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Élevées dans ce château et témoins privilégiés de l’enthousiasme de leurs parents à le restaurer, les propriétaires assurent des visites guidées : pour des groupes et des individuels tous les jours à 15 h du 1er mai au 30 septembre et en octobre les mercredis, vendredis samedis et dimanches à 15 h.
Après avoir dépassé l’église et son petit cimetière sur l’étroite route qui mène au village, le château se découvre derrière son muret de pierre sèche, bordé de pelouses impeccablement tondues. À l’arrière, les reliefs boisés forment une sorte d’écrin de verdure qui met en valeur son habit ocre jaune. Sous ses toitures en lauze, le logis semble tout droit sortir de l’époque lointaine où il vit le jour. Il s’agit pourtant d’une véritable renaissance, patiemment menée par la famille propriétaire des lieux avec, à l’évidence, l’exigence de respecter et de magnifier l’œuvre des premiers bâtisseurs et de ceux qui leur ont succédé. L’appartement dédié aux villégiatures transportera ses hôtes au travers les siècles, depuis les origines médiévales, en passant par le 18e dont le salon s’est inspiré. Les visites proposées permettront de découvrir d’autres pièces toutes restaurées avec soin. Il sera temps alors de partir à la découverte des autres trésors du Périgord Noir.
Nos parents ont acheté ce château en 1968. Notre père, originaire de Roanne, était professeur à l’École Boule et architecte, alors que notre mère, bordelaise de naissance, était professeur d’histoire et de lettres. C’est elle qui va faire découvrir le Périgord Noir à notre père car elle en avait gardé enfant un souvenir ému. Lui qui était naturellement porté vers des projets contemporains va tomber sous le charme de cette région et de son architecture. C’est ainsi que va germer dans leur tête l’idée d’acheter une maison typiquement périgourdine à restaurer. Ils ont 35 ans à peine lorsqu’ils achètent le château de Lacypierre, c’est un véritable coup de foudre qui va changer leur vie et la nôtre. Mais c’est une « ruine debout ». Toute la famille vient y vivre de façon bien spartiate en 1970. Nous avons dix et six ans et les années qui suivront nous laisseront à tout jamais des souvenirs impérissables qui nous portent aujourd’hui à continuer l’œuvre de nos parents disparus maintenant.
Le château est remarquable, d'une part par ses proportions humaines, quatre grandes pièces en enfilades dont deux sont aménagées pour un logement locatif et, d'autre part, par son authenticité périgourdine : la pierre ocre jaune qui se dore au soleil couchant, les magnifiques toitures de lauze et la couronne de chênes verts dans laquelle il se love et s’offre à notre regard. Le corps de logis et la tour escalier hexagonale sont de la fin du 15e siècle et ont été agrémentés au 17e de lucarnes à frontons triangulaires axées sur les fenêtres à meneaux de bois et d’un balcon à balustre. Enfin, c’est au 18e siècle qu’un petit pavillon sera ajouté à l’édifice.
Ancien fief féodal ayant appartenu à la famille des Ferrières, il est repris par les Benié de Lacypierre en 1462. Ce sont eux qui donnent à cette demeure son aspect actuel et l’habitent jusqu’en 1846, date à laquelle il est vendu à la famille Malbec qui le laissera à l’état de ferme exploitée pas des métayers. Les Benié de Lacypierre possèdent un hôtel particulier à Sarlat où ils sont, de père en fils, procureur du roi au Présidial, tribunal royal. Ce château est pour eux une maison de campagne, une ferme et une maison de rapport. Le dernier du nom, Guillaume de Lacypierre (1734-1826) est garde du corps de Louis XV et de Louis XVI. Décoré de l’ordre de Saint-Louis par Philippe de Noailles duc de Mouchy à l’âge de 52 ans, il émigrera en 1792 à Coblentz et ne retrouvera les siens que dix ans plus tard.
Nous proposons un séjour loin des modes et hors du temps au cœur même de notre château situé à l’entrée du petit bourg pittoresque de Saint-Crépin, en pleine campagne périgourdine, non loin de Sarlat. Nous offrons à nos hôtes un logement indépendant en rez-de-jardin, avec jardin privatif et agrémenté de mobilier d'époque et d'objets de famille. C’est un lieu pour se poser, se reposer et partager avec nous l’amour de l’histoire, de l’architecture et de la nature. Notre mère a consacré tout un ouvrage à l’histoire de ce château, de cette famille et plus largement de cette paroisse. Au cours de la visite, que nous offrons à nos hôtes, nous évoquons avec émotion l’aventure de nos parents qui ont consacré leur vie à restaurer cette maison et en contre-point l’aventure de Guillaume de Lacypierre.
« Nos Fermes », boutique de producteurs locaux à Salignac. Le restaurant « La Couleuvrine », à Sarlat, installé dans une tour de remparts du 14e siècle. Les sites que nous aimons tout particulièrement parce que ce sont aussi des propriétaires privés qui restaurent et valorisent un patrimoine remarquable : les jardins d’Eyrignac, le château de Commarque, le château de Fénelon, le château des Milandes. Pour sortir des sentiers battus : la chapelle du Cheylard à Saint-Geniès - demander la clé à la mairie -, l’abbaye de Saint-Amand-de-Coly, la Grande Filolie. Les villages de Daglan, de Saint-Léon-sur-Vézère et de Cénac-et-Saint-Julien. Pour les marcheurs, la boucle de randonnée qui fait découvrir notre petite commune et le village de Carlucet avec son église romane et son cimetière à enfeus.
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