Nous sommes un couple franco-suisse. Depuis Genève, nous rêvions d’un lieu de villégiature dans le Sud-Ouest, où ancrer notre nouvelle maison de famille – un lieu de vie, de transmission et de création. C’est au fil des trajets entre Genève et Bordeaux que le hasard, ou peut-être la providence, nous a soufflé le nom de Sarlat. Puis la visite d’Aiguevive a tout fait basculer. C’est devant le portail que le coup de cœur a eu lieu. Le bruissement de l’eau dans le bief monumental, la lumière sur les pierres, la sérénité du lieu… tout nous parlait. Et plus encore, les anciens propriétaires, dont la présence bienveillante nous a bouleversés. Il y avait une sorte d’évidence dans l’air : la maison nous choisissait autant que nous la choisissions. Depuis, cette intuition s’est confirmée chaque jour. Aiguevive n’est pas un décor, c’est un lieu vivant.
Demeure d’un aumônier du roi de France au 17e siècle, le domaine d’Aiguevive est un lieu façonné par les siècles. Son cœur est le manoir d’époque Directoire, bâti à la fin du 18e siècle, dont l’architecture sobre et symétrique reflète l’élégance de cette période : volumes équilibrés, larges ouvertures sur le paysage, hauteurs sous plafond généreuses, cheminées de pierre et escaliers tournants. Une demeure à la fois noble et paisible, conçue à la fois pour paraître et durer. Le jardin en terrasses à l’italienne et les cyprès forment un ensemble harmonieux façonné par le temps et par ceux qui l’ont aimé.
L’histoire d’Aiguevive remonte au 15e siècle avec à l'origine un moulin à eau qui fut le plus prospère en pays dommois et son huilerie. Ils témoignent du riche passé rural et vivant du domaine. Le bief court toujours et son murmure accompagne les jours comme une mémoire continue. Notre gîte – La Maison d’Armelle – était l’atelier du peintre Lucien de Maleville, figure artistique de l’époque postimpressionniste. La maison, conçue comme une orangerie ouverte sur le parc, porte encore son souffle : la lumière et la simplicité des lignes appellent au silence intérieur. Enfin, la noyeraie de cinq hectares en agriculture biologique forme l’écrin du domaine.
Aiguevive est un espace accueillant, discret et vivant – à la fois refuge et scène, où tout peut s’inventer. C'est un lieu qui a été pensé comme un lieu de vie partagé. Ici, tout est vivant : le ruisseau traverse la propriété comme une artère sensible. Il alimente le moulin, irrigue les jardins, borde la salle de réception. L’eau n’est pas décorative, elle est structurante, fondatrice, énergique. Elle rythme les journées et apaise les nuits. Le bassin naturel – le bief – creusé à la main dans la roche et maçonné, invite à une baignade dans une eau de source non chlorée. Il est le reflet de l’histoire ancestrale du domaine et d’une vision écologique et esthétique. Nos hôtes viennent ici pour se ressourcer, mais aussi pour s’inspirer, se réunir, faire l’expérience d’un lieu porteur de sens.
"La Belle Étoile", à La Roque-Gageac : une terrasse suspendue sur la Dordogne, une cuisine juste, une table élégante et sans fausse note, un service attentif et un lieu où l’on revient pour le plaisir du calme. "Les Courtines", juste à côté : une adresse plus simple, mais où le charme opère, un déjeuner ensoleillé au pied de la falaise, et le goût d’un vrai moment. "La Promenade", à Saint-Julien : un petit restaurant de village comme on les aime, avec un menu du jour savoureux et généreux, servi sans prétention mais avec beaucoup de cœur. Et enfin, la "Pizzeria des Templiers", à Domme : nichée dans les remparts de la bastide, c’est un lieu aussi chaleureux que la pâte est fine. Une halte gourmande au charme authentique.
Le domaine tout entier peut être privatisé à la semaine : le manoir d'une surface de 600 m², le gîte, la Maison d'Armelle et ses dépendances deviennent alors une grande maison de famille, où se retrouvent plusieurs générations ou plusieurs sensibilités. Au rez-de-chaussée, le grand hall traversant de 80 m² avec un piano à queue sous la voûte se décline en salon de musique. Il distribue un salon d’été, une bibliothèque, une salle de billard ainsi qu’une salle à manger et une cuisine avec cheminée. Il ouvre sur la terrasse sud, dotée d’une table impériale pour seize convives. Au premier étage, le salon d’hiver, traversant de 40 m² avec cheminée, ouvre au sud sur une terrasse. L’étage abrite quatre grandes chambres équipées de lits king size, chacune assorties de salles de bains en suite. Au deuxième étage, un large corridor dessert quatre chambres avec leur salles de bains privatives. Au nord, un bassin naturel de nage aux dimensions olympiques, ancien bief entièrement maçonné, est alimenté par un ruisseau qui traverse le domaine de part en part et apporte fraîcheur et quiétude. Au sud, des terrasses en cascade ouvrent sur un parc arboré, ordonnancé autour d’un bassin-piscine animé de jets d’eau.
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La Maison d’Armelle, d’une surface de 150 m², permet d’accueillir six personnes. D’un accès automne bordant la Noyeraie, elle dispose au rez-de-chaussée d'une entrée qui ouvre sur l’espace de vie en pierre naturelle de 40 m², d'une cuisine entièrement équipée, d'une salle d’eau et de toilettes. À l’étage, un couloir aménagé d’un grand dressing distribue un salon TV et trois chambres équipées de lits queen size, dont deux dispose de salles d’eau en suite.
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Le manoir propose une seule et unique chambre d'hôte équipée d’un lit king size qui dispose d'une entrée indépendante, d’une salle de bains attenante avec toilettes. Elle dispose d’une vue imprenable sur l’étang et la Bastide de Domme et les hôtes ont accès au bassin-piscine situé dans le parc. Le petit déjeuner peut être servi, sur demande, dans la salle à manger ou, par beau temps, sur la terrasse.
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