s., la propriété abritait un château, dont les origines remontaient au 15e s. avec de nombreux remaniements réalisés au 17e s. D’après le plan d’intendance de 1785, le château formait un quadrilatère dont chaque angle était protégé par une tour. Malheureusement, il fut détruit en grande partie pendant la Révolution puis transformé en ferme fortifiée autour d’une cour rectangulaire.
Aujourd'hui, les tours ont toutes disparu, mais l’entrée, sous un porche couvert avec portail à deux vantaux encadré de deux meurtrières, a été conservée. À gauche, un long mur de façade en pierre protégeait autrefois un poulailler et des clapiers, puis une laiterie et un pigeonnier. En retour d’angle, le logis seigneurial orienté sud côté parc et nord côté cour est suivi d’une ancienne étable puis d’une grange. À droite de l’entrée, quatre constructions de même fonction font face au logis et sont prolongées en retour d’angle par une ancienne grange aux dîmes.
Les bâtiments ont tous été édifiés en pierre meulière. Excepté le pignon est du logis principal qui est recouvert d’un toit à trois pans, les autres toitures des bâtiments sont à deux pentes en tuile plate de pays.
La propriété est accessible depuis une rue calme du village qui, entre deux terrains de boules et un petit étang, longe le mur arrière nord des quatre granges en enfilade. Des terres entourent les autres côtés de l’enceinte rectangulaire de l’ancien château. Une grange ouverte près du porche d’entrée complète l’ensemble bâti.
Aujourd'hui, les tours ont toutes disparu, mais l’entrée, sous un porche couvert avec portail à deux vantaux encadré de deux meurtrières, a été conservée. À gauche, un long mur de façade en pierre protégeait autrefois un poulailler et des clapiers, puis une laiterie et un pigeonnier. En retour d’angle, le logis seigneurial orienté sud côté parc et nord côté cour est suivi d’une ancienne étable puis d’une grange. À droite de l’entrée, quatre constructions de même fonction font face au logis et sont prolongées en retour d’angle par une ancienne grange aux dîmes.
Les bâtiments ont tous été édifiés en pierre meulière. Excepté le pignon est du logis principal qui est recouvert d’un toit à trois pans, les autres toitures des bâtiments sont à deux pentes en tuile plate de pays.
La propriété est accessible depuis une rue calme du village qui, entre deux terrains de boules et un petit étang, longe le mur arrière nord des quatre granges en enfilade. Des terres entourent les autres côtés de l’enceinte rectangulaire de l’ancien château. Une grange ouverte près du porche d’entrée complète l’ensemble bâti.
L'ancien logis seigneurial
D’anciennes douves recouvertes par de la végétation longent la façade sud du logis seigneurial, lequel se compose d’un bâtiment élevé de trois niveaux dont le dernier sous combles. Certaines baies ont été totalement ou partiellement murées afin d’échapper à l’impôt sur les portes et les fenêtres institué en 1798 sous le Directoire. Les encadrements en pierre de taille ont été conservés ainsi que les chaînes d’angle.
Le rez-de-chaussée
Afin d'héberger le personnel agricole sur place, il a été aménagé en deux logements distincts après la Révolution.
Le premier occupe toute la partie droite du niveau. Une entrée dessert, en face, une petite chambre à coucher agrémentée d’une cheminée en marbre gris et, à droite, une pièce de vie qui s'ouvre sur un petit espace côté champ et sur une cuisine ancienne aux poutres apparentes à droite, qui ouvre directement sur la cour. Une pièce qui faisait office de salle d’eau est accessible depuis la cuisine. À ce niveau, les sols sont en tomettes hexagonales, excepté celui de la cuisine, couvert de carreaux de ciment en damier tricolore blanc, rouge et gris.
Le deuxième logement, qui occupe la partie gauche du rez-de-chaussée, se compose d’une cuisine ancienne qui dessert une pièce de vie en face et un couloir à droite. Ce dernier conduit à une chambre à coucher avec cheminée en marbre gris et à une salle d’eau. Comme dans le premier logement, les sols sont ici en tomettes hexagonales d'origine.
L'étage
Il se divise en cinq pièces d’habitation en enfilade qui n’ont pas été transformées depuis l’abandon du château par ses anciens seigneurs. Les plafonds aux poutres, solives et corbeaux en pierre ou en bois apparents laissent apercevoir des traces de décorations peintes d’avant la Révolution. Les sols sont presque tous en terre cuite carrée d’origine. Les murs sont principalement en torchis et colombage. Des vestiges d'un linteau de cheminée en plâtre ornent la plus grande pièce. Un petit escalier de meunier mène aux combles. La pièce la plus à l’est de l'étage, au sol en planche de bois et aux murs en pierre apparente, pourrait avoir fait partie de l’ancienne tour ronde, remplacée par un espace de vie aux murs droits.
Les combles
Ils forment un espace aménageable de près de 340 m².
Les caves
D'origine médiévale, au nombre de deux, elles se trouvent sous l'ancien château. La plus petite cave, à l’est, présente deux voûtes anciennes en pierre.
La plus grande, à l’ouest, est agrémentée de quatre petites niches réparties autour d’une double croisée d’ogives. Cette cave était le départ d’un souterrain qui reliait le château à une ferme fortifiée voisine.
La grange aux dîmes
Perpendiculaire à l’ancien mur nord du château, elle est mentionnée sur le plan d’intendance de 1785. Les paysans venaient y entreposer un dixième de leur récolte à titre d’impôt en nature pour le compte de l’Église catholique. Elle présente une hauteur sous faîtage d’environ 10 m et une surface au sol d’environ 150 m². La bâtisse a été divisée en deux espaces : une partie a conservé son usage de grange et l’autre a été transformée en étable avec mangeoires et plafond à voutains en brique rouge.
Les autres communs
À l’instar du logis seigneurial, ils sont à (ré)aménager dans leur ensemble et présentent de grands espaces parfaitement exploitables.
Dans le prolongement du bâtiment d'habitation, se trouvent une ancienne bergerie d’environ 55 m² au plafond en voutains ainsi qu’une grange d’environ 85 m². Un petit escalier en pierre permet l’accès aux combles au-dessus de la bergerie.
Face au logis seigneurial et perpendiculaires à la grange aux dîmes, quatre autres granges en enfilade proposent divers espaces d’aménagement, d'approximativement 30 m², 15 m², 55 m² et 25 m².
Une ancienne laiterie de 20 m² avec sol et séchoirs à fromage en brique rouge ainsi qu'un pigeonnier d'à peu près 15 m² ferment la cour à l’ouest.
Enfin, une autre grange ouverte, de 90 m² environ, extérieure à l’enceinte de la cour, se situe du côté du porche d’entrée.
Les terres
Elles se répartissent sur une bande d’environ 15 mètres autour de l’enceinte rectangulaire de l’ancien logis, excepté côté nord où les quatre granges tournent le dos au village. Une partie du terrain, de 430 m² à l’ouest de la parcelle, est située en zone constructible.
Deux lots de terre supplémentaires, respectivement d'environ 2 010 m² constructibles et 7 300 m² agricoles, peuvent également être vendus par le propriétaire actuel afin d’agrandir le parc de la propriété.
Ce que nous en pensons
Un ensemble de bâtiments aux murs nobles pétris d’histoire, s’érigeant toujours fièrement vers le ciel, dans la majesté et la force tranquille de leur architecture fermière ancienne, établie sur les bases d'un château qui avait traversé les siècles jusqu'à sa destruction sous la Révolution. Côté cour, le logis est intime et protégé de l’extérieur ; côté champ, rien n’arrête le regard, qui embrasse les vertes étendues jusqu'à l'horizon.
Ici, à 1 h de Paris, tous les projets sont possibles, pour une propriété aux vastes surfaces aménageables, qui présente en outre des opportunités de constructions supplémentaires pour qui souhaiterait voir le domaine se développer encore. Ici, le passé est promis à un bel avenir pour qui sait regarder au plus près et projeter au loin ses aspirations.
Référence 475157
| Surface cadastrale | 5129 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 348 m2 |
| Nombre de chambres | 2 |
| Surface des dépendances | 455 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
