Ajouter aux favoris
Connectez-vous à votre espace personnel
Dans cette maison de style « Prairie » nichée dans la forêt de Fontainebleau, nous ne sommes plus au 21ème siècle à proximité de Paris, nous sommes hors-lieu et hors-temps. Dans ce face-à-face très exclusif avec la nature, amateurs de calme, auteurs ou artistes en mal d’inspiration, simples jouisseurs de la vie de plein air trouveront là le cadre inspirant et propice à toutes les félicités, à commencer par celle d’une baignade en piscine ou en jacuzzi. Un bonheur d’autant plus rare quand il se découvre sous les arbres millénaires d’une des plus belles forêts domaniales de France.
Nous avons quitté Paris il y a quelques années mais après nous être installés dans une maison de village de la région de Fontainebleau, nous avons compris que ce que nous désirions vraiment était de nous retrouver au cœur de la forêt. Trouver la propriété idéale n'a pas été chose aisée, car nos métiers de peintre et d'écrivain sont grandement facilités par la proximité de la capitale. Lorsque nous avons découvert cet endroit, l'ancien propriétaire et bâtisseur de la maison, une quarantaine d'années auparavant, nous a expliqué les circonstances de sa construction. L'environnement nous avait déjà séduit mais son histoire a fini de nous convaincre.
Il s'agit d'une maison d'architecte, construite dans l'esprit du travail de Frank Lloyd Wright lorsqu'il concevait des maisons dans les forêts américaines. Les pièces sont largement éclairées car dans les espaces de vie, les murs en grès de la forêt de Fontainebleau laissent la place à des façades entièrement vitrées. Les fermes de la charpente sont apparentes, la pierre se révèle également à certains endroits de la maison notamment au sol où elle alterne avec le parquet. Ces références sont caractéristiques d'un certain mouvement architectural, à la fois moderniste et traditionnel, dont on trouve la trace dans les magazines des années 60 et 70. En amateurs de ce style, nous avons d’ailleurs à la maison une grande collection d’entre eux présentant ce type d'habitat, voulu essentiellement pour des résidences secondaires et prônant ce retour à la nature dont nous sommes tant friands de nos jours. Notre maison s'y intègre parfaitement, au milieu des blocs de grès, des pins et des chênes qui l'entourent. Prolongée récemment d'une terrasse en bois, d'une piscine et d’un jacuzzi donnant de plain-pied sur le salon et la cuisine, elle se veut avant tout un lieu de détente et de contemplation.
À peu près la même que la nôtre. La maison est née de la volonté d’un couple de parisiens d’habiter dans un endroit préservé. Lorsqu'ils se sont décidés pour cet espace de forêt à cinquante kilomètres de Paris, ils ont acheté par parcelles plusieurs terrains privés afin de constituer une propriété d'un seul tenant de plus d'un hectare, le minimum dans les années 60 pour pouvoir y construire. Six ans se sont ainsi écoulés avant que ses anciens propriétaires-colombophiles ne s’y installent pour une quarantaine d'années y développant une volière de pigeons voyageurs comptant jusqu'à six cents individus avec lesquels ils parcoururent l’Europe des concours.
L'espace et le temps sont ici singuliers. Les essences, principalement du pin sylvestre, des chênes et quelques bouleaux, mêlées aux chaos gréseux de la colline dessinent un paysage et une lumière qui évoquent confusément le sud. L'architecture de la maison, la pierre, le verre et le bois rappellent les "cabins" que l'on trouve au nord des Etats-Unis ou au Canada. La large terrasse en bois où s'insère la piscine peut aussi faire penser aux "lodges" des réserves africaines. Le mélange de ces références crée un lieu unique où le sentiment d'harmonie prime. Nous entretenons ici rapport particulier et bienveillant avec la nature. Les heures ne se mesurent pas à la montre, mais à l'éveil des mésanges au petit jour, au passage matinal des écureuils dans les pins, à l'étrange manège de trois pigeons ramiers, anciens locataires du pigeonnier, qui viennent s’ébattre à heure fixe devant la terrasse. Le soir venu, c'est une chouette qui marque l'heure du coucher.
Tout d’abord, il ne faut pas manquer d'escalader les rochers de grès la propriété et dans la forêt alentour, là où hommes de la préhistoire et plus récemment carriers ont laissé la trace de leur passage pour retrouver ce plaisir de l'enfance qui est aussi partagé par des sportifs venant de France et d'Europe s’entrainant vers Fontainebleau. Plus loin, la Halle de Milly-la-Forêt, inchangée depuis sa construction il y a cinq cents ans, accueille un marché d'antiquités un dimanche par mois, qui mérite d’être visité tout comme l'atelier d'Aurélie Mantillet, artiste plasticienne. À proximité, à Saint-Martin-en-Bière, la jolie table du Piano Toqué vaut également le détour.
L’ensemble de la propriété est accessible, soit toute la maison d’habitation ainsi que les deux hectares clôturés. La propriété se trouve à cinquante kilomètres de Paris. Elle est accessible en transport, la gare RER est seulement à 700 m. A quelques minutes, se trouve un hôtel pouvant accueillir les équipes de tournage. Références de shootings et tournages : Air liquide, Asos, Bonne Gueule, Cyrillus, Esquisse, Ma ptite culotte Clip « Pardonne-moi » de Johnny Hallyday par Christophe Acker
ref 351471
En poursuivant votre navigation, vous acceptez l'utilisation de cookies pour vous proposer des services et offres adaptés à vos centres d'intérêts et mesurer la fréquentation de nos services. En savoir plus