À 2 h de Paris, en Bourgogne, un manoir du 18e s.
dans un village nivernais, entouré de son parc aux essences variées
dans un village nivernais, entouré de son parc aux essences variées
Cosne-Cours-sur-Loire,
NIEVRE
bourgogne
58200
FR
Situation
La demeure se trouve dans la bordure occidentale de la région Bourgogne-Franche-Comté et la partie septentrionale de la Nièvre, à quelques encablures de Clamecy et de la colline éternelle de Vézelay. Au centre du triangle viticole bourguignon formé par Chablis, Sancerre et Beaune, elle est implantée dans une cité historique, un petit bourg animé par quelques commerces utiles à la vie quotidienne et embelli par un riche patrimoine architectural. En effet, au centre de la pittoresque cité, bordé de grandes demeures anciennes qui font de cette dernière un lieu principalement résidentiel, se tient une église romane avec son clocher remanié au 18e s.
Une gare SNCF à 15 min du manoir, ainsi qu'un aérodrome, dessert Paris-Bercy en 2 h.
Description
De nombreuses maisons anciennes, certaines flanquées de tours, longent les ruelles de la petite cité. Dans la partie basse du village, face à l'église, se dresse le manoir du 18e s. qu'un mur d'enceinte met à l'abri de tout vis-à-vis. Deux imposants piliers en pierre encadrent un double portail à hérisson qui ouvre sur une cour intérieure, où quelques véhicules peuvent stationner. Une porte piétonnière, placée à proximité, débouche sur une allée en pierre, qui conduit au double escalier, central, d'accès à la demeure.
Élevé de trois niveaux, le manoir est coiffé d'une toiture en croupe en tuile plate de Bourgogne rénovée, percée de lucarnes capucines et ornée de deux épis de faîtage. Les façades sont enduites à la chaux à pierre vue, deux baies par étage sont réparties symétriquement autour de l'axe central, où se trouvent la porte d'entrée et la porte-fenêtre au deuxième niveau, qui s'ouvre sur un petit balcon avec garde-corps finement ciselé. Les vastes ouvertures pleines de fenêtres à grands carreaux sont protégées par des contrevents en bois.
Un bâtiment moins haut jouxte la maison principale. Édifié sur trois niveaux et construit avec des matériaux identiques, il est percé de plusieurs baies qui laissent présager une forte luminosité intérieure. Il est surmonté d'un toit également en croupe, en tuile plate bourguignonne, rénové et percé, à l'avant, de trois lucarnes pendantes ainsi que, à l'arrière, de deux lucarnes capucines.
De grands marronniers trônent au centre de la cour, agrémentée de deux puits utilisables et d'un majestueux noyer vieux de plusieurs siècles. À l'arrière du manoir, se trouve un parc arboré clos de murs au centre duquel quelques bancs permettent de bénéficier du spectacle de la nature environnante. Plusieurs vases Médicis ornementent les lieux ainsi qu'un troisième puits, tout à fait fonctionnel, caché au milieu des buis.
Comme ses arbres séculaires, la propriété s'inscrit dans la longue durée, marquée par une histoire quelque peu singulière. Le lieu a en effet été habité par Jules Jaluzot, une personnalité hors normes, charismatique et mondaine, véritable personnage de roman à la jonction des 19e et 20e s., qui fut homme politique, de presse et d'affaires, autodidacte en bien des matières. Il est notamment à l'origine de la création du grand magasin Printemps à Paris et fut marié à une sociétaire de la Comédie-Française qui, avec lui, fréquentait les salons de la capitale.
Élevé de trois niveaux, le manoir est coiffé d'une toiture en croupe en tuile plate de Bourgogne rénovée, percée de lucarnes capucines et ornée de deux épis de faîtage. Les façades sont enduites à la chaux à pierre vue, deux baies par étage sont réparties symétriquement autour de l'axe central, où se trouvent la porte d'entrée et la porte-fenêtre au deuxième niveau, qui s'ouvre sur un petit balcon avec garde-corps finement ciselé. Les vastes ouvertures pleines de fenêtres à grands carreaux sont protégées par des contrevents en bois.
Un bâtiment moins haut jouxte la maison principale. Édifié sur trois niveaux et construit avec des matériaux identiques, il est percé de plusieurs baies qui laissent présager une forte luminosité intérieure. Il est surmonté d'un toit également en croupe, en tuile plate bourguignonne, rénové et percé, à l'avant, de trois lucarnes pendantes ainsi que, à l'arrière, de deux lucarnes capucines.
De grands marronniers trônent au centre de la cour, agrémentée de deux puits utilisables et d'un majestueux noyer vieux de plusieurs siècles. À l'arrière du manoir, se trouve un parc arboré clos de murs au centre duquel quelques bancs permettent de bénéficier du spectacle de la nature environnante. Plusieurs vases Médicis ornementent les lieux ainsi qu'un troisième puits, tout à fait fonctionnel, caché au milieu des buis.
Comme ses arbres séculaires, la propriété s'inscrit dans la longue durée, marquée par une histoire quelque peu singulière. Le lieu a en effet été habité par Jules Jaluzot, une personnalité hors normes, charismatique et mondaine, véritable personnage de roman à la jonction des 19e et 20e s., qui fut homme politique, de presse et d'affaires, autodidacte en bien des matières. Il est notamment à l'origine de la création du grand magasin Printemps à Paris et fut marié à une sociétaire de la Comédie-Française qui, avec lui, fréquentait les salons de la capitale.
Le manoir
Un remarquable et massif escalier double en pierre, en fer à cheval, mène à la porte d'entrée principale en bois peint, surmontée d'une imposte en verre. Au rez-de-chaussée, au centre de l'édifice et des deux montées jumelles que bordent des garde-corps en fer forgé, une baie permet l'accès à deux caves et à un passage qui conduit au parc, à l'arrière de la maison. La demeure se prolonge vers l'aile droite par un autre bâtiment. La façade arrière, qui donne sur le jardin, est agrémentée d'un second double escalier en pierre, symétrique et droit, qui longe la façade et dessert en son centre une porte d'entrée vitrée en bois peint, surmontée elle aussi d'une imposte à deux grands carreaux.
Le rez-de-chaussée
Deux caves voûtées, chacune d'une surface d'environ 15 m², bordent de part et d'autre le passage qui, depuis la porte encadrée par le double escalier central, conduit au parc. Des doubles portes en bois peintes en blanc y accèdent, via un couloir qui se distingue par son pavage en épis de terre cuite.
Le premier étage
Le hall d'entrée principal abrite un escalier à double quart tournant avec rampe ouvragée en fer forgé, marches en bois dont la première, en pierre, est adoucie. La pierre de Bourgogne du sol dallé fait écho à celle, taillée et nue, des murs du vestibule. Au bout de ce dernier, un petit dégagement avec placards permet de rejoindre le jardin via une porte vitrée à deux battants et à double vitrage. Le hall dessert d'une part une cuisine équipée et aménagée de placards en bois peint. Grâce aux baies qui donnent sur la cour intérieure, la luminosité est abondante, qui met en relief les moulures planes à chanfrein du plafond. Un des pans de mur, coloré, souligne la hotte et le piano noir qui s'y trouvent. Une porte en bois moulurée conduit à une salle à manger, au sol également dallé de pierres de Bourgogne comme toutes les pièces du niveau et au plafond décoré de moulures perlées, avec vue sur la nature environnante. Encastré dans un mur, un haut placard en chêne permet de nombreux rangements. De l'autre côté de l'entrée, se tient enfin un salon lumineux agrémenté d'une cheminée à foyer ouvert, en pierre naturelle et en terre cuite, de style Louis XV. Une porte communique directement avec la seconde partie de la demeure, formée par l'aile droite.
Le deuxième étage
Grâce à une baie vitrée ouvrant sur un balcon, il bénéficie d'une profonde perspective sur le village et en particulier sur le clocher de l'église, qui date de la même époque que la demeure. La lumière naturelle met en relief le parquet en chêne à point de Hongrie et une porte en bois moulurée, qui conduit à un premier grenier entièrement isolé, traversant et aménageable. Le palier dessert un couloir équipé de placards qui mène à deux chambres à coucher spacieuses : l'une ouvre sur la cour intérieure côté bourg, tandis que l'autre donne sur le parc. Les sols sont recouverts de parquets également à point de Hongrie et les plafonds ornementés de moulures. Au bout du couloir, se trouvent des toilettes entièrement carrelées et, à proximité, une salle de bains au ton bleu foncé, avec une baignoire de balnéothérapie qu'éclaire une double porte-fenêtre ouvrant sur un balcon à l'arrière. De l'autre côté du palier, une troisième chambre, avec le même parquet, reprend les codes couleur des portes. Une salle de bains attenante, entièrement carrelée et tout en marbre, avec rangements, est également équipée d'une baignoire de balnéothérapie, jouxtant des toilettes séparées. Une ouverture située dans cette dernière chambre accède à un second grenier, totalement aménageable, isolé et éclairé par plusieurs fenêtres à double vitrage. Il pourrait faire office de salle de jeux ou être aménagé en appartement indépendant grâce à un escalier qui descend directement au premier étage de l'aile droite.
L'aile droite
À l'étage, un balcon en fer forgé agrémente la façade. Côté parc, le prolongement de l'édifice prend toute sa dimension grâce à une terrasse avec garde-corps en bois peint à croisillons, couverte d'un plancher ancien à lames larges. Ladite terrasse est soutenue par trois colonnes doriques en pierre. Au même niveau, un œil-de-bœuf laisse entrer la lumière et, à sa gauche, l'étage présente de hautes baies géminées et cintrées, garnies de portes-fenêtres et d'impostes en verre, que borde un balcon en fer forgé sur consoles en pierre. Le rez-de-chaussée, ouvrant par quatre portes-fenêtres dont deux jumelées, est ainsi abrité par les deux balcons tout proches.
Le rez-de-chaussée
Au premier niveau de l'aile droite, se trouve un local technique qui abrite une chaudière, un adoucisseur ainsi qu'une citerne contenant une importante réserve d'eau. En enfilade, apparaît une grande pièce avec un âtre à foyer ouvert qui peut faire office de cuisine d'été. Un escalier en pierre mène à l'étage. Un mur sépare deux autres pièces, qui donnent sur le parc et sont à rénover ; sa suppression pourrait permettre la création d'un appartement dans le grand espace qui en résulterait. Certains éléments architecturaux authentiques demeurent, comme un évier ancien en pierre et des poutres apparentes, qui pourraient être conservés lors de la restauration éventuelle du rez-de-chaussée.
L'étage
Depuis le salon du corps principal, une porte qui donne sur un second vestibule assure la communication avec l'aile droite. Ce dernier hall comporte deux portes en chêne moulurées : l'une dessert des toilettes pour invités, l'autre s'ouvre sur un escalier qui rejoint un grenier. Un papier peint à rayures jaunes et blanches rehausse le dallage du sol, en pierre de Bourgogne. S'ensuit une première chambre à coucher, spacieuse, aux murs percés de trois baies dont une garnie d'une double-fenêtre ouvrant directement sur la terrasse en bois. Tout proche, s'étend un couloir occupé par un escalier en pierre qui descend directement dans les pièces à rénover du rez-de-chaussée. Le couloir dessert deux autres chambres à coucher lumineuses, dont une qui s'ouvre sur une seconde terrasse protégée par un garde-corps en ferronnerie. Enfin, une salle de bains, entièrement rénovée, est équipée d'une douche à l'italienne et d'un lavabo. Toutes les menuiseries sont à double vitrage et à crémone.
Les dépendances
Dès l'entrée de la propriété, se découvre une maison de gardien élevée de deux niveaux, à restaurer totalement car seule sa toiture a été refaite. À proximité, une double porte cochère donne actuellement sur un premier garage d'environ 15 m², avec poutraison apparente et grande cheminée à foyer ouvert.
Dans la cour intérieure, en retour d'équerre de l'aile droite, se trouve un bâtiment élevé de deux niveaux que surmonte une toiture à deux pans en tuile plate de Bourgogne, percée de deux lucarnes capucines et récemment rénovée. Une double porte cochère conduit à une ancienne grange au sol dallé de pierres de Bourgogne et aux murs en pierre apparente. Aujourd'hui, cette dernière, d'une surface d'environ 25 m², fait office de second garage. Deux remises avec poutres apparentes, situées de part et d'autre, servent à divers rangements, l'une étendue sur quelque 30 m² et la seconde sur environ 25 m². À l'étage, enfin, un grenier peut être restauré.
Le parc
Étendu sur environ 6 700 m², il se compose de nombreuses allées gravillonnées qui contournent des banquettes d'ifs et de buis. Ces derniers, d'une importante hauteur – environ 2,6 m –, datent de l'époque de la maison. Le parc est planté d'arbres de hautes tiges multiséculaires, notamment un ancien noyer et des marronniers qui occupent la cour intérieure. De nombreuses topiaires de forme arrondie participent du paysage, avec les parterres de fleurs odorantes et les nombreux rosiers anciens qui subliment cet endroit bucolique, où quelques vases Médicis ont été disposés çà et là. Le parc est clos de murs en pierre sèche. Des éclairages permettent de profiter de la végétation luxuriante à la nuit tombée. Enfin, une seconde ouverture assure un accès au fond du terrain boisé.
Ce que nous en pensons
Une maison de maître d'ores et déjà passée à la postérité grâce au romancier Claude Tillier, qui l'avait introduite en 1843 dans « Mon oncle Benjamin », adapté au cinéma en 1969 par Édouard Molinaro. « Une maison romanesque », résumait l'écrivain, qui ignorait alors que la demeure allait devenir plus tard celle de « l'homme au parapluie », comme était surnommé le fameux Jules Jaluzot.
La demeure, immédiatement habitable, permettrait à une grande famille d'y poser ses valises, quitte à réaménager les annexes si le bâtiment central n'y suffisait pas.
Une propriété pleine d'agréments qui peut répondre à tous les défis imaginatifs de ses occupants et même se prêter, par la multiplicité de ses espaces en partie indépendants, à l'accueil de touristes dans une région au patrimoine des plus riches.
Référence 182173
| Surface cadastrale | 6729 m2 |
| Surface du bâtiment principal | 280 m2 |
| Nombre de chambres | 6 |
| Surface des dépendances | 160 m2 |
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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.
