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De la terre vendéenne, riche d’une histoire dont se sont nourris tant de récits et de légendes, l’ancienne abbaye cistercienne a tout connu. Elle en fut même l’un des hauts lieux lorsque les moines firent d’elle un prospère et puissant domaine agricole. De sa splendeur passée ne restent désormais que quelques bâtiments – magnifiquement restaurés –, pour nous rappeler l’essentiel peut-être, l’humilité et la simplicité, fondements de la règle de saint Benoît. Neuf siècles après sa fondation, l’abbaye a su séduire des passionnés et se laisser transformer pour redevenir un lieu d’accueil et de paix. Heureux ceux qui viendront s’y reposer car comme le raconte Diane de Bailleux dans « Contes et légendes de Vendée » : « Toque aux portes de Trizay, et pose ta main sur les murs… Tu sentiras battre ton cœur, tu entendras le chant des pierres : saura et feras ce que tu dois. »
J'ai toujours vécu dans cette région. Mes arrière-grands-parents ont habité à l'abbaye jusqu’au début du 20e siècle. Ils s'y sont mariés en 1911. Puis mon arrière grand père partira à la guerre – son épouse perdra la vie en 1917 et à son retour, mon arrière grand père partira vivre à Sainte Pexine à cinq kilomètres avec ses deux filles. Ma famille habite encore à ce jour ce petit village. J'ai donc toujours connu ce lieu et j'y suis très attaché. Mon épouse et moi sommes devenus les nouveaux protecteurs de l’abbaye en avril 2019.
Il s'agit de la première abbaye cistercienne construite en bas Poitou. Organisés autour d’une cour centrale qui correspond à l’aire de l’ancien cloître, les bâtiments de l’ancienne abbaye conservés sont l’église au nord, limitée aux parties orientales puisque la nef a été retranchée et aménagée en pressoir et cellier surmontée d’un grenier ; à l’est, l’aile conventuelle orientale avec la salle capitulaire et le passage vers le jardin, autrefois surmontée du dortoir, et enfin au sud le bâtiment conventuel sud avec la cuisine, l’office, la salle à manger, des corridors, un vestibule avec escalier conduisant à l’étage, une grande salle, une remise et la boulangerie, surmontés de cinq chambres à l’étage selon l’état du 18e siècle. L'abbaye de Trizay est inscrite à l'inventaire complémentaire des Monuments historiques depuis le 10 avril 1989.
L'abbaye Sainte Marie du Gué de Trizay est une ancienne abbaye cistercienne, fondée au 12e siècle et consacrée le 15 août 1145. L'abbaye souffre de la guerre de Cent Ans. En 1568, le châtelain protestant Jean Bras de Fer saccage l'abbaye. En 1575, la vie monastique est rétablie, mais les destructions et les pillages continuent. À la Révolution, la suppression des congrégations religieuses vient clore définitivement l’histoire monastique de Trizay. L’abbaye est vendue comme bien national le 18 avril 1792 à Hanaël Jousseaume. Au 19e siècle, le sanctuaire est transformé en une ferme agricole. Le 10 avril 1989, les vestiges de l’ancienne abbaye, l’ancienne église abbatiale, les ruines de l’aile est du bâtiment conventuel, le bâtiment du 18e siècle au sud, le sol de l’ancien cloître sont inscrits à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques.
Toute personne qui passe à l'abbaye peut ressentir la quiétude des lieux. Comme si le temps s'était arrêté... Le gîte est propice au repos, à la réflexion et au ressourcement. Les lever et coucher de soleil à l'abbaye sont des moments d'observation, d'introspection ou de méditations magiques et hors du commun. Suivant la coutume cistercienne, l'abbaye est bâtie dans une petite vallée, les moines tirant leur subsistance de la proximité de l'eau. L'environnement naturel qui l'entoure offre ainsi de très nombreuses balades à pied ou a vélo.
Des balades en canoë au départ de l’abbaye à destination du « grand bateau » petit village typique où il est possible d'accoster et pique-niquer sur une aire aménagée. "La maison Desamy" à Mareuil-sur-Lay, restaurant gastronomique étoilé qui accueille ses clients dans une ba?tisse de style napole?onien datant des anne?es 1860, ancienne boutique de l’horloger Desamy. La Petite Taverne à Moutiers-sur-le-Lay, restaurant bistronomique avec possibilité de vente à emporter ou livraison à l’abbaye. Le Vignoble de la Barbinière et les vignobles Mareuillais proposent des dégustations et le Vignoble Mourat offre en plus des promenades à vélo dans les vignes. A Sainte Pexine, les jardins de Chaligny et la chapelle Saint-Brice datant du 18e siècle. Les jardins de Williams Christie à Thiré, classés "Jardin remarquable" de douze hectares inscrit à l'inventaire des monuments historiques.
1500 € - 1950 € la semaine
700 € - 900 € le week-end
Au rez-de-chaussée, se trouvent une grande cuisine de 47 m2 entièrement équipée avec une grande table pour dix personnes, une arrière-cuisine et des toilettes. L'étage abrite trois chambres dont une grande suite de 63 m2 avec cheminée ainsi que deux chambres de 20 m2, chacune équipée d'une salle de bains et de toilettes. En option une grande salle de 60 m2 avec cheminée, équipée d'un vidéoprojecteur, peut servir de salon ou de salle de travail.
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