En contrebas du village, la route traverse la départementale et prend la direction de la plaine de la Saône à travers champs. Ceux-ci font peu à peu place à une zone nouvellement urbanisée, véritable pépinière d’entreprises principalement liées à la viticulture. En direction de la gare, la route longe champs et vignes avant de border la majestueuse silhouette de pierres de l’imposant bâtiment aux toits de petites tuiles plates. L’édifice est composé d’une mosaïque de 5 bâtis, assemblés au fil du temps et adaptés à ses différents usages. Autour des bâtiments, de vastes esplanades bitumées permettent de nombreux stationnements. Cyprès et tilleuls définissent et encadrent la propriété, de telle sorte que rien ne puisse suggérer la présence de la gare toute proche. Un champ situé en zone viticole d'appellation régionale s’étend en longueur côté ouest, garantissant et protégeant ainsi la vue lointaine sur les coteaux depuis la terrasse de l’ancien restaurant.
À la fin du 18e s., Turgot institue un maillage facilitant la circulation des messageries royales, établissant un véritable réseau de relais de diligences. Au 19e s., Alphonse de Lamartine alors président du Conseil Général de Saône-et-Loire soutient le projet d’une liaison ferroviaire Paris-Lyon-Marseille, mettant le bâtiment au plus près des besoins d’accueil et de services. Finalement, le relais s’endort au fil du temps avant de renaître sous la forme d’un restaurant de 150 couverts devenant une institution locale réputée pour, non seulement, célébrer les évènements familiaux, mais aussi le développement de l’accueil touristique lié aux vignobles.

Le bâtiment principal

Dans le prolongement d’un ancien pigeonnier à toiture pyramidale, l’entrée du restaurant, située dans la massive maison en pierres rectangulaire, est abritée côté sud d’une galerie couverte d’un pan de petites tuiles plates. En prolongement, une petite longère est accolée. En retour d’équerre, un autre bâtiment desservi par un escalier en bois sous galerie couverte est composé d'un appartement au premier étage. Plusieurs annexes et remises complètent les bâtis côté nord. Côté ouest, l’ancienne terrasse est encadrée par les bâtis qui lui octroient l'intimité de leur forme en U.
Les constructions sont toutes couvertes de tuiles plates sur des toitures de deux à quatre pans, régulièrement surmontées d'épis de faitage. Souvent protégées par un avant-toit, les façades sont en pierre à tête vue, percée de baies de toutes sortes, parfois avec persiennes, d'autres fois avec encadrements de briques.
Les intérieurs sont à réhabiliter.

Le rez-de-chaussée
À l’intérieur, 3 grandes salles de réception se succèdent pour une surface d’environ 250 m². Elles encadrent la terrasse surélevée exposée à l’ouest. Les baies vitrées apportent de la clarté à l’ensemble et laissent vagabonder la vue jusqu’au coteau. En contrebas, les vestiges des cuisines, réserves et chambres froides attestent d’une organisation sans faille avec une large entrée de plain-pied côté est du bâtiment.
Le premier étage
Depuis un dégagement, à l'intérieur du bâti principal, un escalier mène à un appartement composé de 5 chambres, 3 salles d’eau, une salle de séjour, ainsi qu'une cuisine. En retour d'équerre, un autre bâtiment desservi par un escalier en bois sous galerie couverte renferme un appartement composé de plusieurs petites pièces, 5 chambres, ainsi qu'une salle d'eau.
Le deuxième étage
Depuis l'appartement du niveau précédent, un second escalier conduit à une chambre avec salle d'eau et toilettes, et donne accès aux greniers non aménagés.
L'ensemble de bâtiments
Plusieurs annexes sont disposées en ceinture autour du bâti principal.