Ajouter aux favoris
Connectez-vous à votre espace personnel
Comment ne pas être d’abord subjugué par le site ? Les Romains eux-mêmes en avaient fait un oppidum avant qu’une forteresse médiévale ne vienne s’y élever. Et le célèbre maréchal de Villars, pair de France, élevé au rang de maréchal général des camps et armées du roi par Louis XV, n’a sans doute pas été insensible à cet emplacement à la fois stratégique et grandiose pour y faire construire le château que l’on peut encore admirer. La grande histoire s’est ici inscrite jusque dans les fondations de ces murs qui se dressent sur le piton rocheux. Vient ensuite l’histoire plus récente, et tout aussi édifiante, d’une renaissance. Menacé d’une lente décrépitude, le château de la Roche a su inspirer une telle passion à ceux qui désormais président à sa destinée, qu’il a pu retrouver sa splendeur. Mieux qu’un magnifique décor, nul doute que ce lieu vibrant d’histoire saura donner vie à d’ambitieux projets artistiques.
Même si ce château est une maison de famille, le reprendre était un véritable défi que nous avons relevé à l’âge de 23 et 25 ans. Le château était une belle endormie cachée dans son parc malgré sa situation dominante, qui attendait d’être restauré. Notre mission et projet de vie a été depuis vingt ans de redonner toute sa splendeur à ce lieu qui le mérite tant par la beauté du site que par son architecture. Séduits par la nature environnante, loin de toute pollution visuelle et sonore, nous sommes toujours conquis par la région prisée de tous les amoureux de la nature et du patrimoine.
Le château actuel construit au 18e siècle, situé sur un promontoire rocheux, donne une valeur particulière à ce paysage du Morvan. Il domine une vallée verdoyante composée de bocages et de boisements, qui mène à Bibracte, ancienne capitale éduenne sur le mont Beuvray. En descendant des monts du Morvan, par des routes sinueuses, le château surgit dans le paysage au sommet d’un rocher granitique imposant. Il est appelé le « rocher du bout du monde » et la croix du calvaire, à son sommet, surplombe la vallée. Le château a été construit par le maréchal de Villars sur les ruines d’un château médiéval. Le mur de la façade nord du château est l’ancien mur de courtine, percé d’ouvertures lors de la construction du château actuel. De l’ancienne forteresse inabordable subsiste au sud un mur d'enceinte flanqué d'une tour du 13e siècle et des fossés. Le château du 18e est posé sur la terrasse au milieu d’un parc et de jardins dessinés. La construction commandée par le maréchal de Villars est constituée d’un grand corps central de plan rectangulaire, flanqué sur ses extrémités est et ouest de pavillons rectangulaires en saillie sur ses deux façades. La toiture, avec lucarnes sur la façade sud, est couverte en tuiles plates bourguignonnes. Un escalier en fer à cheval avec une élégante rampe en fer forgé permet de pénétrer dans le château par une porte en bois mouluré encadrée par deux pilastres. Le vestibule ouvre sur un grand escalier à volées droites avec une rampe en fer forgé. Il est décoré de panneaux de stuc de style rocaille et, dans les corniches des médaillons représentent les quatre saisons. Au centre, entre deux fenêtres ouvrant au nord, ce décor est complété par une brassée de trophées militaires qui évoquent la carrière du maréchal de Villars.
Dans l’Antiquité, le site dominant la voie romaine reliant Bibracte, capitale des Éduens, à la vallée de la Loire, était occupé par un oppidum utilisé par l’armée romaine. Sa position stratégique lui permettait de surveiller les alentours et de protéger l’accès à l’oppidum de Bibracte, au sommet du mont Beuvray. Au Moyen Âge, le château féodal fut le siège d’une puissante baronnie qui aurait « battu monnaie ». Il s’agissait d’un Franc alleu, rival du comte de Bourgogne et du duc de Nevers. La baronnie de Larochemillay resta pendant huit générations à la famille de Châtillon, puis se transmit par alliance à de grandes familles qui font partie de l’histoire de France : Bourbon, Montaigu, Montmorency, Rouxellé. En 1719, le maréchal de Villars, maréchal de Louis XIV, achète le château à Henri de Rouxellé, également marquis de Saché et de Gizeux en Touraine, et commence sa construction sur les bases de la forteresse médiévale. En 1736, la veuve du maréchal revend le château à Jacques Louis de La Ferté Meun. Il est toujours dans la même famille depuis 284 ans.
Ce lieu est inspirant par le calme et la sérénité qui s'en dégagent grâce à son environnement préservé sur un site naturel inscrit. L'architecture du château 18e siècle, semblable aux édifices de grandes villes de cette époque, est surprenante en plein parc du Morvan et rappelle la présence du célèbre maréchal de Villars. Il offre un décor bâti et naturel exceptionnel par la situation du château perché en haut d'un piton rocheux, avec des vues à des kilomètres sur le bocage et une vue imprenable sur le mont Beuvray, grand site de France et site archéologique de Bibracte. Les décors intérieurs en stucs offrent un cadre authentique pour un film ou des prises de vues. Les écuries de la même époque ont conservé leurs salles en bois et une allée en calades. Le mur d'enceinte et l'intérieur de la tour médiévale du 13e siècle rappellent la puissance de cette baronnie face aux ducs de Bourgogne, et sont un lieu idéal pour un film sur le Moyen Âge. Le parc avec ses jardins en étage offre des perspectives très inspirantes sur la vallée et le parc boisé au pied du rocher.
Les cabanes lacustres sur des étangs au château d’Ettevaux ou le château de Magny en Morvan pour un séjour bien-être. Sur le mont Beuvray, le musée contemporain de Bibracte, construit par l’architecte Pierre-Louis Faluci, raconte l’histoire gallo-romaine puisée dans ce grand site de fouilles archéologiques. La ville d’Autun est un joyau patrimonial avec ses vestiges gallo-romains, sa cathédrale et le quartier historique qui l’entoure. Quelques adresses à Autun : « Don cabillaud » excellent restaurant de poissons, « Comptoir cuisine » ou le bar à vin « Le lieu-dit-vin » dans les hauts quartiers au pied de la cathédrale. Plus près de chez nous, « l’Auberge de Poil », le restaurant « Au cochon ventru » au bord d’un étang ou « Aux berges de Thil », qui sélectionnent produits du terroir et vins de Bourgogne pour une cuisine raffinée.
Une partie des intérieurs du château (vestibule et salle à manger avec rampe en fer forgé et décors en stucs du 17e siècle chambres avec boiseries et plafonds peints et caves voûtées), les écuries du 18e, la tour médiévale du 13e ainsi que la totalité du parc sont proposés pour des tournages et prises de vuee. Sur la colline sur l'autre versant de la vallée, les ruines d'un ancien château fort, sont également à disposition pour les tournages. À l'entrée de la propriété, une grande place facilite le parking et un grand gîte communal peut servir à l'hébergement des équipes. D'autres lieux complémentaires se trouvent à proximité. Il est possible de faire livrer des repas par un traiteur.
ref 872646
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts et mesurer la fréquentation de nos services. En savoir plus