Dans un secteur environnemental calme, au débouché d'une route communale, la maison est établie en bordure du terrain constitué d'un seul tenant. Elle est la dernière propriété du village. La voie municipale se poursuit en chemin agricole, là-même où les bois délimitent le vignoble en conversion vers une agriculture biologique. L'accès en bordure de route et de propriété s'effectue via la cour. Dans son prolongement, se déploie le terrain au nord. Idéalement exposé, le logis profite du soleil, de son lever à son coucher, et de la vue sur la vallée de part et d'autre, avec le vignoble avoisinant et le Rhône. La propriété n'est grevée d’aucune servitude et ne possède aucun voisinage en ses limites.

La maison

Une inscription gravée sur un linteau en pierre indique que la maison date du 18e s. Son environnement et ses caves témoignent de ce qui devait être à l'origine une maison vigneronne. Au 10e s., des écrits mentionnent déjà la vigne dans ce secteur et, au 14e s., les moines d'Arvière développent le vignoble qui atteindra son apogée au 19e s. et jusqu'à nos jours. Bâtie suivant un plan rectangulaire, la maison est élevée de trois niveaux : les caves en rez-de-cour, l'habitation en rez-de-chaussée et l'étage mansardé. Elle est coiffée d'un toit en croupe dont la couverture, refaite récemment, est en tuiles mécaniques. Trois grandes lucarnes rampantes ont été créées, qui permettent de faire entrer la lumière sous les combles. Les façades, en pierres jointées à la chaux, soulignent les chaînes d'angles ou les encadrements en pierre des ouvertures, nombreuses et de bonnes dimensions, qui apportent une abondante lumière naturelle. La façade exposée à l'est bénéficie d'une terrasse sur toute sa longueur, accessible par le rez-de-chaussée, servant également d'abri à l'entrée des trois caves. La partie habitation a été restaurée dans sa totalité en 2012 par les actuels occupants.
Le rez-de-chaussée
Côté sud, l'accès à l'entrée principale se pratique via une volée d'escalier de quelques marches en pierre. Une grande salle de séjour, avec cuisine ouverte, reçoit la lumière naturelle de nombreuses ouvertures. Les murs blancs alternent avec les murs en pierre. Un poêle de masse aux contours souples, situé sous l'escalier droit en métal et bois menant aux combles, équipe la pièce. Celle-ci est prolongée à l'ouest par la terrasse gravillonnée, protégée par la végétation d'un petit jardin d'agrément. Le niveau comprend également trois chambres à coucher, ouvertes sur la terrasse du levant, ainsi qu'un espace de rangement, une buanderie et une salle de bain. Au bout du dégagement, une porte débouche sur le fenil qui peut être aménagé.

Les combles
Ils constituent un plateau parqueté de 82 m², qui reçoit une abondante lumière naturelle des lucarnes de toit. Près de la trémie de l'escalier, un second poêle de masse crée un axe de circulation dans la pièce. Le blanc des murs droits et mansardés souligne la complexité de la charpente apparente. Une salle d'eau se dissimule dans un angle de la pièce et, dans la soupente, des placards de rangements et techniques passent inaperçus.

Le rez-de-chemin
Sous l'abri de la terrasse est, trois caves voutées se tiennent en enfilade et servent de cellier, cave à vin et autres. L'une d'elles contient un ancien four à pain, La grande cave traversante est à usages multiples. Au pied de sa porte, un escalier extérieur en pierre rejoint la terrasse du couchant.

La dépendance

Cette ancienne construction mitoyenne, aux murs de pierres et de galets, n'a pas bénéficiée de rénovation. Elle est coiffée d'un toit à double pans en tuiles plates. En état pour son utilisation, elle est composée d'une écurie de plain-pied et d'une grange élevée de deux niveaux, qui peut être réhabilitée.

Le terrain

Relativement plat et tout en longueur, d'une superficie de 184 m x 61 m, il est principalement enherbé. Un abri pour chevaux et un cabanon y sont implantés.