Non loin de la capitale, dans une nature préservée,
une propriété labellisée et ses deux maisons des 17e et 18e s. dans un grand parc arboré
Coulommiers, SEINE-ET-MARNE ile-de-france 77120 FR

Situation

En Seine-et-Marne, la propriété se trouve à 60 km de Paris et à moins de 5 km de Coulommiers, ville d'environ 15 000 âmes qui dispose de tous les commerces, structures et services de première nécessité. La commune comprend un centre-ville dynamique avec son marché, ses cafés et restaurants ainsi que ses commerces de bouche et magasins. Elle est également desservie par une gare avec un train qui fait la liaison toutes les heures, voire toutes les demi-heures aux heures de pointe, avec Paris gare de l'Est.
À quelques encablures du petit village dont il dépend, le domaine est bordé de jachères et d'une ancienne voie romaine. Il se situe donc dans un environnement préservé, champêtre et bucolique.

Description

D'une superficie totale d'un peu plus de 2,5 ha, au milieu de la campagne, le domaine est accessible par une petite route domaniale bordée de deux rangées de tilleuls qui a été rachetée par les actuels occupants. La petite route sépare la partie principale et bâtie du domaine, d'une parcelle d'environ 4 000 m² composée comme une réserve naturelle qui fait également partie de la propriété. Accessible par une grille en fer forgé à doubles vantaux jouxtée par une seconde entrée piétonne, une cour intérieure gravillonnée est délimitée sur deux côtés par les bâtiments en forme de L. De l'autre côté, la cour s'ouvre sur le parc ponctué d'arbres et de buissons.
Deux corps de logis, respectivement des 17e et 18e s., se suivent et communiquent en harmonie de volumes et de couleurs. D'un côté, se trouve l'édifice qui date du 18e s. aux façades typiquement classiques coiffé d'un toit en croupe. Enduites d'un ton clair, lesdites façades sont rehaussées de chaînages d'angle en pierre et percées de six travées sur deux niveaux pleines de fenêtres à petits carreaux au rez-de-chaussée et de fenêtres à grands carreaux à l'étage, protégées par des persiennes en chêne. De l'autre côté, est accolé le bâtiment qui date du 17e s. surmonté d'un toit en demi-croupe avec ses lucarnes capucines, dont les façades en brique rehaussent celles de la construction de style classique. Élevée sur deux niveaux, sous combles, la maison est plus basse que la précédente. Elle est flanquée par une petite extension construite au 19e s.
À l'arrière des maisons, se déploie le parc arboré.

La maison du 18e s.

Coiffée d'une toiture en tuile complétement rénovée – tuiles et charpente –, l'habitation principale, érigée sur trois niveaux sur caves, est disposée en L. Le retour d'angle qui se fait côté cour est un peu moins haut, malgré ses trois niveaux. Cette aile en retour d'équerre est vouée à la location et bénéficie d'une entrée indépendante sur la rue.
Le perron est constitué de quelques marches en pierre et mène à la porte d'entrée vitrée et sécurisée par des volets extérieurs en bois.


Le rez-de-chaussée
L'entrée se fait par une porte vitrée à petits carreaux surmontée d'une imposte arquée également vitrée. Elle s'ouvre sur un hall d'entrée traversant au sol recouvert d'un dallage blanc à cabochons noirs. À son autre extrémité, il donne accès au parc. Une petite pièce sans porte mène à un escalier en chêne avec une rampe en fer forgé. Il est éclairé d'une fenêtre à petits carreaux qui s'ouvre à l'anglaise. À droite, se trouve un grand salon traversant, illuminé par quatre larges fenêtres à petits carreaux, agrémenté d'une cheminée en brique, au sol parqueté en chêne à l'anglaise et dont les poutres ainsi que les solives apparentes forment un plafond à la française. En enfilade, la salle à manger également traversante avec porte-fenêtre s'ouvrant sur le jardin, dont le sol est recouvert d'un parquet piémontais en chêne et tomettes. Elle est également agrémentée d'une cheminée. Toujours en enfilade, un petit salon fait l'angle du bâtiment et est éclairé par trois fenêtres. En bas de quatre marches par rapport à la salle à manger, se trouve une chaleureuse et grande cuisine à l'ancienne suivie d'une arrière-cuisine sur cave. De l'autre côté du hall d'entrée et en contrebas, se tient une buanderie-chaufferie. À la suite de celle-ci, la communication se fait avec le logis du 17e s. Elle est également possible à mi-étage.
Le premier étage
Un couloir parqueté en chêne à l'anglaise dessert une chambre à coucher principale également parquetée, dont les murs sont recouverts de boiseries peintes en bois. Une deuxième chambre, plus petite, au sol recouvert de tomettes anciennes, se trouve en enfilade ainsi qu'une salle de bains et des toilettes indépendantes. L'espace se partage encore entre une troisième chambre, avec un sol en tomettes à cabochons, boiseries et cheminée, une quatrième chambre parquetée à l'anglaise qui dispose aussi d'une cheminée et, enfin, une cinquième et dernière chambre en angle qui bénéficie d'une vue privilégiée grâce à deux fenêtres. Au bout du couloir, se situe une seconde salle de bains avec toilettes. Au-dessus de la cuisine et de l'arrière-cuisine, un grand espace non aménagé sous charpente est accessible et augmente les possibilités d'aménagement.
Les combles
Recouvrant toute la surface de la maison, ils sont composés de greniers sous charpente et sur dalle.

La partie louée de la maison du 18e s.

Vouée à la location, elle bénéficie d'un accès parfaitement indépendant sur la rue, tout en étant accessible également depuis la cour intérieure.
Élevée sur trois niveaux d'une surface totale d'environ 95 m², elle s'organise au rez-de-chaussée entre une cuisine ouverte sur le salon-salle à manger et des toilettes. Le premier étage est composé d'un espace bureau ouvert, d'une chambre à coucher et d'une salle de bains. Le dernier étage est occupé par une deuxième grande chambre.

Le logis du 17e s.

Central, il se trouve entre la maison qui date du 18e s. et l'extension du 19e s. Sa façade en brique rouge est embellie par une verrière avec ouverture à bascule.
Il a été entièrement refait à neuf et est particulièrement adapté à la location – comme gîte, chambres d'hôtes ou pour un artiste.


Le rez-de-chaussée
Il est accessible depuis l'extérieur ou par les autres maisons qui sont communicantes. Ouverte sur une cuisine entièrement équipée, la pièce principale a tout d'un d'atelier d'artiste, avec sa large verrière laissant entrer une généreuse lumière qui inonde tout le niveau. Le parquet à l'anglaise est constitué de larges lattes. Ledit salon est encadré par la chaufferie du côté du logis du 18e s. et, de l'autre côté, par un garage.
Le premier étage
Il est accessible après avoir gravi les marches de l'escalier qui se trouve dans l'atelier d'artiste ou bien en passant par l'escalier de la maison du 18e s. qui communique avec cette partie à mi-étage. L'espace s'organise autour d'une salle de bains carrelée neuve, d'une première chambre à coucher au sol recouvert de tomettes et d'une deuxième chambre avec un parquet en pin à l'anglaise agrémentée d'une cheminée. La chambre suivante est également parquetée en pin et une salle de douche neuve avec toilettes lui est attenante. Enfin, une quatrième chambre ainsi qu'un bureau-bibliothèque parachèvent le niveau.
Les combles
Ils sont accessible par une échelle de meunier, ne sont pas aménagées et ne disposent pas de fenêtres.

L'extension

Érigée au 19e s. sur deux niveaux, le pavillon de taille bien plus modeste jouxte et communique avec la maison du 17e s.


Le rez-de-chaussée
Il fait office de dépendance et abrite une écurie de trois stalles qui fait suite au garage se trouvant dans la maison 17e s.
L'étage
Un salon imposant grâce à sa hauteur sous plafond est agrémenté d'une cheminée en pierre dans l'âtre de laquelle se trouve un poêle à bois fonctionnel. Grâce aux trois larges fenêtres équipées de volets intérieurs en bois, avec balcons – dont la rénovation est nécessaire –, il est baigné de lumière. Il est en enfilade et fait suite à la bibliothèque-bureau de la maison du 17e s.

Le parc

Sobre et épuré, il est néanmoins ornementé en son centre d'une statue de mère à l'enfant qui semble veiller sur son enfant aussi bien que sur les maisons. Le pourtour du parc est arboré d'essences variées dont les arbres sont centenaires – tilleuls, cèdres, noyers, platanes, entre autres. Des espaces plus sauvages où alternent arbres et buissons sont propice à la promenade.
Un verger agrémente également le domaine, des ruches y sont implantées et les abeilles y produisent ainsi un miel local. Mais leur présence n'est ni une contrainte – un apiculteur s'en occupe – ni une obligation puisqu'elles peuvent être déménagées.
De l'autre côté de la route qui permet d'accéder à la propriété, le terrain, déjà évoqué, est en jachères et constitué comme une réserve naturelle pour la faune et la flore locale.
Un terrain de tennis en retrait ne change rien à l'harmonie du parc. Un puits complète l'ensemble.

Ce que nous en pensons

Un domaine à l'originalité notable dans un parc à la nature préservée qui permet de se ressourcer aux portes de la frénésie de la capitale. Les immenses possibilités d'accueil, entre le logis du 17e s. et l'aile de la maison du 18e s., sont un atout non négligeable. Pourtant, c'est incontestablement l'harmonie singulière qui se dégage de ce mélange unique d'architectures d'époques et d'aspects très variés qui interpelle et fascine. Chaque édifice a gardé sa personnalité propre et l'ensemble a quelque chose d'exceptionnel
et d'inouï.

Vente en exclusivité

1 052 700 €
Honoraires à la charge du vendeur


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Référence 710504

Surface cadastrale 2 ha 58 a 66 ca
Surface du bâtiment principal 400 m2
Nombre de chambres 5
Surface des dépendances 400 m2

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Corinne Angeli +33 1 42 84 80 85

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NB: Les informations mentionnées ci-dessus résultent de notre visite sur place, mais également des informations reçues du propriétaire actuel de ce bien. Elles n’ont vocation ni à l’exhaustivité, ni à une stricte exactitude notamment quant aux surfaces relevées ou aux époques de construction. A ce titre, elles ne sauraient engager notre responsabilité.

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