Situation
Au nord du département du Loiret, dans la vallée de l’Œuf qui se jette dans l'Essonne, la propriété prend place dans un îlot de verdure, entouré de champs à perte de vue. Ici, les forêts, les noues et les marais façonnent un paysage contrasté, en rupture avec les grandes cultures céréalières de la fertile Beauce gâtinaise. À quelques kilomètres se situe Pithiviers, ville renommée pour son gâteau aux amandes, mais aussi pour son église romane du 11e s, classée MH, dont la flèche emblématique domine l’horizon. L’accès aux grands axes — A19, A10 et N20 — place Orléans à trois quarts d’heure de route, tandis que Paris s’atteint en 1 h 30. Le RER D, qui relie directement la capitale, est une alternative ferroviaire tout aussi pratique.
Description
La maison de maître
Élevée de deux niveaux et coiffée d’un toit à double pente en ardoise, ponctuée en son centre d’un pignon, elle déploie 17 pièces au total sur près de 500m2. Sa façade, symétriquement ordonnée, se distingue par l’élégance de ses lignes classiques : baies alignées ornées de moulures, volets blancs et balcons en fer forgé au premier étage. La pierre apparente ancre toutefois la demeure dans son environnement rural, rappel discret de son lien à la terre. L’entrée latérale dévoile un intérieur sobre et authentique, où le charme des matériaux anciens opère immédiatement : tommettes au sol, poutres apparentes, large cheminée. Le rez-de-chaussée se compose d’une enfilade de pièces de vie : un petit salon, un grand salon, une salle à manger en position centrale et une cuisine conviviale. Plus loin, dans un espace nuit, deux chambres de plain-pied jouxtent deux salles d’eau, un bureau et des toilettes. Un escalier en bois mène à l’étage, où une salle de billard aménagée sous le pignon central sert de vestibule vers les autres pièces. De part et d’autre, deux couloirs desservent sept chambres. La majorité d’entre elles sont adossées à leur propre salle d’eau ; les autres se partagent une salle de bains commune. Un petit coin jeux vient enrichir ce niveau, pensé pour accueillir familles ou hôtes de passage.
La grange aux dîmes
Bien que la dîme ne fût plus en usage en 1854, l’architecte chargé de la construction semble avoir puisé son inspiration dans les édifices qui servaient autrefois à collecter cet impôt en nature, tout en répondant aux besoins croissants de stockage agricole. Il a vu large et a fait ériger une grange monumentale de près de 18 m sous faîtage et d’environ 600 m² au sol. Son toit à longs pans, ses puissants contreforts de pierre, son grand pignon découvert et ses deux hauts porches confèrent à l’ensemble une silhouette impressionnante par ses volumes. La rigueur fonctionnelle du volume se double d’un soin décoratif visible dans le traitement des détails : encadrements en pierre de taille pour la porte principale, arcs en briques rouges aux baies. À l’intérieur, la charpente a été réalisée en bois, selon le système dit « du colonel Emy » et repose directement sur les contreforts de pierre. Ses planches clouées, montées avec précision, forment un ensemble aussi technique qu’esthétique. La salle, volontairement laissée sans cloison ni aménagement intérieur, conserve toute la souplesse de son vaste volume, idéal pour une utilisation libre et évolutive.
La seconde grange
Ancienne écurie reconvertie d’environ 250 m², elle s’ouvre désormais à des usages réceptifs, notamment comme salle de cocktail. Une pièce d’accueil avec toilettes pour invités assure la transition vers l’espace principal. Une troisième porte dissimule un escalier vers un étage resté à l’état brut. La grande salle, tout en longueur, affiche une authenticité rustique : sol en carrelage ancien, murs en pierre enduite et plafond rythmé de poutres et solives en chêne. Les baies, placées haut, étroites et régulières, présentent côté cour un arc en plein cintre et diffusent dans la pièce une lumière naturelle douce.
Les autres dépendances
Elles formaient jadis une étable, un poulailler ou encore une écurie et ont conservé sur leurs façades les traces de leur vocation première : des têtes d’animaux sculptées ornent encore les murs. Depuis, elles ont été réhabilitées en espaces fonctionnels, adaptés aux usages contemporains. L’une abrite une cuisine professionnelle avec chambre froide, évier et plans de travail en inox, une autre des espaces de stockage. Une autre renferme les installations techniques de la piscine, tandis qu’un dernier bâtiment a été aménagé en garages pour deux véhicules.
La salle de chasse
Dans un autre bâtiment, une pièce au sol dallée de tommettes et à la charpente apparente, équipée d’un ancien poêle à bois, servait encore récemment de salle de retour de chasse. Un espace nuit y a été adjoint avec chambre et salle d’eau.
Ce que nous en pensons
L’ensemble de la cour carrée témoigne d’une remarquable tenue dans le temps, reflet de la qualité originelle de sa construction et du soin constant apporté par ses propriétaires. Les derniers ont su redonner à la propriété une nouvelle vocation, bien éloignée de sa fonction rurale d’origine, sans en trahir l’esprit. Les abords immédiats, boisés et paisibles, enveloppent les lieux d’une atmosphère bucolique qui ferait presque oublier l’immensité des plaines beauceronnes environnantes. La configuration actuelle du corps de ferme, ses vastes espaces intérieurs et la diversité des bâtiments dessinent un éventail de possibles : maison de famille à la campagne, lieu d’accueil touristique ou domaine événementiel. Rien n’empêche d’envisager une combinaison harmonieuse de ces usages, au rythme des saisons et des projets.
850 000 €
Honoraires à la charge du vendeur
Référence 179469
| Surface cadastrale | 1 ha 83 a 62 ca |
| Surface du bâtiment principal | 600 m² |
| Nombre de chambres | 10 |
| Surface des dépendances | 1280 m² |
| dont aménagées | 600 m² |
Voir le Diagnostic de Performance Energétique
NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.