Dans le Tarn, près de Cordes-sur-Ciel, une ancienne ferme du 19e s. restaurée,
son pigeonnier et sa piscine sur un terrain de 1,5 ha
Cordes-sur-Ciel, TARN midi-pyrenees 81170 FR

Situation

Au nord du département du Tarn, à 30 min d’Albi, le hameau de La Cadène se tient à la croisée de trois communes. Son nom, « la chaîne » en occitan, évoque un ancien lieu de passage, probablement marqué autrefois par un octroi. Enracinée dans la Toscane occitane, au nord du Pays gaillacois renommé pour son terroir viticole, la propriété s’inscrit dans un paysage d’une grande qualité. À 10 min de Cordes-sur-Ciel, cité médiévale au patrimoine architectural remarquable, la demeure jouit de vues dégagées sur cette ancienne bastide du 13e s. et se situe à environ 1 h de Toulouse et de son aéroport international, ainsi qu’à 1 h de Montauban.

Description

Une route bordée de champs mène à la propriété, annoncée par la silhouette élancée du pigeonnier. Un chemin gravillonné conduit vers la maison, dont le jardin engazonné organise la composition des lieux autour les trois éléments principaux : l’ancien corps de ferme, la piscine réalisée lors de la réhabilitation et le pigeonnier, à l’extrémité sud-est de la propriété. L’ensemble surplombe les champs voisins, bordés d’arbres aux hautes frondaisons. Le corps de bâtiment en L, élevé de deux et trois niveaux, forme une cour protégée de la route par un mur de clôture en pierre et une petite annexe avec l’ancien four à pain du hameau. Le dallage en pierre de la terrasse ombragée par un jeune chêne se poursuit sur le pourtour de la maison. Le volume de l’ancienne ferme a été soigneusement remanié pour construire un aménagement intérieur plus fluide. Un escalier d’accès à l’ancien logis, en pierre, a été conservé même si l’entrée s'effectue aujourd’hui par une des deux portes-fenêtres du rez-de-chaussée. Celles-ci desservent un salon et un escalier vers l’étage, tandis qu’un couloir mène à une salle à manger et une cuisine. À l’étage, trois chambres et une salle de bains occupent l’espace et s’ouvrent sur le jardin et la campagne environnante. Dans l’une des chambres, issue de la réhabilitation de l’ancien logis, subsiste une imposante cheminée en pierre. À proximité, dans le couloir, le vestige d’un ancien évier monolithique a été conservé. Au-dessus, une quatrième chambre prend place sous les combles, au surplomb de la cour.L’arrière du corps principal, doublé sur toute sa longueur, reste accessible depuis un couloir du rez-de-chaussée. Il comprend un petit studio ouvert avec une pièce d’eau, un étage avec une dernière chambre sous charpente. Plus loin, une grange, où se situe une ancienne citerne, pourrait servir de garage.

Le corps de ferme


L’ancienne ferme traditionnelle cordaise se composait à l’origine d’un petit logis situé à l’étage d’une des ailes de la cour, accessible par un escalier en pierre, dont les marches et le garde-corps demeurent en usage. Le linteau de la porte d’accès d’origine, toujours en place, porte la date de fondation gravée : 1893. Autour du logis s’élevaient les bâtiments agricoles et deux dépendances, disposés selon une organisation fonctionnelle propre aux fermes de la région. La réhabilitation menée dans les années 1980 a permis d’unifier les volumes, pour créer un ensemble plus cohérent et adapté aux usages contemporains. Les façades, en moellon de calcaire, ont été conservées et restaurées, dans le respect d’une mise en œuvre maçonnée soignée. Les baies, elles aussi, ont préservé leurs linteaux d’origine, en pierre de taille ou en bois. En haut des murs, une génoise à double rang, remise en état, souligne discrètement le caractère rural et l’authenticité architecturale de cet édifice du 19e s.
Le rez-de-chaussée
Plusieurs portes-fenêtres permettent d’accéder à la maison depuis différentes pièces : un salon, une cuisine ou un studio. Dans le salon, aux poutres apparentes, une cheminée est aménagée dans le mur du fond. Ses jambages et son assise à débord sont en pierre de taille calcaire tandis que son manteau est en bois. Le mur de moellon, resté apparent sur cette face, renforce l’atmosphère rustique du lieu. À l’opposé, un couloir conduit à une salle à manger. Celle-ci dispose d’une cheminée en brique foraine, surmontée d’un manteau en bois, et d’un accès direct au jardin. Le plafond à poutres apparentes révèle un solivage en caissons, qui accentuent la profondeur de la pièce. Dans le prolongement, la cuisine, aux dimensions généreuses, occupe un volume légèrement abaissé par une hauteur sous plafond plus basse. Elle ouvre directement vers la terrasse qui borde la piscine.
Un second couloir, situé à l’arrière de la maison, dessert plusieurs espaces. Sur un côté, un petit studio ouvert, avec accès indépendant par une porte-fenêtre, donne sur les champs en contrebas. Il comprend un meuble avec évier et les raccordements nécessaires à l’installation d’une cuisine d’appoint, ainsi qu’une salle d’eau équipée de toilettes. De l’autre côté, une porte introduit une ancienne grange, vaste et sans plancher intermédiaire. Ce grand volume se distingue par une large ouverture, équipée d’une porte en bois tripartite surmontée d’une imposte fixe, pour y stationner un véhicule. Accessible depuis l’intérieur de la grange, l’ancienne citerne forme un petit appendice au nord-ouest de la maison.

L'étage
Depuis le salon, un escalier en bois mène à une première partie du niveau supérieur qui s’articule autour de la cour. Un hall dessert d’un côté une grande chambre, dont le volume des combles a été ouvert afin d’avoir une hauteur généreuse sous charpente. Ses deux baies donnent sur le houppier du chêne de la cour. Accolée, une salle de bains avec deux vasques, une baignoire et des toilettes donne également sur la cour, avec les arbres du jardin en perspective.
À l’opposé, le hall dessert deux chambres séparées par un petit escalier intermédiaire. La première, aménagée pour accueillir deux lits simples, se prête volontiers pour servir de chambre d’enfant. Dans la seconde, située dans l’ancien logis, une cheminée ancienne attire le regard, avec ses jambages en pierre de taille et son manteau en bois. Dans le couloir adjacent, le vestige d’un évier monolithique subsiste à proximité de la porte d’entrée d’origine, toujours en usage.
Un second escalier, accessible depuis le couloir du rez-de-chaussée qui mène vers l’arrière du bâti, permet de rejoindre une cinquième chambre. Aménagée sous combles, la pièce se situe à un niveau équivalent à celui de l’étage, mais sous une toiture plus basse. La charpente en chêne y a été conservée. Le mur de refend, laissé en moellon de calcaire apparent, capte la lumière rasante venue de la baie et révèle les nuances brutes de la maçonnerie. Comme les autres chambres de la maison, celle-ci s’ouvre sur un paysage verdoyant.

Les combles
Un petit escalier, situé entre les deux chambres de l’étage, conduit à une troisième pièce, aménagée dans les combles de l’ancien logis. Depuis cet espace, le regard embrasse la cour et l’escalier extérieur en pierre, visibles en contrebas. À l’un des angles de la chambre, des orifices réguliers apparaissent dans la maçonnerie : il s’agit des anciennes fuies destinées aux pigeons. Elles demeurent visibles grâce à l’ajout de petites menuiseries.

Le four à pain et le pigeonnier


La propriété est jalonnée de deux dépendances. La première, à proximité de la cour et au bord de la route, est un petit bâtiment rectangulaire où se trouve l’ancien four à pain du hameau. Le dispositif du foyer et, de façon générale, l’intérieur du bâtiment, sont restés dans leur état d'origine – sans menuiseries – et sert actuellement de lieu de stockage.
Le pigeonnier, sur un plan oblong, est également construit en moellon de calcaire sur lequel sont toujours visibles les vestiges de l’enduit du 19e s. L’élévation sud-est a été restaurée en partie sommitale. Un bandeau en ressaut y souligne la transition vers les fuies, disposées en pyramide, avec six orifices. L’enduit, à cet endroit, a été repris. À l’intérieur, les planchers et les structures secondaires témoignent d’un état vétuste, resté inchangé depuis longtemps.

Le jardin


Engazonné et ponctué d’arbres comme d’arbustes, il fait le lien naturel entre les différents éléments de la propriété. Il marque également la limite topographique avec un champ en contrebas, inclus dans l’ensemble foncier d’1,5 ha.

La piscine


Construite lors des travaux de réhabilitation dans les années 1980, elle s’insère à la lisière du jardin, entre deux haies bordées d’arbres. Orientées au sud-est et au sud-ouest, celles-ci assurent à la fois une ombre bienvenue l’été et une discrétion préservée, avec de belles percées visuelles sur la campagne environnante. Un dallage de pierre ceinture l’ensemble du bassin, entièrement sécurisé par une clôture.

Ce que nous en pensons

Une ferme cordaise du 19e s., un pigeonnier, un four à pain oublié, un chêne jeune dans une cour de pierre et la campagne du Tarn à perte de vue. Un tout cohérent, sobrement restauré, dans un paysage préservé entre vignes, bastides et champs. La maison, sans ostentation, est faite de volumes harmonieux, de matières brutes, de baies tournées vers le jardin et la lumière. Le bâtiment, remanié sans excès, conserve l’âme d’un lieu rustique et authentique, tout en répondant aux usages d’aujourd’hui. Les dépendances, encore à inventer, prolongent les usages sans troubler l’équilibre d’ensemble. Une propriété simple et vraie, propice à la villégiature comme à l’ancrage, où s’imagine sans peine une vie calme, tournée vers l’essentiel, non loin d’Albi.

Vente en exclusivité

395 000 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 310527

Surface cadastrale 1 ha 58 a 33 ca
Surface du bâtiment principal 217 m2
Surface des dépendances 42 m2

Les informations sur les risques auxquels ce bien est exposé sont disponibles sur le site Géorisques : www.georisques.gouv.fr

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Entre Albi et Gaillac

Camille Mathieu +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.