Ajouter aux favoris
Connectez-vous à votre espace personnel
À l’entrée de Lisieux, au-dessus de la route menant vers le sud à Orbec, le manoir se distingue tout d’abord par sa silhouette médiévale de briques et de tuiles surmontée d’une toiture pointue qui s’élève haut vers le ciel. Précédés de communs à colombages dont les assises semblent épouser, incertaines, les évolutions des siècles en de singuliers mouvements de façades et de toitures, les Pavements se sont vus épaulés au 19e siècle par une maison de maître dont la rigueur architecturale donne ainsi à l’ensemble une double identité. On retrouvera à l’intérieur une organisation à cheval sur plusieurs époques mais reliées entre elles par une élégante rénovation menée dans un esprit de maison de famille. Composite et chaleureux, le manoir a bien des atouts pour accueillir les visiteurs désireux de visiter Lisieux et les terres rurales de Normandie alentour.
Outre le fait d’être liée à notre histoire familiale – nos parents y ont vécu jeunes mariés –, Lisieux a cette belle particularité d’être la deuxième ville sanctuaire de France, mondialement connue grâce à Sainte Thérèse. Après plus de vingt ans passés à Rouen, nos enfants étant désormais tous étudiants, nous nous sommes mis à la recherche d’une demeure de caractère située entre la côte et Paris. Nous sommes tombés amoureux des Pavements, et avons eu l’immense chance de rencontrer l’héritière d’anciens propriétaires qui nous a généreusement confié ses archives.
Le manoir des Pavements condense l’héritage médiéval et le répertoire décoratif de la Renaissance. Il se compose d'un grand logis et de plusieurs communs dont une écurie, un cellier, un pressoir, une grange et un bâtiment à usage de four. Les rez-de-chaussée des façades est et ouest sont en colombages et pierre blanche avec un premier étage recouvert de tuiles en encorbellement. Les premier et deuxième étages sont ornés d’énormes poutres travaillées et décorées d’animaux chimériques, de rageurs, de gracieux dauphins, de poissons aux formes contournées ou de monstres marins se muant en feuillages. Les portes d’accès comportent de beaux chambranles à sculptures gothiques, garnies de feuilles de chardon et de crosses végétales. On distingue deux écussons sculptés dans le couronnement des portes, dont l'un porte une roue comme pièce principale avec peut-être la date 1561 en chef. Il va donner son nom à celui à qui l’on doit la construction : « la roue d’Or à huit raies sur champ d’azur » de la famille de la Reue. En 1859, le grenier à foin qui prolongeait le manoir a été remplacé par une grande maison bourgeoise en briques désormais accolée au grand logis. Les façades et les toitures du manoir ont été inscrites aux Monuments historiques en 1968. En 2003, le petit logis et la grange ainsi que les façades et les toitures des bâtiments des communs ont, a leur tour, été inscrits M.H.
Le fief des Pavements est attesté depuis 1426 et figure sur la carte dressée par Cassini entre 1744 et 1793. Son premier seigneur connu est Richard de la Reue, écuyer, procureur, contrôleur des dépenses de la ville de Lisieux de 1439 à 1453, auquel succède Jean de la Reue des Pavements entre 1453 et 1462. La famille de la Reue a fait œuvre de mécénat en la personne de Thomas de la Reue, conseiller en court lai et lieutenant général du bailli d’Évreux et sa femme Guillemette Guédon. Ces derniers ont en effet manifesté un intérêt certain pour l’architecture en participant à la construction de l’église Saint-Jacques de Lisieux où se lisent encore les armes de Thomas de la Reue et celles de sa femme sur les clefs des voûtes du bas côté sud de la nef. Le 30 décembre 1660, la dernière descendante de la famille de la Reue vend le manoir aux dames Ursulines de Lisieux qui conserveront le domaine jusqu’à la Révolution.
Les Pavements offrent la particularité d’être implantés à proximité des trois pôles d’attractivité de Lisieux, mondialement connus : la basilique Sainte-Thérèse, le Carmel ainsi que les Buissonnets. Le séjour dans des suites spacieuses et confortables aménagées dans la partie du 19e siècle ou dans le logis entièrement rénové de l’aile historique permettront une pause salvatrice. À la belle saison, le clapotis du ruisseau du Haut Douaire et son eau calcifiante permettront à nos hôtes de poursuivre leur expérience. À la demande et sous conditions, nous proposons des ateliers nature et détox inspirés par Hildegarde de Bingen. Les amoureux de beaux livres d’histoire pourront également accéder à notre bibliothèque privée.
Face au manoir et le long du cours d’eau l’Orbiquet, nos hôtes apprécieront le parcours sportif et la piste cyclable aménagés. En centre-ville, les amateurs d’antiquités trouveront certainement leur bonheur dans la jolie boutique "L’Ouestampille". En allant vers la côte, à quatre kilomètres au sud de Deauville, la plage des Ammonites est un beau point de départ pour une promenade vivifiante le long des falaises des vaches noires. Le château de Vendeuvre, toujours habité par la famille de Vendeuvre, est une belle représentation de l'architecture et de l'art de vivre du 18e siècle. A Ouilly-le-Vicomte, le château de Boutemont et ses parc et jardins sont un enchantement. Le Moyen Âge s'invite l'été au château de Crève-cœur qui propose des animations médiévales : tournois de chevalerie, combats à pied, spectacles et reconstitutions historiques.
1500 € - 3000 € la semaine
500 € - 800 € le week-end
Le manoir des Pavements s'articule sur deux étages : au rez-de-chaussée, un salon et une cuisine dînatoire, au premier étage un appartement de 75 m2 et une suite de 40 m2, au deuxième étage une seconde suite de 40 m2.
ref 565636
100 € - 180 € la nuit
150 € - 300 € le week-end
Le manoir propose deux suites de 40 m2 situées aux premier et deuxième étages, composées d'une chambre, d'un salon, d'une salle de douche ou d'une salle de bains avec toilettes.
ref 565636
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts et mesurer la fréquentation de nos services. En savoir plus