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Depuis le parvis entouré de platanes, l’église Sainte-Barbe, du nom de la sainte patronne des mineurs, présente fièrement sa singulière silhouette de métal. Œuvre d’un architecte au génie précurseur et commande de célèbres Maîtres de forges de la région entre les deux guerres, le temps aurait pu avoir raison de son apparente solidité comme en témoignent les larmes de rouille qui coulent le long de ses façades malgré une première campagne de restauration à la fin des années 1990. Mais quand la passion s’en mêle tout redevient possible. Les nouveaux propriétaires, séduits par cet émouvant témoignage d’un savoir-faire novateur et par son architecture Art Déco très pure, souhaitent aujourd’hui l’ouvrir à de multiples projets culturels afin d’en assurer la pérennité. Gageons que les esprits créatifs sauront s’emparer de cette belle opportunité qui permettra de faire revivre cet ancien lieu de culte et de l’inscrire à jamais dans l’histoire et le tissu social de la région.
L’édifice était en déshérence, il nous a été proposé à la vente et nous ne pouvions refuser de nous atteler à son sauvetage. Le lieu importait peu, mais ce fut l’occasion de découvrir un coin de France dont nous ne soupçonnions pas la force et le caractère. Notre ambition est de le remettre à disposition de ceux qui l’ont toujours connu, bâti et utilisé. Mais nous devons également l’animer avec des manifestations culturelles. Pour cela, il nous faut y faire des travaux puis l’entretenir et donc lui trouver un ou des usages commerciaux qui pourvoiront à son équilibre économique. Louer cet endroit, c’est participer pleinement au développement économique et culturel d’une région qui en a bien besoin. Pas un centime ne sera détourné de cette mission.
Il est tout simplement unique au monde ! De plan rectangulaire avec son imposante nef centrale d’une hauteur de 11,50 m pour 30 m de longueur et 10 m de large, l'église est flanquée de deux bas-côtés de moindre hauteur, qui forment saillies de part et d’autre sur plus des trois quarts de sa longueur. En façade, sur le parvis, un clocher-porche bien proportionné marque l’entrée de l’édifice et, à l’extrémité opposée, une abside discrète souligne l’emplacement du chœur de l’église. L’ensemble de l’édifice avec ses volumes rectangulaires, le dessin de ses ouvertures et une frise sommitale en « bâtons » qui ceinture la nef centrale constitue un exemple de style typiquement Art Déco correspondant à l’époque de sa construction.
Récente et liée à son environnement industriel. Elle fut construite entre 1937 et 1939 suivant les plans de Claude Robbe, architecte de la société Wendel à Hayange – propriétaire de la société des mines de fer locale – et réalisée par Ferdinand Fillod. Ce dernier se lance en 1922 dans la construction de baraques métalliques de chantier. Très vite, il met en place des approches radicalement nouvelles quant aux méthodes d'édification en métal. Dès 1928, il met au point un système de préfabrication de bâtiments métalliques qu'il fait breveter dans le monde entier. Suivent le panneau acier (1929), la maison tout acier, les parois inclinées (1935) et les parois verticales (années 1950). Les historiens redécouvrent depuis une vingtaine d'années l'importance de ce pionnier dans le domaine de la préfabrication, quinze ans avant Jean Prouvé. Cette construction est conçue comme un prototype d’église préfabriquée pouvant être montée par une main-d’œuvre non qualifiée, exportable dans le monde et destinée aux pays de mission. Projet qui en raison de la guerre ne vit jamais le jour et le prototype devint propriété de ses ouvriers constructeurs en majorité polonais et italiens. Les histoires sociales, économiques et religieuses trouvent ici un point de rencontre qui explique le caractère bien trempé du bâtiment.
L’expérience étonnante de se saisir d’un monument architectural unique qui s’est éloigné de sa vocation initiale mais à l’esprit toujours présent et au cœur qui n’en finira jamais de battre. Une maison commune.
Arnaville, ancien village-frontière avec l'Allemagne entre 1871 et 1914. La cité radieuse de Le Corbusier à Biey. Le musée de la Manufacture Baccarat – ou l'art de la cristallerie a été créé en 1764 – présente une scénographie qui sublime la virtuosité de ses artisans, dont quinze sont Meilleurs Ouvrier de France. Le Conservatoire des broderies de Lunéville. Classée au patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO, la broderie perlée et pailletée est un art inventé en 1870 à Lunéville. La Meurthe-et-Moselle à vélo, avec six cents kilomètres d’aménagements cyclables, d’itinéraires au vert ou urbains. Le Festival de musique sacrée et baroque de Froville en septembre. Le Château de Cons-la-Grandville. Le restaurant "Avec Amour" à Terville, labellisé "Ecotable" propose une cuisine créative, gourmande, rythmée par les saisons et élaborée avec les produits locaux et issus essentiellement d’une agriculture biologique ou d’une filière durable.
L'histoire, la singularité et la vaste surface au sol de cette église, soit quelques 500 m2, laissent entrevoir un vaste éventail de possibilités pour des tournages ou des prises de vues. Un parking extérieur de 38 places est disponible pour les équipes de tournage.
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