À quelques minutes du Vieux-Bourg et des premiers commerces, la maison, élevée de deux étages, se place en retrait de l’avenue, sur une parcelle d'environ 600 m². Bâtie en 1908, elle fait partie d’un ensemble préservé de trois demeures réalisées par Léon Mériot, qui fut très actif dans les Hauts-de-Seine. Ancien architecte-voyer de Châtillon, il a ensuite exercé à titre privé jusqu’en 1911. Il est également l’auteur de nombreuses demeures de villégiature sur la côte normande, à Mesnil-Val et Criel-sur-Mer.
En pierre meulière, la maison est typique du patrimoine architectural de la région parisienne entre 1880 et 1930. Conforme à l’esprit des villégiatures de campagne des riches bourgeois parisiens, la façade, agrémentée de deux balcons en bois et sur laquelle court une opulente glycine, est ornée de décors en brique rouge, cabochons de céramique et briques émaillées vertes. La couverture en tuile mécanique est ponctuée d’épis de toit en terre cuite. Conjointement aux zingueries, elle a été entièrement rénovée en 2019.
La demeure, aux étages desservis par un escalier en chêne et dotée de confortables hauteurs sous plafond à chaque niveau, bénéficie de près de 155 m² habitables. Elle se compose d’une double réception, d'une vaste cuisine avec un espace repas tourné vers le jardin, d'un bureau, de cinq chambres et de deux salles de bains, ainsi que de toilettes à chaque étage. Le sous-sol, qui forme un niveau complet, est occupé par une cave à vin voûtée.
À l’arrière, la maison se prolonge par une grande terrasse attenante à une cuisine d’été, et un jardin arboré avec son appentis. Enfin, sur le côté, une dépendance de près de 70 m² donne de plain-pied sur le jardin. L'ensemble est à rénover.

La maison

Derrière un portail en fer forgé doublé d’une haie d’althéas, l'accès à la maison se fait par une cour carrelée, qui permet de stationner trois à quatre véhicules, plantée d’un majestueux magnolia, de rosiers abondants et d’une opulente glycine. Un perron mène à la porte d’entrée double, d’origine, panneautée, vitrée, protégée par des grilles en fer forgé ouvragé, surmontée d'une imposte et abritée par le petit balcon rouge du premier étage, qui fait office d’auvent. Le jardin, à l’arrière, est accessible depuis chacun des côtés de la maison.

Le rez-de-chaussée
Le vestibule, au sol couvert de carreaux de ciment très bien conservés, distribue à gauche une pièce aménagée en bureau, et à droite un salon en continuité avec une salle à manger. Traversante, la double salle de réception ainsi formée est ouverte au sud-ouest sur la rue et au nord-est sur le jardin. Côté rue, une élégante porte-fenêtre à vitraux donne accès à un petit balcon en bois. Sous le plafond orné de moulures, le niveau bénéficie d’une hauteur de presque 2,9 m, qui signe l’époque de la construction, de même que le parquet en chêne à lames fines posé à l’anglaise.
Dans le prolongement du vestibule, un espace de distribution au seuil marqué par une double porte vitrée et au sol en carreaux de ciment, qui prolonge celui de l’entrée, conduit à l'escalier en chêne, avec sa boule de rampe en verre, qui distribue les deux étages. Sur la gauche se trouvent des toilettes pour invités, puis l’accès à la vaste cuisine, de près de 20 m², avec espace repas. Aménagée dans une extension de la seconde moitié du 20e s., réalisée dans le respect de l’esprit de la demeure – avec une base en pierre meulière et, sur la partie supérieure, une ornementation en brique rouge répondant à celle de la façade principale –, celle-ci s’ouvre sur le jardin par une porte vitrée.
Enfin, sous l’escalier, une porte masque l’escalier qui conduit au sous-sol.

Le premier étage
Au deuxième niveau, le palier parqueté en chêne dessert trois chambres, deux sur rue et une sur jardin. Le sol, à lames en bois, est d’essence plus modeste que celui du rez-de-chaussée, comme cela était courant à l’époque. Les chambres, confortables, disposent de beaux volumes, avec une hauteur sous plafond de plus de 2,7 m. Le niveau est agrémenté d'une garde-robe et d'une porte-fenêtre qui permet l'accès au petit balcon rouge, ainsi que d’une grande salle de bains avec toilettes. Les fenêtres, ici, ont été remplacées par des menuiseries récentes à double vitrage.

Le deuxième étage
L’escalier en chêne se poursuit vers le troisième niveau sous toiture, celle-ci ayant été rénovée et isolée il y a moins de cinq ans. L'étage, à peine mansardé, comporte lui aussi de confortables volumes et une hauteur sous plafond de plus de 2,7 m. S'y trouvent deux grandes chambres et une salle d’eau avec toilettes. Une pièce qui sert de débarras est une ancienne cuisine – l’étage ayant été à une époque loué à des étudiants – et pourra assurer une nouvelle fonction.

Le sous-sol
D’une hauteur sous dalle de 2,1 m et d’une surface totale de près de 50 m², le niveau inférieur dispose de plusieurs espaces de stockage, d'une arrivée d’eau avec une pile ancienne, d'un atelier de bricolage avec chaufferie, enfin d'une cave à vin au sol en gravillon et au plafond voûté en brique.